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Je me faisais une joie de découvrir le premier roman policier d'un écrivain français, Balzac de surcroît. le problème était mon attente : je n'ai pas eu l'impression de lire un polar, mais plus une histoire politique assez confuse.

J'ai trouvé le temps long. L'enquête n'arrivait pas, je me suis concentrée pour mettre de l'ordre dans l'agencement des personnages. Je n'arrivais plus à savoir qui était qui, car se mêle un complot, de l'espionnage et des non-dits qui m'ont embrouillée. Les connaissances historiques nécessaires m'ont par ailleurs manqué pour lire ce roman avec fluidité.

Pourtant, le côté historique m'a intéressée, même si j'ai eu du mal à fixer des repères précis. J'ai bien aimé également le cadre du récit, le château de Gondreville et ses forêts environnantes. Malgré tout, je n'ai pas été touchée par les personnages et me suis ennuyée.

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Ayant entendu que dans cet ouvrage, on retrouvait, les prémisses du genre « roman policier », j'ai eu envie d'aller le vérifier ! Hélas, le style, les descriptions très longues et fastidieuses des personnes, des lieux et du contexte multipliées par un grand nombre de protagonistes offrent rapidement un méli mélo incompréhensible qui n'incite pas à poursuivre la lecture pour découvrir une enquête qui n'a pas encore pointé son nez après un tiers du bouquin !
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Une ténébreuse affaire / Honoré de Balzac
Ce roman faisant partie de la Comédie humaine est paru en 1841.
L'action se passe à Arcis-sur-Aube, pendant le Consulat et le début de l'Empire, alors que les aristocrates hésitent à se ranger aux côtés de celui qui sera l'Empereur. L'intrigue est politique et policière. le fidèle régisseur du domaine de Gondreville, Michu, réputé jacobin, fait pourtant tout pour préserver les biens de ses anciens maîtres, les Simeuse qui ont été guillotinés pendant la révolution, et protéger les héritiers, les jumeaux Simeuse qui ont émigré juste après la mort de leurs parents.
Les jumeaux viennent de rentrer en France et Michu se méfie car Fouché a lancé ses limiers Corentin est Peyrade sur les traces de la famille réfugiée sur le domaine d'Hauteserre. La famille d'Hauteserre a recueilli la jeune cousine Laurence de Cinq-Cygne qui était encore enfant quand les Simeuse ont été emmenés.
Laurence joue à présent un rôle de transmission de messages pour les jumeaux. Les Hauteserre ignorent que leurs deux fils ont rejoint les jumeaux Simeuse qui sont leurs cousins. Tous se cachent pour éviter la conscription napoléonienne. Ils veulent rétablir la royauté et sont revenus pour chasser Napoléon.
le domaine de Gondreville est entre temps passé aux mains d'un affidé de Fouché, un certain Malin qui va jouer un rôle trouble quand il découvre que Fouché veut se débarrasser de Napoléon et que Michu veut récupérer la terre de Gondreville pour ses anciens maîtres qu'il cache dans une grotte.
La suite est une série de complots, de trahisons et de rebondissements. Et c'est ainsi que l'affaire devient ténébreuse à tel point que le lecteur est parfois perdu au milieu de tous ces personnages et de tous ces événements pour les uns historiques et pour les autres issus de l'imagination du romancier. Comme l'ont dit certains critiques, c'est un roman à lire deux fois ou alors en prenant des notes pour bien fixer les événements et les personnages, tant le fond de l'affaire est tortueux et chargé de longueurs et de digressions historiques.

