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La maison Claës à toujours joui d'une réputation honorable en Flandre. Famille puissante et riche , les descendants de la lignée ont toujours perpétré la respectabilité de leurs aïeux au fil du temps. L'intrigue met en scène Balthazar Claës et sa femme Joséphine, le couple vit heureux en compagnie de leurs enfants dans leur grande maison de Douai. L'harmonie et la prospérité du ménage sont exemplaires, chaque jour étant fait de joie et d'amour. Balthazar, bon père de famille et mari aimant va un jour héberger sous sont toit un vieux polonais qui va lui exposer toute une théorie scientifique concernant l'Absolu. Il n'en faut pas plus à Balthazar, ancien disciple de Lavoisier, pour manifester un intérêt sans limites aux arguments du vieil homme. C'est alors que la rivale la plus dangereuse, la science, va venir semer le trouble dans l'harmonie de la famille. Balthazar se dévouera corps et âme dans la recherche de l'Absolu mais à quel prix...

Dieu sait si j'avais du mal avec le style De Balzac et bien La Recherche de l'Absolu est vraiment grandiose. Avec des personnages forts et attachants, une histoire prenante à souhait, voilà qui m'a enfin réconciliée avec ce cher Honoré.
Ce roman met deux grands thèmes en avant. Tout d'abord les femmes, ici deux grandes héroïnes, Joséphine l'épouse de Balthazar et Marguerite, sa fille aînée. Face au démon de la science, qui emportera l'une, l'autre devra faire face aux réalités du quotidien avec courage pour tenter de reconstruire sur les ruines de la tornade qui a balayé l'harmonie du foyer. Nous suivons avec admiration à cette prise d'indépendance, au changement de ce caractère d'enfant qui laisse place à une maturité de femme qui accomplira des prouesses pour préserver sa famille. Cette force d'âme illumine le récit et contribue à embarquer le lecteur dans la bataille de longue haleine qui sera menée.
En dehors de ses personnages féminins, la science est le véritable point de mire du roman. Passion destructrice qui emportera doucement Balthazar dans la folie, délaissant les siens et causant leur ruine. Notre héros, accumulant les expériences sans résultats mais ne pouvant se détacher de cette diabolique compagne qui telle une drogue le grignote et lui fera courir toute sa vie après une chimère. Nous assistons un peu à une lutte sans merci entre le bien et le mal, c'est avec hâte que je tournais les pages afin de savoir qui l'emporterai sur qui.
J'ai pris un grand plaisir à lire ce livre, les 100 premières pages qui sont uniquement des descriptions et pourraient refroidir de prime abord sont finalement très utile pour la mise en place de l'histoire. Une fois rentrés dans le vif du sujet, ce roman ne se lâche plus jusqu'à la fin.
Je remercie mon ami B, avec qui je partage la passion de collectionner les affichettes de marabouts, de m'avoir conseillé ce livre. La Recherche de l'Absolu étant son Balzac préféré, je devais lui faire honneur en le lisant à mon tour. Foncez, c'est un vrai bijou!
A lire !
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Pas seulement un roman scientifique, c'est avant tout un récit détaillé sur les liens mari et femme et surtout père-fille.
Douai. La famille Claës est respectée, tant par ses origines nobles que par sa richesse. Mais, une fois les quatre enfants devenus adolescents, Balthasar Claës, pourtant mari prévenant et père aimant se prend de passion pour la chimie.
Une passion qui dévore le temps, qu'il passait auparavant auprès de sa famille, et l'argent.

La famille volera peut-être en éclats. A moins que sa courageuse femme, Joséphine, ne parvienne à faire entendre raison à son diable de mari qui sombre dans l'alchimie.
La ruine et la honte emporteront peut-être la famille Claës. A moins que sa fille, Marguerite, ne parvienne à limiter les multiples achats de son père.

