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EAN : 9782811208172
456 pages
Milady (24/08/2012)
3/5   36 notes
Résumé :
Alethea, fille de Mr et Mrs Darcy, a fait un mariage désastreux avec un homme dont les manières charmantes dissimulent une nature exécrable. Faisant fi de toute prudence, elle fuit le domicile conjugal, déguisée en homme. Accompagnée seulement de Figgins, son admirable servante, elle se met en route pour Venise dans l’espoir de trouver refuge chez sa soeur, Camilla.
En chemin, elle rencontre Titus Manningtree, parti sur les traces d’un tableau du Titien dérob... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Dans le cadre du challenge organisé sur le blog d'Alice pour célébrer les 200 ans d'Orgueil et Préjugés de J. Austen, je me suis (malheureusement) attaquée aux « Aventures de Miss Alethea Darcy » d'Elizabeth Aston.
Ce deuxième tome se focalise sur Alethea , la dernière des cinq filles Darcy.

Le récit commence sur la fuite d'Alethea de l'enfer de son domicile conjugal, déguisée en homme, en compagnie de sa fidèle femme de chambre, Figgins. Elle souhaite rejoindre sa soeur Camilla à Venise. S'ensuit un voyage plein de péripéties de l'Angleterre à L'Italie, en passant par la France. Pendant son périple, elle rencontre d'autres personnes plus ou moins fréquentables issues de la haute société anglaise, et notamment Titus Manningtree, gentleman bourru au coeur noble.

Certes, ce deuxième tome est « moins pire » que le premier, mais franchement, E. Aston aurait tout intérêt à ne pas préciser que ses écrits sont inspirés d'Orgueil et Préjugés, car on ne peut s'empêcher de se demander quelles sont les corrélations entre les deux récits, si ce n'est qu'elle utilise le nom Darcy et fait de rapides allusions à certains personnages.
Aucune finesse dans l'analyse, aucune surprise dans le développement du récit, aucune légèreté, le style est redondant, les situations sont invraisemblables, limite graveleuses si on tient compte de l'époque à laquelle est censé se dérouler le roman.

Les côtés positifs ? E. Aston s'attache à dénoncer la condition féminine étriquée des jeunes filles de bonne famille au XIXe siècle, mais on peut cependant lui reprocher de le faire sans aucune délicatesse ni subtilité. Et si on fait fi de tout rapprochement avec le célèbre roman austenien, on peut se dire, peut-être, que c'est un roman sentimental divertissant qui a le mérite de ne pas torturer l'esprit… Peut-être qu'on peut se dire ça…
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Elizabeth Aston est une auteure britannique passionnée par Jane Austen. Elle a d'ailleurs étudié à Oxford avec Lord David Cecil, un des biographes les plus célèbres de cette dernière.

J'avais déjà eu l'occasion de découvrir Les Filles de Mr Darcy, la suite qu'elle avait imaginée à Orgueil et préjugés. Et franchement, je dois avouer que j'avais été déçue. Tout d'abord, parce que je n'avais pas retrouvé mes héros préférés, exilés pour une mission diplomatique à Constantinople.Et ensuite, parce que l'intrigue me semblait cousue de fil blanc.

Aussi, lorsque ce roman est sorti, je me suis dit que je me plongerai pas dedans. Et puis,, des avis positifs et la magnifique couverture m'ont convaincue.

Il faut oublier que cet ouvrage est censé être une suite de l'oeuvre la plus célèbre de Jane Austen. Hormis le nom de Darcy, cette intrigue n'a vraiment rien en commun avec celle de mon écrivain préfèré.

J'ai trouvé que l'histoire était une fois de plus cousue de fil blanc. Comme dans toute romance, on se doute très vite de la conclusion.

Mais la construction, qui alterne entre le points de vue d'Alethea et de Titus Maningtree, apporte un rythme intéressant et permet au lecteur d'avoir une meilleure vue d'ensemble.

Les personnages m'ont semblé plus fouillés. J'ai eu un vrai coup de coeur pour Alethea, une jeune fille qui cherche à tout prix à se débarrasser du carcan de la société. le fait qu'elle se travestisse en homme, tout comme sa fidèle Figgins, protagoniste également attachante, souligne le contraste entre la condition des femmes et des hommes à cette époque. Alethea ne cesse de nous répéter au fil des pages la liberté qu'elle ressent à être ainsi déguisée. de même, son habit comme les raisons de sa fuite amènent Titus à réfléchir sur la place des femmes.

"Non, mais les choses étaient différentes pour un homme. Une existence dénuée d'aventures hasardeuses et de péril devenait pénible, et même s'il ne ressentait plus le désir effréné d'attaquer un ennemi à la guerre, il aspirait encore à une vie pleine de défis et de vives émotions. Ces dames faisaient face à leurs propres risques; ceux de l'accouchement et de la maladie, et peut-être, celui des désaccords conjugaux"

Ce discours sur la condition féminine au début du 19ème siècle constitue un des points forts de ce roman. Tout comme le sens de la reconstitution qui semble habiter Elizabeth Aston tout au long des pages. J'ai eu l'impression d'apprendre beaucoup de choses sur l'existence et les moeurs des artistocrates anglais fortunés de cette époque, sur l'impact de Waterloo sur les gentleman de la haute société, sur le marché de l'art (les pillages en Italie des Titien, Tintoret...), sur Venise, sur les voyages dans les Alpes, facilités par la route construite par Bonaparte....

