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sur 7425 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La servante écarlate (The Handmail's Tale de son titre d'origine, en anglais) est un roman écrit par la canadienne Margaret Atwood, publié en 1985 en anglais, puis traduit en 1987 en français. C'est un roman dystopique, qui a reçu l'année de sa sortie, le Prix Arthur C. Clarke (prix qui récompense le meilleur roman de science-fiction britannique). Il a également été adapté au cinéma en 1990 par Volker Schlöndorff.

Nous sommes dans un espace non identifié, où aucun pays n'est cité, plongé dans un futur plus ou moins proche mais dévasté. La pollution, les usines atomiques et toutes les toxines lâchés dans l'air ont eut raison de la fertilité des femmes. Maintenant, peu de femmes peuvent tomber enceinte, c'est pourquoi les seules encore fertiles sont remises aux mains de commandants, pour qu'elles les enfante. Habillée de rouge des pieds à la tête, elles ont comme devoir de se soumettre et de procréer, sous peine de terrible punition.
Defred va nous raconter son histoire. C'est une servante parmi tant d'autres dans la république théocratie de Gilead, gouvernée par des fanatiques religieux. Arrachée à sa famille, elle va être privée de liberté et de sentiments, obligée d'évoluer dans un monde clos et lugubre... Dans ce roman dystopique, Margaret Atwood dépeint une société devenue totalitaire, où les femmes sont réduites au rang de servantes, obligées, de surcroît, de procréer pour ne pas mourir ; elles sont donc devenues des esclaves.

Le style de ce livre fait penser au monde totalitaire de 1984 de George Orwell, deux sociétés différentes dans leurs pratiques, mais similaires dans leur mode de vie et leur fonctionnement. Toutes deux sont effrayantes, elles glacent le lecteur sur place grâce aux nombreux détails et à toutes les descriptions qui peuvent faire penser que ces deux mondes sont réels...

Grâce aux confessions de la narratrice Defred, nous partageons sa dure vie, plutôt son rôle dans cette cruelle société totalitaire. Contrairement à la vie qu'elle menait avant, elle est désormais privée de liberté, elle n'a plus de réelle identité, de famille... on l'a dépossédé de tous ses droits. le touchant récit qu'elle nous dépeint nous permet de nous immerger dans sa vie, de s'attacher à elle, et même de s'y identifier.

Durant toute la lecture de ce roman, un certain malaise était présent à chaque page. Outre le fait qu'il soit angoissant et terriblement étouffant, plusieurs réflexions peuvent remonter à la surface, notamment concernant le féminisme et le statut de la femme dans la société, mais également sur la liberté de sa propre personne.

Margaret Atwood a donc crée un monde unique, avec ses propres codes et règles : une très bonne idée de roman, qualifié aujourd'hui de roman d'anticipation.
C'est un livre incroyablement original et très touchant, une histoire que je n'oublierais pas de sitôt.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Etonnant !

J'ai essayé de regarder la série, mais j'ai décroché au bout de quelques minutes, tant l'entretien de l'héroïne avec la sorte de prêtre m'était ennuyeux... du coup, je m'attendais à devoir m'accrocher un peu pour "entrer" dans le roman, mais non, pas du tout, on est d'entrée de jeu catapulté dans le quotidien de Defred, puisque c'est le nouveau nom qui lui a été attribué, et au fil des événements, elle revient sur son passé et la mise en place du système dans lequel elle vit désormais par flahsbacks.

Première surprise donc, ce n'est pas ennuyeux du tout !

Comme j'avais quand même un peu peur de subir une déconvenue, malgré tout, j'ai demandé à ma grande fille, qui a vu et adoré la série, de me raconter la fin... Bon, deuxième surprise, du coup, le roman finit bien. Enfin, la narration se termine sur un point d'interrogation, on ne sait pas si Defred est emmenée par des gentils ou des méchants, c'est dans la dernière partie "notes historiques", qui fait partie intégrante du livre, qu'on le sait...