Finalement, Balzac met en avant une idée nouvelle pour l'époque: l'émancipation des femmes. La femme est à l'honneur. Les personnages valeureux de ce roman sont Joséphine et Marguerite . Elle s'émancipe en choisissant son mari ( le riche notaire Pierquin l'a appris à ses dépens ) et en prenant des décisions qui vont à l'encontre du chef de famille.

Le lecteur, peu désireux de lire 20 à 30 pages de descriptions très pointues sur la maison des Claës, pourra, à mon avis, survoler le début. Même si Balzac prévient ce lecteur "ignorant et vorace", qu'il manque quelque chose.

Passé le cap difficile de l'entame, le roman déroule ensuite un récit rondement mené et tellement bien écrit que je n'ai pas vu passer les 100 dernières pages. Finalement, moins de 300 pages, écrites par un forcené cloîtré chez lui durant tout l'été 1834,qui m'ont bluffées.
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J'ai découvert après avoir lu le père Goriot conseillé à l'époque par la documentaliste de la bibliothèque. Et là, cela a été la révélation.

La Recherche de l'absolu est un livre que j'ai déjà dû lire 3 ou 4 fois. Je suis complètement en osmose avec l'histoire de cet homme pris par sa passion au point de tout perdre. Une oeuvre classique "moderne" et aisément transposable avec notre société où nous avons les accros aux réseaux sociaux et aux téléphones.

Le plus émouvant dans ce livre vient du fait que cet homme s'enlise certes dans son addiction mais avec toujours en tête l'idée de permettre dans un futur proche d'améliorer l'existence de ses enfants. Il oublie justement le fait que sa femme et ses enfants n'ont besoin de rien si ce n'est de voir leur père heureux. On se retrouve plongé dans une sorte de cycle infernal ou chacun entraîne l'autre (le père par désir d'offrir plus à sa famille d'un côté et de l'autre la famille cédant sans rechigner le peu qu'il reste pour permettre à leur père de poursuivre sa quête).

Honoré de Balzac arrive au travers de son texte à nous transmettre des émotions intenses et, les descriptions de la ville de Douai sont d'une telle finesse qu'on avait l'impression d'être sur les lieux.

Avec le Père Goriot, ce livre est sans hésitation l'un de mes préféré.
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Balzac est, parmi les auteurs classiques, l'un de ceux qui suscite le plus de commentaires contrastés. Les uns crient au génie, tandis que les autres baillent aux corneilles. J'ai longtemps fait partie de la seconde catégorie et contrairement aux récits de Flaubert, Zola ou Maupassant, je trouvais ceux De Balzac plutôt ennuyeux, me perdant dans ses descriptions par le menu et ses dissections à la loupe des sentiments humains. Pourtant, depuis plusieurs années, c'est avec un oeil de plus en plus passionné que je fréquente la Comédie Humaine (la maturité diront certain, l'âge diront d'autres). Alors oui, Balzac n'est probablement pas l'auteur le plus facile d'accès pour un jeune lecteur et je ne le recommanderai pas à celui qui lit un livre par an. Mais pour celui qui aime le grand style, le sens de la tragédie, l'analyse au microscope de la nature humaine, Balzac est un délice.

La recherche de l'absolu, même s'il n'atteint pas les sommets de la Peau de chagrin, des Illusions perdues ou de Splendeurs et misères des courtisanes (ah Lucien de Rubempré et Raphaël de Valentin !), me l'a encore indubitablement prouvé.



Cet opus, classé dans les études philosophiques de la Comédie Humaine, conte l'histoire d'une riche famille de Douai où la bonté, l'ordre et la noblesse règnent sans partage jusqu'à ce que Balthazar Claes, le chef de famille, ne se mette en quête de l'absolu – rien de moins que la pierre philosophale, origine de la matière, quête ultime de tous les alchimistes. Balthazar est un érudit d'une grande intelligence et ayant étudié la science avec les scientifiques les plus renommés de son temps. Mais cette recherche, qui est une chimère, va le consumer de telle façon qu'il va perdre pieds avec le réel et entraîner sa famille dans sa chute.

