AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,36

sur 229 notes
J'étais partie à la librairie pour acheter le «Turqueto» dont j'avais lu beaucoup de bien sur Babelio. Hélas ils ne l'avaient plus. Je suis revenue avec «Prince d'orchestre». Hélas !
La force du destin ne nous conduit pas toujours vers les meilleures choses.
Deux parties dans ce livre. Un avant, plutôt plaisant ; on se laisse charmer par Verdi, on s'émeut à l'écoute des Kindertotenlieder de Malher interprétés magnifiquement par Fischer-Dieskau( pour ceux que cela intéresse, l'interprétation de Kathleen Ferrier est pour moi la plus bouleversante ) ; et un après qui correspond au dérapage de l'histoire elle-même et qui se termine par un trio surprenant et selon moi des plus grotesques. Si le tempo des chapitres n'avait pas été si rapide, je pense que j'aurais laissé tomber en plein après.
Chat échaudé craignant l'eau froide, le problème maintenant est, que je n'ai plus très envie de lire « le Turqueto».
Commenter  J’apprécie          132
J'ai bien aimé le début du roman avec la présentation de ce chef d'orchestre qui s'auto-qualifie de prince puisque absolument TOUT lui réussissait. Puis il a rencontré le Mal sous l'aspect de gens richissimes qui utilisent, en partie, leur vaste fortune pour faire le mal; nous assistons à la déchéance de ce prince du monde de la musique, déchéance en partie due au poker. J'ai trouve que la chute était un peu trop dure, impitoyable.
La thèse du roman profère que les blessures d'enfance sont à peine enfouies sous le derme, prêtes à resurgir si l'on gratte un peu...
Je retrouve un certain parallélisme avec quelques livres de la canadienne Nancy Houston, qui traitent aussi des blessures de l'enfance et de l'enfantement.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
Commenter  J’apprécie          20
Je referme ce livre partagée et dubitative.

Plutôt fan des précédents romans de Metin Arditi, j'en ai entamé la lecture avec grand plaisir, car ce chef d'orchestre, beau, doué, adulé, vaniteux, parfaitement détestable, promettait une belle réflexion sur la célébrité et l'égo.
Les pièges de la vanité et de la gloire peuvent anéantir un individu.
Et ce fut une descente aux Enfers...

La suite nous entraine dans la folie et le désenchantement.
Le processus psychologique de la pathologie narcissique est intéressant, par la quête de rédemption et le désir forcené de s'aimer et d'être aimé. Mais je n'ai pas toujours suivi les désordres du jeu et du sexe et suis restée un peu sur ma faim concernant l 'élément fondateur remontant à l'enfance.

Roman noir donc, sombre et un peu glauque, par la présence de personnages secondaires ambigus dont on s'interroge sur la nécessité dans la trame narrative.
Le tout s'apparente à un livret d'opéra dramatique, porté par des chapitres courts et nerveux, qui font monter le crescendo jusqu'au point d'orgue.

A noter au détour des pages, quelques personnages et lieux de la fille des Louganis et de Loin des bras, comme des passerelles vers d'autres histoires de Metin Arditi.
Commenter  J’apprécie          110
Voici un thriller très original...il est rare en effet dans ce genre de roman de connaître la fin de l'intrigue dès le prologue ! Mais voilà, le style percutant et efficace de l'auteur et la force de l'histoire vous emportent au fil des pages et le suspence y demeure très présent.. La passion et la puissance de la musique, très présente dans le livre, y contribuent également fortement. La chute inexorable du grand chef d'orchestre au sommet de son art est parfaitement rendue avec toute la fragilité humaine lorsqu'elle est confrontée à la gloire ou à l'argent facile...Ai moins apprécié le rapprochement physique et amoureux du personnage principal avec le couple d'homosexuelles mais je recommande tout de même cette lecture à ceux qui recherchent ce genre de littérature...
Commenter  J’apprécie          10
Un chef d'orchestre célèbre et caractériel vit, à la suite d'accrochages avec ses musiciens et avec ses proches, une descente aux enfers qui le conduira à retrouver sa vocation première et contrariée de compositeur, après être devenu addictif aux jeux de hasard. Sûr de lui, orgueilleux et méprisant, il ne se laisse toucher que par les "Kindertotenlieder" de Mahler pour des raisons qui nous sont dévoilées petit à petit.
Aimant la musique classique (Mahler en particulier) je n'ai pourtant que très modérément apprécié ce livre, fort mal écrit (de cette écriture rapide et efficace qui m'a rappelé un peu celle du Code Da Vinci), et qui m'a mis passablement mal à l'aise, l'intrigue m'ayant paru assez superficielle voire absurde, la musique mise à des sauces indignes d'elle (n'est pas Proust qui veut), et la fin à la limite "grand guignol". le point positif : quelques bonnes remarques sur le métier de chef d'orchestre et ses rapports avec ses musiciens.
Un livre qui se lit vite, certes, et se termine avec soulagement. Dommage : Mahler et Rückert méritaient mieux que cette récupération mélodramatique sans grand intérêt.
Commenter  J’apprécie          231
C'est livre qui se lit assez vite, malgrè que l'on soit un l'univers musical ; les chapitres qui décrient les concerts, dirigé le maitre n'est pas rébarbatif ; la novice que je suis, en la matière, m'ont laissé des moments d'incompréhension, mais cela ne gène pas.
Quand le maitre dirige son orchestre, on lit des passages plus techniques mais cela sont peu nombreux ; car très vite, Alexis paye pour son orgueil et sa carrière dégringole aussi vite, qu'il est devenu un prince d'orchestre.
Malgré ses épreuves, il restera un homme fier et odieux ; le lecteur est, à la fois outré et heureux de son malheur.
J'ai bien aimé cette lecteur qui parle du hazard de la vie, et de sa justice ; la fin apporte un moment de bonheur et une morale reconfortante.
Commenter  J’apprécie          50
Il a tout pour réussir dans la vie : une épouse toute entière dévouée à sa carrière, une mère qui l'adule et le regarde avec une admiration sans borne, une vie de luxe, la reconnaissance de ses pairs, un art qu'il maîtrise à la perfection, un public à son pupitre, des musiciens suspendus à sa baguette….et pourtant, la chute ne fait que commencer, et c'est à se demander jusqu'où elle va le mener.