Un excellent roman et une dystopie très efficace !
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C'est l'histoire d'une jeune femme qui raconte comment son statut au sein de la société est passé en l'espace de quelques mois de celui de femme libre à celui de servante abusée et destinée à servir comme couveuse/ventre dans le but de faire perpétuer l'espèce humaine, décimée par la guerre.

Il s'agit d'un récit Dystopique noir qui dépeint le quotidien de cette femme où règne la terreur, la tyrannie d'un régime dictatorial dirigé par une caste de privilégiés.

Un roman admirablement bien écrit et qui fait froid dans le dos, mais non exempt de reproches. J'ai eu du mal à imaginer un changement sociétal aussi radical (et surtout en un laps de temps aussi réduit) passant d'un état démocratique très avancé à celui de dictature extrême. J'aurai préféré que l'auteur se penche un peu plus sur cette transition au lieu de la survoler en quelques pages seulement. Et surtout, pourquoi obliger une servante à être abusée alors qu'une simple insémination artificielle aurait fait l'affaire. Il me semble que cette technique existait déjà dans les années 80 au moment de la sortie du livre.

Bonne lecture à tous !

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Cela faisait un moment que je souhaitais lire cette dystopie de Margaret Atwood. Et elle est, je dois dire, assez terrifiante. Nous sommes à une autre époque. le monde a dégénéré puisque la fécondité a chuté jusqu'à n'être plus que présente chez un petit nombre de femmes.

Ce sont ces femmes le centre de l'histoire. Ces femmes sont enlevées, kidnappées de leurs vies de famille, leurs quotidiens. Vie qu'elles finissent par oublier. Et on parvient à leur faire accepter leurs destinées : faire don de leur fécondité à un Commandant et à son épouse lors d'un rituel glaçant au possible.

Nous suivons Defred que l'on sent se rebeller, se questionner, qui continue de penser à sa vie d'avant. Defred garde espoir. Mais comme toutes les autres femmes esclaves, elle doit elle aussi accomplir ses missions et se rendre chez les Commandants.

C'est un récit qui ne laisse vraiment pas indifférent et qui soulève beaucoup de questions. Est-il possible un jour d'en arriver là ? C'est un danger qui plane, qui interroge. le statut des Commandants et de leurs épouses leur accorde les pleins pouvoirs, sans que rien ne vienne les contrer. C'est assez rageant de les voir profiter de ses femmes soumises et livrées à leurs sorts.
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Quelle horreur, quelle clarté venant de la part de cette auteure célèbre. L'envie de lire ce roman m'est venue à la suite de la sortie de la série The Handmaid's Tale (série récente). J'ai vu et revu ces épisodes qui m'ont pourtant terriblement choquée. Pourtant, il me manquait des détails, il me manquait cette sensation, lorsque l'on lit un bon livre : une sensation de plénitude car on a enfin compris. D'où ma lecture de ce livre.

Je ne suis pas déçue. le roman est beaucoup plus fourni en détails que la série. le personnage principal, June (ou Defred, de son nom de Servante) nous révèle bien plus dans le roman que dans la série. La lecture a été fluide, malgré certains moments d'ennui quand le personnage principal revient en arrière lors d'un passage crucial du roman (cela arrive souvent).

L'histoire en elle-même, l'idée, je veux dire, est particulièrement bien trouvée. C'est une idée assez simpliste, à la base, fondée sur le besoin naturel de l'espèce humaine de se reproduire. Ce sont les idées simples qui nous surprennent le plus. En effet, la théorie selon laquelle les naissances baisseraient est tout-à-fait probable (à cause de notre mode de vie – radioactivité, nucléaire, etc). Par ailleurs, la théorie selon laquelle les femmes seraient alors réduites à de simples pondeuses (dans le but d'assurer la continuité de l'espèce humaine), écartées de tout ce qui est poste à responsabilité, écartées de toutes réflexions (considérées comme mauvaises pour la conception), est tout-à-fait imaginable également. C'est d'autant plus effrayant de lire ce genre de livre, du coup. On se rend compte qu'on est à un cheveu de passer « du côté obscur de la force ».

