Le Cycle de Fondation, tome 2 : Fondation et Empire

Cette fois ci, la Fondation se mesure à l'Empire.

L'univers s'est bien entendu encore développé depuis l'invention des solutions de Sheldon. Nous avons un Empire qui menace d'envahir l'espace entier. Et pour cela, Isaac Asimov nous compte cela en deux périodes. Tout d'abord, la période d'un aventurier, militaire de l'Empire, qui découvre la Fondation un peu par hasard et bien entendu, veut que l'Empereur l'envahisse (pour la fortune et la gloire bien entendu). Or, à Fondation, ils sont très confiants vu que les crises Sheldon montrent qu'envers et contre tout, Fondation gagne. Mais c'était sans compter la seconde période qui voit l'émergence du Mulet, une espèce de mutant qui peut influencer le psychique des gens.

Or, celui là va émousser la trop grande confiance en soit de la Fondation, la première, celle qu'on voit tout le temps. La résistance s'organise mais tout le monde passe régulièrement à l'ennemi sans comprendre pourquoi. Et c'est ce qui désarme tout le monde car l'apparition de Sheldon donne, certes une réponse, mais pas vraiment celle attendue.


Alors la question est : le plan Sheldon fonctionne-t-il ?

Les membres de Fondation ont une confiance aveugle dans le plan Sheldon. En effet, dès qu'une crise apparaît, un hologramme explique tout et la Fondation sort victorieuse, quoiqu'il arrive. Aussi, les gens sont plutôt détendus à l'approche du Mulet. Comme ils étaient détendus lors de l'approche de l'Empereur. Jamais ils ne se doutent que leur toute puissance. Et Sheldon l'avait compris et l'avait intégré dans ses calculs. Aussi, rien dans la réponse qu'il a donné ne correspond à la situation actuelle pour la Fondation.

Privée de la confiance en son mentor, elle s'effondre littéralement, comme un château de cartes, et Asimov a le génie de nous décrire tout cela admirablement. Les rouages de sa science inventée pour l'occasion de cette saga sont merveilleusement bien huilés.

C'est pour cela que je vous dis à bientôt à la recherche de Fondation
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La religion n'apparaissant pas comme un système d'expansion fiable, c'est par le commerce que la Fondation de Terminus est en train de se développer dans son "petit" bout de galaxie, bien loin de la capitale de l'Empire galactique pourrissant : Trantor...


Pourtant, l'Empire se rappelle au souvenir de la Fondation. Une expédition militaire se prépare, commandée par un amiral ambitieux... que se passera-t-il pour la Fondation ?


Mais plus important encore : se pourrait-il que Hari Seldon se soit trompé ? le grand psychohistorien aurait-il fait une erreur de calcul ou y aurait-il une faille dans son fameux "plan" prévu pour la Fondation ? Et si la réponse était "Oui", comment cette erreur se matérialiserait ?


Vous savez où trouver les réponses !

Il existe des oeuvres qui nous font voyager dans un autre monde. Cette suite continue sur sa lancée et délivre les fondations d'une épopée magistrale. Une affluence de personnages, de lieux, de courants, de réflexion nous entraîne toujours plus loin aux confins de l'espace. Je me suis donc délecté et laissé transporter à des parsecs de mon canapé. Et j'ai été très surpris à la fin de ce livre, où l'onomatopée « oh » s'échappa de moi par mégarde…

La fondation, désormais dominée par les marchands, continue à déjouer les crises Seldon. Mais un jour, un redoutable adversaire semble remettre en cause les lois de la psychohistoire et menace de conquérir la fondation. Parmi les résistants, ce sont Toran et son épouse, Bayta, qui sont à l'honneur dans ce tome, à la fin duquel un enjeu majeur apparaît, trouver la seconde fondation.
Toujours aussi bien écrit, dans un style sans fioritures, ce deuxième tome est captivant.

Quand on commence le cycle on ne peut plus s'arrêter !

Génial.... comme le 1

Le deuxième tome du cycle Fondation se déroule plusieurs générations après la fin du premier.
Le plan Seldon se poursuit.
Mais comme tout plan dans la vie, même si tout est calculé et mis en place pour un futur lointain, n'importe quel imprévu peut survenir dans le présent et tout chambouler.

