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Gérard Klein (Éditeur scientifique)Jacques Goimard (Éditeur scientifique)Demètre Ioakimidis (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253008811
441 pages
Le Livre de Poche (01/05/1985)
3.76/5   44 notes
Résumé :
Sommaire :
1 - Jacques GOIMARD & Demètre IOAKIMIDIS & Gérard KLEIN, Introduction à l'Anthologie, pages 7 à 14
2 - Gérard KLEIN, Préface, pages 15 à 23
3 - Lester DEL REY, Une main secourable (Helping hand), pages 25 à 57, trad. Eric DELORME
4 - Isaac ASIMOV, Arrêt de mort (Death Sentence), pages 59 à 86, trad. Eric DELORME
5 - Fredric BROWN, Arène (Arena), pages 87 à 126, trad. Jean SENDY
6 - Charles Louis FONTENAY, La Soie ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Mauvaise pioche sans doute : j'ai trouvé ce recueil deux tons en dessous du précédent que j'ai lu : "Histoires d'extraterrestres".

Je ne garderai en mémoire que la nouvelle de Robert Sheckley, qui m'avait déjà impressionné avec "La sangsue". Après renseignement, je comprends mieux mon engouement : le monsieur a eu beaucoup de succès apparemment ! Au moins dans le registre des nouvelles.

Une main secourable – Lester del Rey (30p) *

Dans un contexte de conquête spatiale, les extraterrestres débarquent sur… la Lune, au beau milieu de ce qui semble être un astroport (du camp des humains). Que veulent-ils ? Très rapidement, le thème du Contact se détache.
Abandonné à la moitié.
L'écriture semble ok. Les phrases, du moins.
Tout le reste m'a ennuyé comme pas possible. de la SF vieillotte, naïve. le comportement des extraterrestres comme celui des humains m'a laissé dubitatif. Je me suis arrêté lorsque ces derniers tentent de déchiffrer le langage des extraterrestres, ce qui m'a rappelé L'enchâssement, de Ian Watson.
Thèmes abordés : guerre, technologie, Contact, compréhension humains-
extraterrestres, extraterrestres

Arrêt de mort – Isaac Asimov (30p) **

Dans une société dominée par une caste de « Psychologues » se parant des atours de la science, un universitaire asocial révèle qu'il aurait découvert un monde peuplé d'êtres dont le comportement évoque des « robots ». La nouvelle suscite d'abord la moquerie, puis l'intérêt, puis la méfiance.
J'ai eu, à nouveau, beaucoup de mal avec cette nouvelle, qui partage bizarrement certains des défauts de la première. Il se trouve que le traducteur est le même, mais l'écriture en elle-même ne m'a pas gêné plus que cela. Ce sont les personnages, leurs comportements, leurs paroles, et finalement l'intrigue, qui m'ont paru artificiels. On sent la volonté de broder une histoire pour préparer la chute, mais la mayonnaise ne prend pas, par manque de crédibilité.
L'intérêt de la chute sauve le reste. Enfin, je suis certain que d'autres auteurs ont su exploiter cette idée de façon plus convaincante.
Thèmes abordés : politique, science, psychologie, critique de la société, conquête spatiale.

Arène – Frédéric Brown (40p) ***

Au plus fort d'une bataille intergalactique opposant deux races que tout oppose, l'un des pilotes humains se retrouve soudainement à la surface d'une planète étrange. Pas tout à fait seul.
Une petite nouvelle, sans véritable chute, agréable à lire. le concept ne parait pas spécialement original, mais fonctionne suffisamment bien pour qu'on se prenne facilement à suivre ce héros désigné par le sort dans les épreuves et le cheminement qui l'attend. Un côté Hunger Games.
Thèmes abordés : bataille spatiale, adversité, génocide, duel, survie, être d'ordre supérieur,
extraterrestres.

La Soie et la ChansonCharles L. Fontenay (30p) ***

Dans ce monde, les humains ont été domestiqués par les Hussirs, petits êtres aux jambes atrophiées qui se servent des hommes comme monture.
Une nouvelle bien construite, peut-être un brin ambitieuse pour ce format. La chute ne s'accorde pas trop avec la thématique, malheureusement.
Carol Emshwiller a fait bien mieux depuis, avec « La Monture ».
Thèmes abordés : extra-terrestres, domestication, esclavage, prophétie, liberté, révolte

Diplomatie éclair – Daniel F. Galouye (20p) **

Tandis que l'empire galactique humain compte déjà trois systèmes, il n'est rien par rapport à la Grande Galaxie qui fédère des centaines de civilisations extraterrestres. Deux diplomates humains se rendent à Mégalopolis pour plaider l'intégration des humains dans cette confédération. Des pourparlers s'engagent.
Une nouvelle courte qui n'est pas désagréable à lire, et qui reprend le principe de la maison qui rend fou (les 12 travaux d'Astérix). Malheureusement, l'ouverture est confuse (on met du temps avant de comprendre qui fait quoi), de même que la chute. le récit est émaillé d'inventions prodigieuses, quoique peu originales, montrant l'avance technologique de Mégalopolis sur les humains.
Thèmes abordés : politique, technologie, commerce, conquête spatiale, empire galactique, extraterrestres.