En définitive, c'est un roman qui se lit vite et qui fait réfléchir. Rares sont les romans actuels qui accomplissent de tels exploits.
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Ces dystopies sont toujours très intéressantes, elles nous montrent à quel point il est facile de transformer le monde actuel en autre chose. Ces sujets sont toujours fascinants pour moi.
En faisant le choix de suivre Defred, à travers son quotidien, cette dernière nous explique comment fonctionne Gilead selon elle mais certains aspects restent également cachés à nos yeux puisque cachés aux siens. En effet, dans ce roman, Margaret Atwood a fait le choix d'avoir un lecteur qui n'est pas omniscient rendant l'organisation de ce régime opaque à nos yeux.

Si ces aspects là sont fascinants voire terrifiants, les personnages sont moins attirants. Alors que nous sommes dans un monde dirigé par des hommes se sont pourtant les femmes qui sont les personnages principaux de cette histoire. Ici, les hommes sont omniprésents mais ne sont finalement que des alibis pour l'autrice.


La servante écarlate reste très énigmatique et peut-être que la suite, Les Testaments, dévoile des éléments sur ces questions.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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Une grosse claque ! Je suis entrée dans ce roman à l'aveugle, en n'ayant lu ni le résumé ni vu l'adaptation télévisée… et je l'ai tout simplement dévoré ! La servante écarlate est un roman est l'une des meilleurs dystopies qu'il m'ait été donné de lire, au même niveau que 1984 de George Orwell.

Ce qui est le plus frappant, et le plus glaçant, dans ce roman, c'est l'impression de réel qui se dégage du roman. Sommes-nous dans le futur, dans notre pays ou un pays voisin ? Tout est possible, et transposable partout et à tout moment. Voilà ce qui est glaçant : ce roman peut prendre vie. A part 1984 de George Orwell que j'ai lu il y a plusieurs années (et encore, j'étais plus naïve à l'époque donc ce roman ne m'a pas effrayé), transposer une dystopie dans ma vie ne m'a jamais été permis tellement les univers y sont « fantastiques » ou futuristes. La force de ce roman est de proposer le contraire.

Et c'est malheureusement glaçant, car l'univers de ce roman est, franchement, dégueulasse. On y découvre un monde sous la coupe d'extrêmistes religieux, où le sexe et la natalité sont régis, et où les émotions sont interdites. Un monde effroyable où être une femme n'est synonyme que de soumission et de frustration. Un monde où l'hypocrisie religieuse rejoint l'hypocrisie politique.

Mais le pire dans le roman, ce n'est pas ce monde qui nous est décrit. C'est la « révolution » qui y a mené. Car l'héroïne a vécu dans le monde d'avant, un monde où elle était libre d'aimer, de faire l'amour, de travailler, de vivre selon ses choix. Et le basculement dans cette société où elle ne résume à rien d'autre qu'à un utérus ambulant est si violent qu'il en devient invivable.

Déjà de par son histoire, La Servante écarlate n'est pas un roman « agréable » à lire en soi. S'ajoute à cela le style de Margaret Atwood, qui peut être perturbant au départ, tant elle oscille entre passé et présent de manière brutale, si bien qu'on est un peu perdu en lisant. Mais ce style sert clairement son récit, et pour ma part, je n'ai pas pu lâcher ce roman. J'en ai dévoré 80% en une matinée, ça ne m'était jamais arrivé !

