Moi, Lorenza, alias Serafina Cagliostro

Tout d'abord, je remercie chaleureusement les éditions Chèvre feuille étoilée et l'équipe Babelio de m'avoir permis de découvrir ce livre en avant-première (sortie officielle prévue le 12 novembre 2015).

J'ai découvert ce titre au détour d'une masse critique. Comme j'aime beaucoup L Histoire, je me suis laissée tenter par ce titre dont le résumé m'intriguait puisqu'il mettait en avant une version de l'histoire peu exploitée et sujette à caution puisque comme nous le savons tous, ce sont les vainqueurs qui rédigent L Histoire et non les vaincus.

J'ai donc été très déconcertée lorsqu'en ouvrant mon livre, j'ai commencé ma lecture par un avant-propos de l'auteur dans lequel on apprend, tout d'abord, que l'histoire est plus que romancée, aucun journal n'ayant jamais été trouvé puisque Serafina était vraisemblablement analphabète... ; ensuite, à travers un style assez lourd, plusieurs dates et noms de personnes que le lecteur est supposé connaître pour pouvoir comprendre l'histoire. Autant le dire tout de suite, je suis tombée de haut et j'étais très déçue. D'abord, je me suis senti lésée puisqu'il y a pour moi, mensonge sur la marchandise, la quatrième de couverture ne laissant pas penser une seule seconde que l'histoire est totalement montée de toutes pièces, puis parce que le style de départ n'avait rien d'enchanteur.

Malgré tout, j'ai poussé ma lecture plus avant, car je considère que c'est la moindre des choses lorsqu'on reçoit un livre en partenariat.

Malheureusement, la suite du roman n'a pas réussi à me faire avaler ma déception. Je n'ai été ni séduite par le style de l'auteur qui reste fade et lourd par endroits, ni par le récit. En effet, la romancière prend beaucoup de liberté d'écriture avec L Histoire, et pas seulement avec ses propres personnages... Quant à l'héroïne qu'on attendait femme du monde, elle est d'une rare niaiserie et son journal intime est inintéressant au possible. C'est lent, c'est mou, c'est faux... Bref, c'est ennuyeux.

Je suis vraiment navrée de faire une critique aussi négative sur un livre reçu dans un tel cadre, mais j'espère au moins qu'elle sera prévenir d'autres déceptions similaires à la mienne et orienter ce titre vers des personnes qui recherches un roman et non, un récit historique romancé.
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Je pensais, naïvement, lors de mon achat, qu'il s'agissait là d'un véritable journal intime, d'un document historique avéré et non pas, comme on le découvre dans l'introduction, une oeuvre de fiction s'inspirant ici et là, de fait plus ou moins réels. Ce n'est pas une lecture que je vais retenir, car, et c'est bien dommage, on tourne un peu en rond. C'est redondant, long, sans grand intérêt.
Le début était pourtant encourageant, j'ai apprécié les premiers chapitres lorsque l'on découvre la situation de la prétendue Comtesse, enfermée à la Bastille. J'ai également été très surprise car j'ignorais que cette prison était aussi agréable pour les personnes de haute naissance ! Et ça, au moins, c'est un fait vérifiable.
Si effectivement Lorenza/Serafina semble être une femme intelligente, cultivée au début lorsque nous faisons sa connaissance et qu'elle même croise son voisin de cellule, Le Marquis de Sade, avec lequel elle joue à l'innocente et pure jeune femme.
Au fur et à mesure, la déception est grande, elle s'avère un peu... cruche, idiote, lente, avec des raisonnements limitées, et beaucoup trop axés sur les pouvoirs divins...
Il ne se passe pas grand chose, elle attend, elle subit et c'est à peu près tout !
Cette femme est une menteuse qui se cache derrière les agissements et sa soumission à son époux pour justifier ses actes comme, par exemple, s'être prostituée afin d'arnaquer.
Je n'ai pas compris grand chose à toute l'histoire sur la franc-maçonnerie dont il est question, avec les loges, les rites égyptiens etc.. c'était trop peu développé !

Donc c'est une lecture décevante, un achat regretté même s'il y a, heureusement, quelques passages, quelques phrases intéressantes.

Ce livre n'a pas été une déception mais il s'en est fallu de peu. Déjà on s'attend à un journal intime, je me doutais bien que c'était une invention de l'auteur, mais ce n'est pas dit dans le résumé, ce qui peut faire passer le livre pour une imposture. Connaissant les théories sur Serafina, je n'ai pas eu cette déception. Seuls quelques événements et moments amusant ont parfois relevé ce récit ennuyeux. le style de l'auteur est parfois un peu lourd, mais le plus gros problème de ce roman est que si on ne connaît pas un minimum l'Histoire de France et les personnages de l'époque dont ceux mêlés à l'affaire du collier, on est vite, mais alors très vite perdu. Ce qui n'a pas été mon cas, et qui par conséquent, n'est pas le problème que j'ai eu avec ce roman. Mon problème est que Lorenza qui est devenue Serafina, pouvait peut être donner le change dans le monde, mais elle ne le donne certainement pas dans les écrits. Ce journal intime ressemble plus à celui d'une adolescente qu'à celui d'une femme qui fréquente les plus grands des royaumes qu'elle visite. le ton qui se voudrait affecté, parait niais et enfantin. J'ai parfois eu envie de la secouer, et de lui dire d'ouvrir les yeux et de grandir. J'ai néanmoins passé parfois de bon moment, comme celui où elle rencontre le marquis de Sade à la Bastille, et le fait qu'elle s'amuse qu'on la considère comme pure et innocente. Un ouvrage qui se laisse lire, mais qui tombe à plat coté passionnant et intense. le ton m'a paru lent et ennuyeux par moment, les seuls moments qui sont intenses sont ceux du récit de leur fuite. Même si le récit de faits historiques pourrait attirer des passionnés d'histoire de France qui connaissent les personnages, comme moi, la plongée dans les pensées de cette adulte niaise et ennuyeuse de cette femme rend le livre pesant.
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Parce qu'il s'agit d'un livre reçu par Masse Critique et d'une petite maison d'édition dont je connais plusieurs livres, j'aurais voulu aimer cette lecture. Sauf que j'ai eu envie de terminer vite pour commencer un autre livre et que je me suis demandée tout le long quel était l'intérêt de suivre les jérémiades d'une femme d'illuminé-magouilleur... Les considérations historiques en début et en fin m'ont semblé s'adresser à des personnes ayant déjà des connaissances - l'avalanche de noms inconnus m'a perdu - et la forme de journal m'a paru trop artificielle...
Cependant, ce livre m'a donné envie de relire les aventures d'Arsène Lupin avec la comtesse de Cagliostro qui m'avaient laissé le souvenir d'une héroïne plus intéressante.