Ce récit est celui d'une obsession qui devient une véritable drogue. Elle sépare Balthazar des siens, qu'il ne voit plus, n'entend plus, perdu qu'il est dans ses travaux qui le mobilisent. Balthazar n'est pas alcoolique ou accro à quelques substances que ce soit, pourtant le résultat est le même. Il n'a plus conscience d'être, ne se soucie plus de rien, et détruit sa vie pour ce graal inaccessible, qui devient la seule chose qui compte. Lui, l'homme si moral et digne, se roule dans la fange sans même réellement s'en rendre compte, se livre à toutes les bassesses et, pire encore, livre les siens aux chiens, pourvu qu'il continue ses expériences. Comme un alcoolique ou un drogué, il ment, triche, réalise, se flagelle, se sèvre, mais toujours replonge dans son obsession, impossible quête, terrible addiction, qui le dévore.

Face à lui des figures féminines courageuses et bienveillantes essayent de sauver le foyer et le nom de cette grande famille, tout en tentant de comprendre, d'absoudre et d'aimer cet homme consumé par ses recherches, qui détruit tout autour de lui.

Certains passages sont incroyablement baroques et d'une violence inouïe. On pense aux grandes tragédies classiques en lisant ce livre. Les héros, y sont ainsi les mêmes: bons et nobles, mais manipulés par des forces supérieures, qui les poussent à souffrir et se déchirer jusqu'à la mort.
Un récit puissant soutenu par un style immense, du grand art.



Tom la Patate
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Ce roman De Balzac raconte l'histoire d'un homme qui délaisse sa femme et ses enfants pour une passion particulière : la science. Balthazar Claës mènera sa famille dans la misère durant sa recherche de l'absolu.

À la fin de ce livre, j'ai eu l'impression d,avoir lu une histoire sur un homme qui était accros à l'héroïne. La passion de Claës devient pour lui l'équivalent d'une drogue dure dont il est presque impossible de se défaire. On ne peut qu'éprouver de la tristesse pour sa famille qui est incapable de le raisonner.

C'est un autre très bon livre De Balzac.
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Riche et cultivé, Balthazar Claës mène la vie rangée d'un grand bourgeois flamand, après avoir dans sa jeunesse étudié la chimie avec Lavoisier. Il adore sa femme, dont il fait le bonheur pendant quinze ans, jusqu'au jour de 1810 où il est mordu par le démon de la Chimie, lors de la visite d'un savant polonais. A partir de là, il passe ses journées dans son laboratoire, néglige sa femme et ses quatre enfants, et les conduit rapidement à la ruine. L'intrigue oppose la famille et la Science, le dévouement filial et l'amour juvénile, à la recherche effrénée du savant, toujours sur le point de trouver l'Absolu et toujours échouant, jusqu'au moment où il meurt en criant « Eureka. » Peu de romans balzaciens s'étendent sur une aussi longue période (1810-1832), celle-ci jalonnée par les ruines successives de la maison Claës. Chaque fois la fortune est miraculeusement reconstituée, grâce d'abord à la prévoyance de la mère (qui meurt de désespoir), puis à la sagesse et à la fermeté de la fille aînée, Marguerite. Fille modèle qui n'est pas sans faire songer à une Eugénie Grandet plus heureuse, Marguerite tient en réalité les rênes de la maison, mais réussit à préserver jusqu'au bout cette majesté paternelle sans laquelle il n'est point de famille, et ce malgré la déchéance de Balthazar, que le récit décrit minutieusement. Balthazar est sublime cependant, par son génie et par la passion scientifique à laquelle il sacrifie tout. « L'idée de l'Absolu avait passé partout comme un incendie », peut écrire Balzac à propos de la maison dénudée. de superbes descriptions « archéologiques » illustrent le contraste de la combustion monomane avec les moeurs flamandes de la ville de Douai et avec les splendeurs de la maison Claës.
Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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Balzac nous entraîne à Douai dans la demeure cossue où 5 générations de marchands flamands ont accumulé des trésors : tableaux de maîtres, panneaux de bois sculpté, meubles anciens, argenterie jusqu'à une collection de tulipes précieuses. La Maison-Claës est un élément central du roman et Balzac se fait un plaisir de la décrire minutieusement.

