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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un de mes préfèrés De Balzac, une enquète, des mystères, une histoire d'amour, et le Paris avant hausmann, où on se prend à rechercher les rues qui existent toujours !
Eidemment, certaines descriptions sont longues, mais elles s'insèrent bien dans l'histoire et comme le livre est court, on y prend plaisir.
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Madame Jules est l'épouse de monsieur Jules. Madame Jules aime son mari d'un amour pur, sincère et fusionnel. Cet état de chose est presque inconvenant à l'époque où les mariages de l'aristocratie étaient des arrangements qui ne tenaient que peu en compte la réciprocité des sentiments.
Mais que faisait donc ce jour là Madame jules dans cette rue mal famée devant cette maison à la réputation sulfureuse ? C'est la question que se pose Auguste de Maulincour, jeune officier de cavalerie, se promenant par hasard en apercevant Clémence Desmarets (madame Jules).
La rumeur est donc née. La rumeur est une petite chose de la taille d'un bouton. A force d'être chuchotée, triturée elle prends vite la taille d'une garde robe et devient incontrôlable. Et le ragot parvient vite aux oreilles du mari aimé chez qui le doute s'installe.
Le doute dans le couple est un cancer inguérissable. le mari désire des explications, l'épouse le supplie de ne pas lui en demander.
Comment se finira donc cette intrigue du plus pur romantisme De Balzac ?




PERSONNAGES

– Clémence DESMARETS : fille de Ferragus, appelée couramment Madame Jules (c'était une enfant naturelle). La plus belle au bal des Birotteau (César Birotteau).

– Jules DESMARETS : agent de change, époux de la précédente (son nom figure dans César Birotteau). Il quitte Paris après la mort de Clémence

– Henri FERRAGUS : nom de guerre (en fait Ferragus XXIII) de Gratien Bourignard, ancien entrepreneur de bâtiment, forçat évadé, père de Clémence. Apparaît aussi sous le nom de Camuset et du comte de Funcal. En 1815 il accompagne de Marsay chez la fille aux yeux d'or.

– Comte de FUNCAL : semble un précurseur de Vautrin.

– Ida GRUGET : couturière, prostituée, maîtresse de Ferragus. Elle se jette dans la Seine et son suicide est évoqué par sa mère dans La Rabouilleuse.

– Auguste de MAULINCOUR : officier de cavalerie (son nom réapparaît dans le Contrat de mariage et La Duchesse de Langeais).

– Vidame de PAMIERS : ancien commandeur de l'ordre de Malte, ami de la baronne de Maulincour, grand-mère d'Auguste (figure dans le Contrat de mariage, La Duchesse de Langeais, le Cabinet des Antiques, Splendeurs et misères des courtisanes).

– Marquis de RONQUEROLLES : un des treize, frère de la comtesse de Sérisy ; il provoque Auguste de Maulincour en duel, et fera partie de l'équipe d'Henri de Marsay (figure dans La Femme de trente ans, le Père Goriot, le Contrat de mariage, La Duchesse de Langeais, La Fille aux yeux d'or, le Lys dans le vallée, L'Interdiction, le Cabinet des Antiques, Illusions perdues, César Birotteau, Béatrix, Splendeurs et misères des courtisanes, Ursule Mirouët, Un début dans la vie, Les Paysans).