Blacksword – A.J. Offutt (40p) **

Ancien Dictateur, cherche nouveau poste de même type, avec aussi bonne rémunération.
Ça parait loufoque, mais c'est en gros ce qui est proposé dans cette nouvelle.
Une transposition space opera un peu facile de ce qui pourrait tout aussi bien (et peut-être mieux) se situer sur notre Terre, sans SF aucune. Je pense que ce récit n'a pas sa place dans ce recueil.
Bon, pour apprécier cette histoire sans doute plaisante (et bien écrite au demeurant), il faut un minimum de compétences en magouilles ou en politique, ou bien une bonne dose de concentration. J'ai loupé le coche, et ce n'est pas faute de m'être accroché.
Si les thèmes sont clairs, je ne me mouillerais pas quant au message, s'il y en a un précis.
Thèmes abordés : politique, critique des régimes politiques, opposition entre démocratie et dictature, corruption, critique de la société.

Le vent du nord – Chad Oliver (30p) **

L'accroche ressemble un peu à celle de la nouvelle d'Isaac Asimov : en haut lieu, un scientifique fait part de la découverte d'une nouvelle planète particulièrement « intéressante ». le traitement, le thème et le message diffèrent cependant : ici l'on parle de l'expansion coloniale humaine, étendue à la Galaxie.
Si l'écriture ne pose pas de problèmes majeurs, j'ai l'ai trouvée beaucoup trop bavarde. L'intrigue se noie dans des détails peu crédibles. La tonalité est assez froide, avec un focus sur la personnalité blasée et cynique du directeur des opérations qui ne m'a pas convaincu (on cerne difficilement ce qu'il pense vraiment, et ce même à la fin). le thème et son traitement n'ont rien d'original, et la chute – qui n'en est pas vraiment une – ne vient pas relever pas le récit.
La notice biographique de l'auteur met en avant ses études d'ethnographie. Pour explorer ce domaine dans la science-fiction, je suggèrerais des auteurs plus solides comme Ursula K. le Guin ou, plus proche de nous, Jean-Michel Calvez.
Thèmes abordés : colonialisme, conquête spatiale, empire galactique, extraterrestres, ethnologie, critique de la société, exobiologie.

Permis de Maraude – Robert Sheckley (40p) *****

Le petit bijou de ce recueil !
L'auteur m'avait déjà tapé dans l'oeil avec son thriller scientifique « La Sangsue » du recueil « Histoires extraordinaires », dans la même collection. Il prouve qu'il maitrise plusieurs genres et styles, avec cette fois-ci une fable naïve et humoristique sur fond d'étude ethnologique.
L'histoire se passe sur une planète colonisée depuis plusieurs siècles et ayant perdu contact avec la "civilisation" (comprendre l'empire galactique humain). Les caractéristiques de cette planète étant ce qu'elles sont, il se trouve que cette société humaine isolée ne s'est pas beaucoup développée ni beaucoup étendue. Pour tout dire, elle paraitrait incroyablement plan-plan et naïve à des visiteurs étrangers. Or, c'est précisément ce qu'il arrive, et nous voilà bientôt face à un choc des cultures bien cocasse.
Un scénario et un thème principal qu'on retrouve dans la magnifique et récente novella "Oiseau" de Sigbjørn Skåden, autrement plus glaçante.
L'écriture est impeccable et le style sied à merveille. Amatrices et amateurs d'humour absurde et situationnel, c'est ici !
Thèmes abordés : colonialisme, empire galactique, ethnologie, critique de la société, sociologie, morale, culture, choc des cultures, utopie, guerre