Je ne peux que vous conseiller ce roman qui m'a pris aux tripes par sa violence, son ambiance, son histoire, et son encrage dans la réalité qui est vraiment flippant. Il me reste maintenant à aller un peu plus loin dans l'histoire en découvrant son adaptation télévisée !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Mon drame a été d'avoir vu la série avant… Difficile d'entrer pleinement dans l'histoire une fois que mon idée est faite sur la physionomie des personnages, leurs particularités et jusqu'à l'intrigue, plus romanesque dans l'adaptation série, forcément. Sachez en effet que la saison 1 de The Handmaid's tales s'achève sur le dénouement du roman. Vous vous en doutez, les scénaristes dont Margaret Atwood, ont développé de nombreuses pistes et complexifié une grande partie des personnages. Autant vous dire qu'au regard du succès de la 1e saison, une 2e puis une 3e voire plus, seront tournées.

Mais attachons-nous au récit à proprement parler. Eh bien, même si son sujet a de quoi faire frémir dans les chaumières et glace le sang, son traitement m'a moins convaincue. Je crois que le fatalisme de June, notre narratrice, résignée face à sa nouvelle condition d'esclave fécondable, matrice à la solde des puissants, a eu un effet quasi instantané sur moi, celui d'une profonde révolte. Pourtant, l'histoire a démontré que l'Homme s'accommode de tout : les guerres, les persécutions, la dictature, l'extrémisme…et souvent se résigne. June/Defred appartient à cette catégorie de personnes.

L'histoire, parlons-en : une pseudo république chrétienne conservatrice, Gilead, règne sur une partie du territoire étasunien. La faute à une trop grande liberté : de penser, de bouger, d'aimer, de vivre. Trop d'excès, celui du capitalisme, du sexe, la consommation à outrance, la pollution, ont conduit une partie de la société à se révolter. Son but : retourner à une vie plus saine, dépouillée de tous ses oripeaux postmodernes en basculant définitivement vers les valeurs chrétiennes (protestantes bien entendu) de leurs ancêtres. Une obsession, une seule : le retour à l'ordre moral. Un objectif affiché : relancer la natalité quasi nulle, qui a privé le monde d'un renouvellement des générations devenu dangereux pour le genre humain. Les femmes ne peuvent plus avoir d'enfants, ou alors ils naissent difformes, malades. Pouvoir donner la vie est devenu une chose rare, un bien qu'on jalouse. Les rares mères sont ainsi réquisitionnées par la classe dirigeante. Ces servantes habillées de rouge, sont envoyées au sein des familles et deviennent les réceptacles muets et conciliants de la semence de ces messieurs. Il faut créer la génération d'héritiers que voulez-vous.

June/Fefred en fait partie, elle qui a perdu son mari et sa petite fille lors d'une rafle. Envoyée chez l'une de ces familles (elle appartient à Fred Waterford d'où son prénom, Defred), elle nous livre ses états d'âme, revit les jours de bonheur, celui d'un monde libre où elle était quelqu'un d'aimé, de respecté. Et explique le basculement inévitable qui eut lieu et mena à Gilead, la sainte.

La servante écarlate est une dystopie et c'est d'autant plus incroyable que ce roman a été écrit en 1984 (coïncidence ?). le sujet fait froid dans le dos et révolte n'importe quelle personne sensée dont je crois faire partie, femmes comme hommes d'ailleurs. Ce livre a été remis au gout du jour par la série et surtout, par l'accession au pouvoir de Trump, le foutu misogyne. Quoi de mieux que de brandir ce récit à la face du monde. Rappelons-le, quitte à passer pour une vieille peau de féministe, mais nos libertés régressent et le regard porté sur nous les femmes, devient de moins en moins conciliant ! Bref. Lisez ce roman parce qu'il est nécessaire. Ou regardez la série. Et même si le style de narration ne m'a pas emballée plus que ça, tant pis !
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La fiction de Margaret Atwood est arrivée jusqu'à moi suite au visionnage d'un documentaire sur la loi anti-avortement en Amérique. J'avais entendu parler du roman « La servante écarlate » ainsi que de son adaptation en série « The Handmaid's Tale », je connaissais cette fameuse tunique rouge et cette coiffe blanche mais je ne franchissais pas le pas de sa lecture. le documentaire m'a tellement heurtée et bouleversée que je me suis questionnée sur le rôle de la littérature. de voir ces activistes américaines protester et lutter contre la loi anti-avortement en servantes écarlates m'a profondément émue. L'Histoire avec un grand « H » se déroulant devant mes yeux ; la lecture de ce roman est devenue une urgence.
Quel espoir de savoir que la littérature est indéniablement une force, un bouclier.