Bref, vous l'aurez compris: ce livre n'est pas doté d'une intrigue complexe mais il permet de se divertir tout en s'instruisant.
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Je suis dans une période durant laquelle j'ai envie de découvrir des récits prolongeant l'univers d'Orgueil et Préjugés en espérant tomber un jour sur la perle rare. Malheureusement, ce ne sera pas encore avec celui-ci...Pourquoi ?
Le premier point est un peu de ma faute : je me suis retrouvé noyée dès le début du récit sous un déluge de noms et de situations maritales qui ne me parlaient pas du tout, à tel point que je me suis demandé si je n'avais pas loupé un tome 1. Après quelques recherches, il s'avère que c'est le cas. Donc, afin d'éviter une entrée en matière délicate, je pense qu'il vaut mieux lire le premier tome avant celui-ci, même si les critiques ne l'encensent pas..
Une fois passée ce petit moment de flottement, j'ai réussi à m'intéresser aux aventures de Miss Alethea. Ce n'était pas sensationnel mais ce n'était pas désagréable non plus. Cependant, je ne vois pas l'intérêt de présenter cette histoire comme une "suite" à Orgueil et Préjugés. En effet, mises à part quelques mentions des noms et de la situation actuelle des parents Darcy, on ne retrouve rien d'intéressant qui puisse éveiller l'intérêt d'un lecteur souhaitant retrouver l'univers de l'oeuvre de Jane Austen. C'est dommage, mais je ne peux m'empêcher de penser que si les Darcy avaient fait leur apparition ils n'auraient pas été à la hauteur des originaux. En effet, si l'auteur leur avait réservé le même traitement que celui infligé au personnage du Colonel Fitzwilliam je n'aurais vraiment pas apprécié ma lecture (à vrai dire, pendant 1/3 du roman, je me suis demandé si ce Mr Fitzwilliam n'était pas une invention de l'auteur.)
Enfin, concernant la romance, je ne peux m'empêcher de penser que celle-ci a été bâclée durant la fin du roman. Sa mise en place était loin d'être désagréable mais sa fin en queue de poisson peut laisser un sentiment amer mais également d'étonnement

Pour conclure, un récit qui n'est pas désagréable mais qui ne gagne pas du tout à être rattaché à l'oeuvre originale de Jane Austen. L'auteur aurait mieux fait de raconter cette histoire sans l'intégrer à un univers qui lui échappe. D'ailleurs, si elle s'était sentie à l'aise avec celui-ci, elle n'aurait pas donné une présence fantomatique aux Darcy. Si elle avait proposé un récit original de A à Z, l'horizon d'attente du lecteur aurait été moins élevé et les critiques sûrement plus bienveillantes, mais il est vrai qu'il n'aurait pas attiré le client aussi facilement...
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Ce roman qui avait tout pour me plaire s'est avéré être une cruelle déception. La forme est mauvaise, le fond un peu moins, mais ce n'est franchement pas une réussite. La narration est laborieuse, (jamais je n'aurai cru pouvoir m'ennuyer en lisant un roman sentimental...), les paragraphes d'une platitude absolue et les dialogues redondants sont entrecoupés de phrases dont on se demande ce qu'elle font là du genre « Une mouette plana dans le ciel, comment pouvait-elle voler avec des ailes aussi molles ? » (A peu de choses près ça doit être ça^^)
Ce qui a priori m'intéresse, à savoir l'histoire d'amour, ne se profile que dans le dernier quart, et est expédié en vitesse à la fin, tout comme la « transformation » d'Alethea qui se contente de dire que les vêtements masculins sont plus confortables mais ne s'étend pas une seconde sur ses cheveux coupés courts, par exemple...
Il est fait mystère tout le long de l'histoire de la nature des sévices infligés à Alethea, mais quand on les apprend à la fin, je me suis dit : tout ça pour ça ? Pourquoi ne pas les décrire dès le début plutôt que de nous faire du suspens là où il n'y en a pas ?
Déjà dans « les filles de Mr Darcy » je me suis dit que l'auteur avait un problème avec l'homosexualité, mais là j'en suis sûre, et les incessantes réflexions d'Alethea ou des autres personnages sur les genres, les « vices » et la sexualité « déviante » m'ont fortement soûlée...
Quant aux « aventures », pour moi elles n'en portent que le titre, et tout ça ne méritait pas un roman.
Le seul truc sympa pour moi était l'évocation de Venise et de l'Opéra, mais c'est là encore abordé en vitesse. Pour les quiproquo homme/femme, mieux vaut relire Marivaux, et pour l'ambiance « Jane Austen », rien ne vaut l'original;)
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L'avantage dans ce deuxième volume, c'est qu'on voit très peu les personnages de O&P. Et donc, j'ai eu moins d'occasion de bondir en disant « mais c'est n'importe quoi !! », même si c'est encore arrivé quelques fois. (Chaque fois qu'on voit Letty, je ne peux m'empêcher de penser que jamais les Darcy n'aurait eu une fille comme elle ! Et son Mr Fitzwilliam ne me plaît pas du tout.) Comme l'ont dit la plupart des lecteurs, il est plus facile d' « oublier » que c'est censé être une suite d'un roman de Jane Austen, car on s'éloigne tellement de l'original qu'on finit par presque ne plus y penser. Et ce n'est pas un compliment. Encore une fois, j'ai eu l'impression que l'auteure utilise la renommée du nom Darcy et de Jane Austen pour faire vendre ses livres. Pour avoir autant écrit à ce sujet, je crois qu'Elizabeth Aston doit réellement avoir de l'admiration pour Jane, mais c'est bien mal lui rendre hommage que d'écrire des romans comme ceux-là. Et c'est dommage, parce que ce deuxième tome aurait pu être agréable sans cet aspect pseudo-austenien.