La planète Shayol – Cordwainer Smith (50p) ***

Les planètes prisons...
Il y a Salusa Secundus dans l'univers de Dune, mais je ne m'en suis jamais fait une image très concrète.
Il y a Crématoria dans Les Chroniques de Ridick, où voir le soleil signifie mourir.
Et puis il y a Shayol. On n'y meurt point. du moins pas avant très, très longtemps. Même ce n'est pas forcément mieux. Un peu comme le sort de ceux qui sont jetés dans le ventre du Sarlacc où, selon Jabba le Hutt, l'on connait une nouvelle forme de douleur et de souffrance en étant lentement digéré pendant mille ans...
Mais trêve de références pop ! La planète Shayol -- un désert, c'est avant tout une atmosphère cauchemardesque superbement réussie. Attention, la tonalité est angoissante, étouffante, léthargique et... assez horrible ! Mais dans le genre, c'est bien fait. On est aussi dans de la pure Science-Fiction, non pas du fantastique.
C'est un monde de douleur, douleur qui est d'ailleurs le thème principal.
Bon, malheureusement, à côté de l'ambiance singulière réussie et de l'écriture agréable, l'intrigue est faible ou confuse, et cela se confirme avec une tentative de chute finale qui à mon avis ne réussit qu'à faire ressortir les faiblesses du scénario. J'aurais préféré moins de politique ici, pour rester dans le cocon cauchemardesque de cet enfer tellurique.
Thèmes abordés : univers carcéral, empire galactique, planet opera, horreur, douleur, drogue, politique, biotechnologies

Quand montent les ombres – L. Ron Hubbard (20p) ***

Sur une Terre mourante (on est pile-poil dans le sous-genre éponyme), la vieille garde des officiels se lamente sur le sort de la planète qui n'est plus que l'ombre d'elle-même. Les anciennes colonies de la galaxie se sont émancipées depuis très longtemps.
Une réunion. Une idée. Un espoir. Les anciennes colonies accepteront-elles de venir en aide à une Terre qui jadis les fonda ?
De cette heureusement courte nouvelle, je n'ai apprécié que l'atmosphère, très bien rendue, et la chute avec son message sympa et inattendu.
L'allusion à notre Histoire coloniale est évidente.
L'écriture n'est pas très agréable, avec une succession de personnages (des hommes uniquement) que l'on peine à différencier. Beaucoup de problèmes de crédibilité aussi.
Thèmes abordés : Terre mourante, empire galactique, technologie, politique, colonisation, guerre, économie, Histoire, critique de la société.