Dans son roman dystopique écrit en 1985, l'auteure Margaret Atwood dépeint un monde où un régime religieux et totalitaire s'instaure suite à l'infertilité des femmes. La vie est organisée par des règles drastiques et la femme y perd sa liberté et son humanité. Chacune d'elle se voit cantonner au rôle d' « Epouse », de « Marthas », d' « Econofemme », de "Tante", de « Servante » ou de « Jézabel » et celle qui ne peut ou ne veut pas adhérer à l'une de ces catégories est déportée dans les Colonies. Defred n'est plus citoyenne et son corps ne lui appartient plus. Etant féconde, elle sera un ventre, une Servante.
L'utilisation de la première personne nous met dans la peau de Defred. Son quotidien devient le nôtre. Ses interrogations, angoisses, peurs, colères deviennent les nôtres.
C'est puissant et effrayant.
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J'ai été décontenancée par cette lecture. C'est très introspectif, dans le sens où il y a très peu de dialogue.
L'héroïne n'a absolument aucuns droits, alors nous suivons ses pensées internes.
Après avoir acceptée cette perspective, je suis entrée très vite dans cette dystopie.
Alors l'écriture est clairement d'un autre temps (Ce roman date de 1985, et en plus le roman se veut d'un temps ancien),
mais ça se lit plutôt bien, et puis la plume de l'auteure est indéniablement riche.
L'intrigue est absolument révoltante, affligeante. La femme libre en moi a été totalement choquée. Surtout pour les scènes sexuelles.
Nous sommes, aujourd'hui, dans un monde où j'aime à croire que chaque femme fait ce qu'elle veut de ses désires et de son corps.
Mais ici, Defred n'a pas ce droits, mais son corps lui aussi n'a aucuns droits ! Il ne lui appartient plus... Elle n'a pas le droit d'éprouver ni désir ni plaisir,
elle n'a même pas le droit de lire, parler, marcher, écrire... Elle est réduite à ce qu'elle est : un utérus sur patte !
Rien n'est laissé au hasard... Même ce qu'elle consomme est orchestré par l'épouse et le Commandant. Même le moment de se laver, de se coucher,
d'avoir un rapport avec le Commandant, ... Dans le seul but de donner, d'enfanter pour ces gens ignobles... Parce que là est l'élément central et le but
ultime de la venu de Defred dans la maison de ses geôliers. Mais quand bien même, si une des servantes réussie à donner un enfant au foyer,
elle n'est pas à l'abri que le bébé soit déformé et lui soit enlevé... Et à défaut, elle doit quand même le laissé à l'épouse et au Commmandant...
Inimaginable pour la maman que je suis !
Ce roman, m'a autant secouée que révoltée.
J'ai fait le rapprochement avec l'interdiction de l'IVG en Amérique, et cette dystopie sonne étrangement et tristement concret et réaliste...
Et même s'il n'y avait pas cette actualité aux Etats-Unis, en 2022 certaines personnes nous réduit encore en cet état, d'esclave sexuelle ou de pondeuse d'enfant.
La féministe en moi s'est révolté à mesure de la lecture du roman, la femme en moi a été choquée, la maman en moi a été ébranlée, ...
Mais ce roman est d'autant plus nécessaire à l'heure d'aujourd'hui. A l'heure où nous avons peur, nous Femme, pour nos filles, pour nos cousines, pour toutes les petites filles qui seront Femmes un jour...
A lire et à faire passer, pour que ça change.
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