Maintenant que j'ai re-craché mon venin, je vais essayer de parler de l'histoire pour ce qu'elle est. le pitch, c'est qu'on est quelques années après la fin du premier tome (trois ans il me semble). Alethea, la benjamine de la famille, s'est mariée sur un coup de tête – et donc sans véritable attachement – à Mr Napier, un homme aux dehors agréables. Mais arrivée dans sa demeure à la campagne, Alethea vit un enfer. Se sentant acculée, elle décide de fuir la maison de son époux et s'en va rejoindre sa soeur Camilla, qui réside à Venise. Elle parcourt l'Europe avec sa femme de chambre Figgins, toutes deux déguisées en hommes. Dans le même temps, on suit Titus Manningtree, un homme dans la trentaine, célibataire, qui lui aussi entreprend de joindre Venise pour récupérer un trésor de famille, un magnifique tableau de Titien.

D'abord, les deux tomes peuvent se lire séparément. Pas besoin d'avoir lu le premier pour comprendre le deuxième. le début était un peu lent, j'ai eu du mal à démarrer. On apprend que petit à petit ce qui est arrivé à Alethea, et ça m'ennuyait, parce que ça me semblait assez clair malgré tout le mystère que l'auteure semblait vouloir en faire. C'est le plus gros défaut du roman : la prévisibilité. le caractère de Titus était limpide depuis le début, je savais comment il allait évoluer, et c'était la même chose pour Alethea. de ce fait, je pense que le roman était un peu trop long, cinq cents pages n'étaient pas nécessaires pour conter cette histoire.

C'est tout de même un roman d'aventures chic, comme il en existait beaucoup au XIXème siècle. Heureusement, Elizabeth Aston n'a pas fait comme les auteurs de cette époque, qui écrivaient des romans-fleuves ! Les rebondissements sont agréables, pas forcément attendus sans pour autant surprendre le lecteur de façon extraordinaire. J'ai bien aimé quelques nouveaux personnages, et surtout Lady Hermione et Mr. Hellifield, des amis de Titus. le changement assez fréquent de point de vue donnait un dynamisme bienvenu au roman. La fin était attendue, je n'en doutais pas une seconde, mais en même temps, qui en aurait voulu une autre ? Un regret quand même, que je mets en SPOIL :

Je conseillerais ce roman à ceux qui ne cherchent qu'une lecture divertissante, loin de la grande littérature, et qui ne sont pas fans de Jane Austen, parce qu'on ne retrouve rien de la grande dame dans ce roman.
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
-Ces Français se donnent des airs parce qu'ils ont érigé un ou deux palais grandioses, d'ailleurs sûrement utilisés comme prisons ou quelque chose comme ça. Regardez comment ils se sont débarrassés de ce pauvre couple royal! Et pour chaque immeuble cossu, il y a une rue pleine de taudis. Ah, ça! Et les rues ne sont jamais nettoyées, et on dirait qu'ils ne connaissent pas l'éclairage au gaz. Je préfère de loin Londres. Voilà une ville digne de ce nom, et les gens qui y vivent sont respectables contrairement à ces types sournois, qui vous escroquent dès qu'ils ont posé les yeux sur vous; pas besoin de parler leur langue pour s'en rendre compte, ça se voit dans leur regard.
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Videos de Elizabeth Aston (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elizabeth Aston
Vidéo enregistrée le dimanche 24 mars 2013 au Salon du Livre de Paris
Le succès des histoires d'amour ne se dément pas. Les destins guidés par la passion bercent plus que jamais notre imaginaire. Quels sont les différents genres de la littérature romantique ? La romance n'est-elle qu'une mode ? le règne sans partage des sentiments est-il un signe des temps ?
Conférence animée par Agnes CAUBET (www.lesromantiques.com) avec Elizabeth ASTON (Milady Romance), Cassandra O'DONNELL (J'ai lu), Karen HARROCH (blog Au Boudoir Ecarlate) et Valérie REVELUT (bloggeuse).
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