Kandilis cache avec un l'orgueil démesuré, et des manières cassantes, et destructrices ses blessures profondes qui le conduiront aux abîmes.

Metin Arditi connait la musique, et surtout son milieu ; Pour diriger à la destinée d'un orchestre de grande renommée, il sait les petites et les grandes faiblesses des artistes. En fin connaisseur, il déchiffre avec minutie et rigueur l'âme de cet homme infect et si terriblement humain.
En dépit de son antipathie notoire, et de la terreur qu'il aurait pu m'inspirer si je l'avais eu face à moi, Metin Arditi est parvenu à me rendre ce chef aimable d'une certaine façon, et attachant dans sa laideur. Comment ne pas souffrir avec lui lors de l'exécution de la 9ème de Beethoven ?
Il signe, ici, un roman bien noir, en choisissant de montrer les aspects peu glorieux du milieu. Mais comment lui en vouloir, lui qui sait si bien évoquer, les compositions qui jalonne le parcours de Kandilis, et qui m'ont accompagnées tout au long de ma lecture.

La musique est une maîtresse exigeante ; elle demande travail, humilité, et respect. le musicien n'est là que pour la servir.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          91
C'est l'histoire d'Alexis Kandilis, génial chef d'orchestre très connu mais complètement blasé. Un jour, il vexe par orgueil un musicien pendant une répétition. C'est le début d'une descente aux enfers.

Prince d'orchestre est un roman à éviter si vous êtes déprimés. C'est le portrait implacable d'un chef d'orchestre égocentrique, dont l'entourage, dépeint au vitriol, est systématiquement intéressé et qui n'aime même plus la musique. La statue sur la couverture et le prologue nous préviennent avant même de commencer le roman que celui-ci va mal finir. Heureusement, le style de Metin Arditi parvient à maintenir l'intérêt durant tout le livre, qui est du reste assez court. Mais, à mon grand regret, la musique demeure peu présente dans le texte, à l'exception de beaux passages sur les "Chants des enfants morts", de Mahler, qui obsèdent Alexis. Seul le personnage de Menahem m'a donc réellement touché, réveillant mon intérêt à la fin de l'ouvrage.

Un roman qui aurait pu être intéressant, mais n'est pas assez abouti pour maintenir l'intérêt. du même auteur, lisez plutôt le Turquetto.
Commenter  J’apprécie          10
A l'inverse des éloges et des commentaires dithyrambiques sur ce court roman qui se lit en très peu de temps, compte tenu de sa structure et tout petits chapitres, (ce qui perso m'agace toujours un peu...) ... je n'ai pas du tout aimé « Prince d'orchestre ». le personnage est plat, l'intrigue est facile, les effets prévisibles. le lecteur reste malheureusement sur sa faim par rapport à toutes les questions qu'il se pose sur le héros, son histoire, son passé, ses secrets, son décor, rien de tout çà n'étant creusé. Les personnages secondaires sont bâclés, inachevés ou inexistants. Tout est facile et convenu dans cet personnage, fort antipathique d'ailleurs, que rien n'attache au lecteur, et dans tout ce qui lui arrive, depuis le malheureux incident jusqu'à la chute trop programmée et les tentatives de retour... Aucune imagination, aucune inventivité, aucune surprise – bon certes un auteur n'est pas obligé de faire dans le suspense et dans l'imprévu, loin de là...
Quant au clin d'oeil aux autres productions du même auteur, elles n'apportent rien et il y a même là me semble-t-il un coté un peu prétentieux.
Je ne fais pas dans l'indulgence, mais la facilité ne passe pas.
Commenter  J’apprécie          40
Après avoir lu le Turquetto et entendu l'auteur parler de son dernier roman je me suis précipitée sur celui ci.J'aime beaucoup le style de cet auteur et le thème de Prince d'orchestre réunit de très bons ingrédients pour faire un grand roman: des personnages très forts, un tempo parfait pour nous empêcher de refermer le roman.Par contre comme pour le précédent je trouve que la fin aurait pu être mieux.A conseiller aux amateurs de musiques pas trop pudiques.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (409) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1085 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}