Il nous rappelle que les Flandres, Pays Bas et Belgique, furent autrefois espagnoles et la famille Claës a aussi des titres de noblesse espagnole. 

Balthazar Claës a tout pour être comblé : riche, beau, instruit (il a étudié la chimie chez Lavoisier , rencontré Helvétius). Il épouse Josephine de Temninck, en 1795, riche héritière de noblesse espagnole très pieuse,  mais un peu contrefaitec'est un  mariage heureux, mariage d'amour qui a donné de beaux enfants..

Rien ne présage de la suite de l'histoire qui déraille en 1809 quand un soldat polonais est logé chez Claës pour un très court séjour. Quel secret a-t-il transmis à Balthazar? Il s'éloigne de sa femme et de ses enfants, néglige la vie sociale et s'enferme à la "Recherche de l'Absolu". Cette expression qui donne son titre à ce volume n'est évoqué que p.62, au tiers du livre et j'ai hésité à le dévoiler dans ce billet pour ne pas divulgâcher le plaisir de la découverte. Un seul indice seulement :  il s'agit de chimie (Balthazar a été l'élève de Lavoisier).

Balzac a déjà emmené le lecteur dans les ateliers d'artistes, les théâtres, l'étude de notaire. Dans la Recherche de l'absolu,  il l'entraine dans le champ de la Science. Chimie ou alchimie? Quelle est la chimère qui va dévorer toute la fortune des Claës? En rédigeant ce billet j'ai eu la surprise d'apprendre qu'un procès avait été intenté  en 1831 par le banquier Arson au mathématicien polonais Wronski, l'accusant de l'avoir escroqué en lui vendant le secret de l'Absolu.  

Les admirables portraits des personnages féminins : Josepha, la mère et Marguerite, la fille contrastent avec les caricatures de vieilles filles ou les femmes de salon intrigantes que j'ai rencontré dans nombreuses oeuvres de l'auteur. Au moins un roman où les femmes sont à l'honneur! 

Encore une fois, Balzac a réussi à me surprendre là ù je ne l'attendais pas
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Chimères et spéculations, recherche d'un Graal en perpétuel mouvement.

Pierre philosophale d'une vie de quêtes et d'interrogations.

Où se trouvent ces limites de la perfection de la matière et de ces instants de vie en attentes d'un autre lendemain, meilleur qu'hier, plus doux que demain ?

Chemin d'initiation et de compréhensions à suivre et découvrir dans ses moeurs et splendeurs d'époque.
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Balthazar Claës ayant épousé à Douai Joséphine de Casa-Real fait partie des familles les plus aisées de Douai. Quatre enfants sont nés de cette union : Marguerite, Félicie, Gabriel et Jean.
En épouse dévouée et pieuse, Joséphine se plie à toutes les exigences de son mari.
« elle aimait Balthazar Claës avec cet instinct de la femme qui donne un avant-goût de l'intelligence des anges. »
Mais trop. Par une obstination excessive jusqu'à la folie démoniaque, Balthazar consume la fortune familiale jusqu'à rendre les siens au bord de l'indigence et causer la mort de son épouse dont la ferveur patiente est portée à ses limites.
« Elle attendait des remercîments passionnés pour ses sacrifices, et trouvait un problème de chimie. »
C'est alors la fille aînée, Marguerite qui prend les rennes de la maison, destitue son père de ses droits et redresse les comptes aidée par son cousin notaire Pierquin et surtout de son chaste amoureux, Emmanuel de Solis, neveu de feu le confesseur de sa pieuse mère. Mais c'est sans compter sur le démon de la Science qui s'est emparé de Balthazar.
Ce roman De Balzac fait partie des « Etudes philosophiques » et montre comment la connaissance, la recherche à tout prix détruit la vie même. En cherchant la fortune pour les siens, Balthazar la dilapide. Son nom évoque celui du roi mage qui apporta au Christ de l'or. On sent parfois que la recherche chimique de Balthazar n'est pas vaine car sa femme et ses enfants très patients avec ses frasques de savant fou, y croient plus ou moins. Joséphine, surtout veut partager cette folie avec son mari en lisant les mêmes ouvrages de chimie ; son amour absolu l'amène à vouloir tout partager avec son mari. C'est un peu une vision du jardin d'Eden dans lequel on trouve le serpent (le Polonais dont la lettre est à l'origine de la folie de Balthazar) et Adam et Eve avant la chute (les amours purs et chastes d'Emmanuel et de Marguerite) et bien le fameux Arbre de la Connaissance dont on ne doit pas manger les fruits sous peine de damnation.