À peine commencé que je l'ai terminé… le cycle de Fondation a un sacré pouvoir hypnotique. J'ai rarement lu d'histoire aussi brillamment construite.

Bien qu'il y ait tout un tas de personnages qui se succèdent, je trouve ce choix parfait car ils concourt au sentiment que l'humain est peu de chose face à la grande Histoire, même s'il laisse une marque, influence le cours des événements, ou jouit d'une popularité qui rayonne à travers le temps, il n'est que la petite partie d'un tout, sans en être au centre.

Les intrigues et conflits politiques sont tout aussi palpitants dans ce second tome que dans le premier. Il me tarde de lire la suite car arrivé à ce stade, tout un tas de théories nous viennent en tête !

Le premier livre du cycle "Fondation" est composé de cinq nouvelles, dont quatre publiées individuellement entre 1942 et 1944. Ne vous laissez pas abuser par ces dates. le roman n'est en rien daté et se lit encore aujourd'hui avec bonheur. C'est donc un classique, une oeuvre qui peut plaire à bien des générations. Elle est au départ clairement inspirée par les historiens et sociologues de son temps. Dans un empire galactique qui comprend un million de mondes habités, tous peuplés exclusivement par des humains (pour comprendre pourquoi, lire un autre roman d'Asimov, "La fin de l'éternité") ,Trantor, un monde capitale qui ne constitue plus qu'une gigantesque cité, dicte sa loi à tous. Un universitaire qui y réside, Hari Sheldon, développe une nouvelle science: la psychohistoire, qui permet, grâce à la loi des grands nombres, de prévoir le devenir historique de l'humanité. A sa surprise, ses équations prédisent la chute de l'empire et une période de sauvagerie de trente mille ans. Ses travaux inquiètent le pouvoir qui le met en accusation, sans savoir que le scientifique a prévu cette action et va se servir de son procès pour obtenir ce qu'il veut: une chance de raccourcir cette longue période de décadence à un millier d'années.

Retour sur le deuxième tome du cycle de Fondation d'Isaac Asimov. Si vous n'avez pas lu mon retour sur le premier tome de Fondation, je vous invite à y jeter un oeil.

Alors que je vous disais de ce premier tome qu'il s'agissait d'une suite de nouvelles, ce qui était assez logique, vu que dans l'idée, nous étions encore proche du point de rupture, le deuxième est structuré un peu différemment : autour de deux moments stratégiques de l'histoire de la Fondation.

Pour le coup, Fondation n'est pas une série que je trouve simple à lire dans le sens où, pour moi, l'histoire prévaut à tous les autres éléments qui se mettent à son service. Ici, pas de personnages attachants présentés dans la longueur pour d'autres objectifs que convenir à l'histoire qu'Isaac Asimov veut nous raconter.

Mais une fois qu'on sait cela, qu'on s'habitue à cela, je trouve que c'est agréable. C'est une lecture qui change des romans habituels et qui nous tort le cerveau. Et j'aime ça : essayer d'imaginer comment les crises Seldon vont se terminer, ce qui se cache derrière les nombreux personnages, l'impact que tout ça aura sur la Fondation et le pourquoi d'une crise.

Sincèrement, je suis ressortie de cette lecture avec une satisfaction infinie : celle d'avoir deviné dès le début de la deuxième histoire l'identité du grand méchant : Le Mulet ! Alors vous me direz peut-être que je ne suis pas la seule, mais ce n'est pas grave, moi, ça me satisfait !

En quelques mots : ce deuxième tome se lit beaucoup plus facilement que le premier. Maintenant qu'on connait plus ou moins les tenants et aboutissants de l'histoire, qu'on suit un peu plus l'idée des crises Seldon, comme les personnages, on essaie de comprendre, sans que pour autant, cela n'ait d'impact sur l'histoire que nous lisons. C'est une des forces du livre de nous pousser à vivre les même interrogations, doutes, tourments et inquiétudes que les personnages.

Maintenant, je compte bien regarder la série avant de lire le 3e tome, vous l'avez vue ?
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