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La vie parisiene du debut du 19e siecle contee par Balzac: un regal evidemment avec une realité un peu sublimée peut etre mais toujours le mem e regal de lecture ! A lire sans hesiter !
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le personnage du forçat fera effectivement penser à Jean Valjean. Balzac met vraiment en valeur ce personnage du peuple, ce criminel qui sacrifie beaucoup par amour. En cela, on pourra mettre ce personnage en parallèle avec le Père Goriot. Les grands élans finaux, pleins d'une verve lyrique et engagée, surprendra ceux qui ne voient Balzac que comme un auteur réaliste et sec. Mais ils ont cependant une limite, due à la structure de cette nouvelle. le personnage de Ferragus n'apparaît en fait qu'en négatif. Tout tourne autour de lui mais le lecteur n'a que peu d'occasion de s'en soucier. Pas plus que du destin des deux mari et femme, parfaits amants mariés. La nouvelle commence par se faire avec le regard de Maulincour et la transition se fait difficilement avec celui du mari trompé.
de cette nouvelle restent de magnifiques tableaux ou exercices de style réalistes ou romantiques comme cet incipit sur la relation entre la réputation des rues de Paris et celle de leurs habitants, la vision des bâtiments ayant magasin au pied, comme de grands monstres qui crachent et absorbent les fourmis humaines ; les portraits de la petite parisienne du peuple, du forçat…
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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Un très bon Balzac, sous ou pas assez noté sur Babelio. C'est pourtant un parfait point d'entrée dans la comédie humaine. L'histoire est brève mais l'intrigue vive et démarre presque immédiatement. Les analyses De Balzac sur Paris, le ménage et l'amour sont (toujours) d'une justesse confondante. Enfin l'écriture - parfois un peu abrupte chez Balzac- m'a paru simple et accessible.
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Trouvé dans une vieille armoire poussiéreuse qui n'avait pas été ouverte depuis bien longtemps, la faible épaisseur de ce livre m'a donné le courage de m'initier à Balzac, dont je n'avais encore jamais rien lu, mais beaucoup entendu; il serait ennuyeux et fastidieux à lire, pouvant faire la description d'un homme traversant la rue sur plusieurs pages, sans en omettre le moindre détail. Bien que ces dires se soient confirmés lors de ma lecture de Ferragus, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. À l'instar de Flaubert, on retrouve chez Balzac une écriture noble mise au service d'un sens de l'observation très développé, décrivant avec autant de passion que de précision les profondeurs, les vices, les travers de la nature humaine, mettant des mots sur des réflexions vagabondes et existentielles qu'il peut nous arriver de faire sans pourtant parvenir à en extraire l'essence.

Ferragus, personnage mystérieux à qui l'on prête une intelligence, un pouvoir et une cruauté sans limites, se retrouve au coeur d'une spirale infernale, créée malgré lui par des hommes victimes de leur passion, celle d'une même femme, victime elle, d'aimer purement et innocemment. L'énergie déployée par les uns à percer le secret de Ferragus et des autres à le préserver nous plonge dans une enquête guidée par l'amour, la jalousie, puis la haine. On comprend alors que l'issue ne pourra être que fatale, tant pour les uns que pour les autres.

À travers ses digressions, Balzac nous transporte dans l'intimité de Paris et de ses habitants, dépeignant leurs histoires, leur vie banale.
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L'ouvrage commence avec le point de vue d'Auguste Maulincourt. On croit alors que c'est lui le personnage principal et que l'histoire va se baser sur son point de vue. Heureusement, au bout du 3e chapitre changement de point du vue pour celui de Madame Clémence Desmarets ou son mari Jules Desmarets. Pourquoi heureusement ? Tout simplement parce que je trouve ce personnage tout simplement insupportable ! J'ai trouvé l'amour de Clémence et Jules tellement pure et touchant (bon un peu cucul la praline sur les bord mais tellement beau ^^) que ça m'a totalement révolté que ce petit fouineur vienne mettre son nez dans ce qu'il ne le regarde pas et provoque tout un tas de problème à ce petit couple si mignon !!! (on se calme...)

Autre point qui m'a révolté : selon Balzac, toutes les femmes mentent ! Bah voyons... Mais je ne m'étendrais pas la dessus... ^^

Au niveau de l'écriture, cette oeuvre est très bien écrite, quoiqu'un peu difficile. J'ai pu sortir mon application dico sur mon iPhone à plusieurs reprises. du coup, le rythme de lecture est un peu freiné... le début et la fin sont mortellement ennuyeux car ils contiennent beaucoup trop de descriptions et j'ai bien cru que j'allais abandonné ce livre dès le départ.

Heureusement, le reste de l'histoire est tout à fait palpitante et ce livre m'a tenu en haleine tout du long.

Dès le départ, on devine que tout cela va mal finir. Et plus je lis de classiques de la littérature française, plus je me rends compte qu'à l'époque, les happy end, ils connaissaient pas vraiment !

Enfin bref, malgré quelques longueurs au début, j'ai beaucoup aimé lire ce livre car je me suis vraiment attachée aux personnages de Clémence et de Jules. J'avoue, j'ai FAILLI versé une petite larmichette... failli...
Lien : http://deslivresenpagaille.e..
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