Le seigneur des dix mille soleils – Poul Anderson (40p) **

Ce petit récit me parait représentatif d'une certaine SF américaine de l'époque, faisant la part belle à l'action tous azimuts au sein de la Galaxie, avec des hommes intelligents et de jolies femmes (dixit l'un des personnages), sans trop se soucier de la crédibilité. le divertissement avant tout !
Et il faut le dire, ça se lit bien en effet. L'écriture est agréable (une force de l'auteur, je crois). le scénario vaut ce qu'il vaut, et la progression du récit fonctionne. Il y a même du suspense.
Mais le résultat n'est pas percutant, en tant que nouvelle.
De quoi ça parle en fait ? Eh bien j'ai oublié !
Thèmes abordés : empire galactique, civilisations, technologie, biotechnologies, guerre, amour, politique, transhumanisme
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11 nouvelles d'auteurs divers publiées entre 1943 et 1961 . le thème , « les empires galactiques est on ne peut plus « space opera » mais plusieurs nouvelles ne s'y rapporte que très marginalement (La Soie et la chanson / Permis de Maraude /) d'autres transposent les problèmes diplomatiques et autres de la Terre (et en particulier des EU) à l'échelle galactique. A noter chez certains la hantise de la décadence et la crainte d'avoir à payer le prix des exaction commises au temps de la puissance.Lester DEL REY, Une main secourable (1957) Premier contact .Moyen Isaac Asimov « Arrêt de mort » (1943) Très bavard et peu intéressant malgré la chute. Fredric BROWN, Arène (1944) Thème classique de l'affrontement homérique entre les champions .Très bon Charles Louis FONTENAY, La Soie et la chanson (1956) Moyen. Un peu naïf Daniel F. GALOUYE, Diplomatie éclair (1959) Ton humoristique , transposition de la mondialisation à l'échelle galactique mais c'est tout de même très bavard Andrew J. OFFUTT, Blacksword (1959 ) Politique et diplomatie galactique , comment imposer la démocratie par la magouille .Amusant mais un peu long Chad OLIVER, le Vent du nord (1956) Sur la mentalité colonisatrice Moyen Robert SHECKLEY, Permis de Maraude (1954) Fable humoristique .Un peu trop long et lourd.Cordwainer SMITH, La Planète Shayol (1961) Magnifique nouvelle imaginant un bagne digne de Dante.L. Ron HUBBARD, Quand montent les ombres (1948) La Terre en décadence et ses colonies Médiocre Poul ANDERSON, le Seigneur des dix mille soleils (1951) Même thème que la précédente Moyen .
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La Grande Anthologie de la Science-Fiction, 1° série, a structuré à l'époque de sa parution (1974) ma connaissance de cette littérature. La série comprenait 12 volumes. Chacun d'eux contient une sélection de nouvelles de l'âge classique de la SF anglo-américaine, les années 1940 à 1960, illustrant un thème, avec une introduction mettant ce thème en perspective et un dictionnaire des auteurs. L'outil parfait pour découvrir la SF, avant de passer à des auteurs plus modernes.
Aujourd'hui, la série reste un très bon résumé de cette période qu'on qualifiait parfois d'âge d'or, pour des raisons qui pourraient être approfondies sur le plan sociopolitique (pour ceux que cela intéresse, je n'en suis pas). Je crois que la plupart de ces nouvelles restent agréables et intéressantes à lire. Elles disent aussi beaucoup de choses sur l'imaginaire étatsunien du quart de siècle 1940-1965. Imaginaire qui a influencé celui des Européens, surtout à l'Ouest, bien entendu.
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Une passionnante revue de la science-fiction de l'âge d'or en une série de volumes tous autant indispensables l'un que l'autre. On retrouve ici bon nombre des plus intéressantes nouvelles du genre, parfaite introduction au genre.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La Soie et la Chanson.
[ Dans certains avenirs possibles, l'homme a perdu. Il est devenu, au moins sur quelques mondes, l'esclave d'extraterrestres. Ce sont là les hasards de l'exploration et de la colonisation. Mais le folklore peut porter au travers des générations et au-delà des mémoires individuelles, le souvenir d'un passé meilleur et la promesse d'une libération. ]
( . . . )
Il était sorti du domaine de Wiln. Il foulait la poussière de la route de Falklyn.
Que faire maintenant ? S'il allait à Falklyn, il serait capturé et ramené au château de Wiln. S'il allait dans l'autre direction, le même sort l'attendait. Les humains isolés étaient facilement repérés. Fallait-il rebrousser chemin maintenant ? Il lui eût été facile de regagner le champ des hommes en faisant à rebours le même trajet, et il aurait eu la perspective d'innombrables nuits à passer dans le camp des femmes, lequel lui eût été facilement accessible après cet essai concluant.
Mais il y avait Snuk à considérer.
Pour la première depuis qu'il s'était échappé du champ des hommes, le zizo parla : " Viens avec moi vers la liberté, humain ", dit-il.
Il s'envola en suivant la route, dans la direction opposée à Falklyn, et se posa dans la poussière pour attendre Alan. Après un court instant d'hésitation, Alan le suivit.
Les lumières du château de Wiln brillaient faiblement sur sa gauche, au bout de l'allée bornée de ttornots. Elles s'éloignèrent et disparurent derrière une colline. Le zizo voletait devant lui, réglant son allure sur son trot léger.
La résolution d'Alan commençait à faiblir lorsqu'une silhouette se matérialisa à côté de lui dans l'obscurité. Une main humaine se posa sur son bras et une voix féminine dit : " Je commençais à désespérer d'en voir venir d'autres du château de Wiln. Active un peu petit. Nous avons un long chemin à faire avant l'aube. "
Ils soutinrent toute la nuit un trot rapide, le zizo montrant le chemin comme une luciole géante. Lorsque, vers l'est, l'aube teinta le ciel de gris, ils avaient atteint les montagnes à l'ouest de Falklyn et commençaient leur ascension.
Quand Alan put voir distinctement celle qui l'avait guidé dans la nuit, il pensa un instant avoir affaire à une Hussir d'une taille exceptionnelle. Elle portait, à la manière des Hussirs, la tunique vague ouverte sur le devant et le pantalon bouffant. Mais il ne lui voyait pas d'oreilles pointues ni de queue. C'était une fille de son âge.
C'était la première humaine qu'il voyait entièrement habillée. Alan la trouva plutôt ridicule et éprouva en même temps un léger dégoût, comme devant un sacrilège.
Ils passèrent un col étroit et débouchèrent dans une profonde vallée. Ils ralentirent l'allure et se mirent au pas. Pour la première fois depuis qu'ils avaient quittés les environs du château de Wiln, ils pouvaient parler autrement que par phrases courtes et décousues.
" Qui êtes-vous et pourquoi m'emmenez-vous ? " demanda Alan. Dans la froide lumière de l'aube, il commençait à se demander s'il avait été bien inspiré de fuir précipitamment le château.
" Je m'appelle Mara, dit la jeune fille. Tu as entendu parler des humains sauvages ? J'en fais partie et nous vivons dans ces montagnes. "
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