« Je fais les métaux, je fais les diamants, je répète la nature, s'écria-t-il. »
« Toute vie implique une combustion. Selon le plus ou moins d'activité du foyer, la vie est plus ou moins persistante. »

On a toujours une touche chrétienne chez Balzac et l'innocence de certains de ces personnages en est si touchante qu'on lui épargne les clichés sur l'amour et la résignation, la modestie et l'altruisme ou encore sur les femmes :
« La passion humaine ne saurait aller au-delà. La gloire de la femme n'est-elle pas de faire adorer ce qui parait un défaut en elle. »

C'est aussi, plus prosaïquement, une étude à la manière inimitable De Balzac des tractations financières au dix-neuvième siècle, les ventes de propriétés, les rachats d'hypothèques, les emprunts etc.

« toute la société, Balthazar était un homme à interdire, un mauvais père, qui avait mangé six fortunes, des millions, et qui cherchait la pierre philosophale, au Dix-Neuvième Siècle, ce siècle éclairé, ce siècle incrédule, ce siècle, etc… »

Ecrit en trois mois entre juin et septembre 1834, on sent la vitesse de la plume, l'urgence de conclure et Balzac, en emmenant son lecteur vers une réflexion philosophique sur la connaissance en général et la recherche obstinée en particulier, nous rend ce personnage de Balthazar Claës agaçant dans son délire dévorant et égoïste mais magnifique dans sa recherche obstinée et les dernières pages en sont sublimées. Ce sont d'ailleurs ces derniers paragraphes qui m'ont fait lire ce roman car ils y sont cités verbatim dans la classe du jeune Doinel des « quatre-cents coups » de Truffaut. Il y a des plagiaires plus incultes !
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Balzac nous offre ici un chef-d'oeuvre, son style est magnifique, envoûtant. L'écriture est limpide, les descriptions égales à l'auteur, Balzac démontre une fois de plus son génie artistique.
Nous sommes emmenés dans l'univers de la science, de la chimie et de l'alchimie. Balhazar Claës est un personnage doté de traits de caractère forts, son entêtement est observé, retranscrit et nous assistons, impuissants, à la ruine de sa famille. les femmes de ce roman, principalement sa femme et sa fille demeurent des personnages prêts à tout pour garantir l'honneur de la famille, les passions sont extrêmement bien transmises par l'auteur.
La Recherche de l'Absolu est un roman qui renferme une force inouïe, qui nous emmène dans un monde et qui nous porte à travers celui-ci pour contempler cette famille et la science. le lecteur ne peut ressortir indemne de cette magnifique aventure qui permet au lecteur-spectateur de se rendre compte de ce que l'homme est capable.
Une fois de plus un roman balzacien splendide, une écriture et une histoire magiques qui transportent le lecteur. Ce livre fait réfléchir, en décrivant non seulement les passions de l'homme mais aussi la Flandres et l'Histoire de ce temps.

Lien : http://mary-book.blogspot.fr..
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