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Paru en 1841, « Une ténébreuse affaire » figure, suivant la volonté De Balzac, dans les « Scènes de la vie politique », avec entre autres « Un épisode sous la Terreur », « le Député d'Arcis » et « Z. Marcas ». Il est bien évident que le propos politique sous-tend tout le roman : C'est une histoire de magouilles à tiroirs qui couvre quatre régimes gouvernementaux : le Consulat (l'histoire commence en 1803), l'Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet (l'épilogue se termine en 1833).
A la manoeuvre, une vieille connaissance, Corentin (oui, celui des « Chouans »), flic plus ou moins ripou, muscadin apprêté mais sans scrupules, probablement fils naturel de fouché (les chiens ne font pas les chats, et les loups ne font pas des agneaux). Là, en honnête républicain qu'il est, il essaie de coincer un réseau de royalistes, où figurent deux jumeaux, les frères Simeuse, une belle amazone, Laurence de Saint-Cygne, et un brave garçon, Michu. N'y arrivant pas il monte un ingénieux stratagème en les accusant de l'enlèvement d'un certain Malin de Gondreville (en fait celui-ci a été enlevé sur l'ordre de fouché, pour récupérer des papiers compromettants relatifs à une autre affaire quelques années auparavant). Vous voyez le pastis. La belle Laurence va jusque sur le champ de bataille d'Iéna pour demander grâce à Napoléon pour ses complices…
Pour être ténébreuse, cette affaire, elle est ténébreuse ! Si les personnages sont bien marqués (on sait vite qui sont les gentils et les méchants), les méandres de l'intrigue, les détours, les chaussetrapes, les espions, les agents doubles, les manipulations en tous genres, font que le lecteur a quelque mal à suivre l'histoire d'un point de vue euh rectiligne.
Donc roman politique, sans aucun doute, une autre variation des Blancs conte les Bleus (comme dans « Les Chouans » : républicains contre royalistes, mais en moins guerrier et en plus tordu). Et puis aussi roman historique : Balzac brosse les quatre période historiques en en faisant ressortir la spécificité à travers quelques figures de l'époque : celle qui écrase le roman, qui figure en filigrane derrière les évènements, c'est Napoléon. Premier consul puis empereur, c'est lui le juge suprême. Et dans l'ombre du Petit Caporal, l'ignoble fouché. Relisez la biographie de ce triste personnage par Stefan Zweig, vous verrez que l'immense écrivain autrichien y fait souvent référence à Balzac et à sa « Ténébreuse affaire ». L'épilogue, où le comte de Marsay (oui, celui de « l'Histoire des Treize ») révèle les détails de l'affaire, est significative à cet égard : c'est un « brelan de prêtres » (Talleyrand, fouché, Sieyès) qui est à l'origine de l'ascension de Napoléon
Roman politique, roman historique, roman policier, également. Et même roman d'espionnage. On est comme au billard, ou aux échecs, ou à certains jeux de cartes : les coups se jouent à plusieurs bandes, à plusieurs tours d'avance, au bluff et à l'entourloupe.
Balzac, narrateur apparemment en dehors de l'histoire, ne prend parti ni pour les uns ni pour les autres. Cependant il ne peut cacher l'admiration qu'il a pour Napoléon : c'est un héros, c'est une stature, il est au-dessus des humains.
« Une ténébreuse affaire » n'est certes pas le plus connu des romans De Balzac, en raison précisément de son caractère ténébreux. Il vaut cependant la peine d'être lu, pour les personnages : Corentin, le flic dandy que nous avons vu dans « Les Chouans » et que nous reverrons dans « Splendeurs et misères des courtisanes », et surtout Laurence de Saint-Cygne, l'amazone des royalistes, aussi belle que courageuse, un magnifique portrait de femme !
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Un polar historique, écrit au scalpel, et qui ne ressemble en rien aux bouquins du genre. Il n'y a d'ailleurs pas d'enquêteur, uniquement des conspirateurs et des accusateurs. On ne sait s'il s'agit de l'histoire romancée ou un récit qui reflète la réalité historique.

Certains en parlent comme du premier polar français. Je n'en sais rien et ne suis pas une grande lectrice de ce genre. Mais là c'est Balzac, avec des personnages portant haut leur honneur au détriment de leur vie, durant une époque bancale entre le Consulat et l'Empire.

En bref c'est l'histoire d'un complot politique qui se déroule en province avec des acteurs majeurs de l'Histoire en arrière-plan, comme Fouché, Talleyrand, et Napoléon. Et avec le talent de l'auteur nous naviguons aussi dans les moeurs et préjugés de l'époque, notamment sur la justice.
« Les moeurs sont souvent plus cruelles que les lois. Les moeurs c'est les hommes ; mais la loi c'est la raison d'un pays. Les moeurs qui n'ont pas souvent de raison l'emportent sur la loi »
Ce qu'il nous décrit de la justice est toujours d'actualité quand le procès se fait dans la presse et les cafés.

J'adore Balzac. Les faits se déroulent durant une époque qui nous semble lointaine, et un peu obscure puisque la Révolution n'avait pas fini de s'enraciner dans l'esprit français. Mais l'auteur a un tel talent pour décrire les caractères, qu'il nous les rend palpables. Il nous dépeint les sentiments les plus vils comme les plus beaux de la nature humaine avec des images qui restent vivaces dans nos esprits.

Nous ne sommes en rien un lecteur omniscient ce qui rend la lecture passionnante dans cette affaire indéchiffrable au premier abord. Nous évoluons dans le noir et nous sommes plongé dans les passions radicales d'une époque peu éloignée de la Révolution où l'on coupait les têtes comme l'on débitait du petit bois. « Il faut avoir cent fois raison pour ne pas voir tort »
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Une Ténébreuse Affaire, Honoré de Balzac
Voici ma re-connexion avec Balzac, dont j'avais lu les classiques (Grandet, Goriot, Chabert) au temps du collège, il y a des années lumière.
J'ai choisi, je pense, un de ses livres les plus difficiles avec cette Ténébreuse Affaire.
J'avoue être presque passé à côté car c'est une lecture complexe, en tout cas, avec un niveau auquel je ne m'attendais pas. Mais sans que ce soit un rendez-vous manqué pour autant.
L'action se déroule lors d'une des périodes les plus ambiguës de l'histoire de France, c'est à dire les années post Révolution où trois partis s'entremêlent et se déchirent. Royalistes, Jacobins et Bonapartistes.
A Arcis-sur-Aube, en Champagne, le fermier-régisseur et jacobin Michu protège les biens des anciens maîtres, les Simeuse, de noble extraction et émigrés après l'exécution de Louis XVI. Quand les neveux Simeuse regagnent clandestinement la France, Michu les cache et les préserve des représailles du préfet de Police Fouché. Ils s'y allient aux frères de Hauteserre, autre famille royaliste de ces même contrées et proche des Simeuse. Ensemble, ils ourdissent un complot contre Bonaparte, qui doit aboutir à un attentat sur la personne de celui qui n'est pas encore l'Empereur. le tout est financé et soutenu par la noblesse émigrée à l'étranger...
Fouché dépêche deux de ses meilleurs policiers parisiens, Corentin et Peyrade, afin de déjouer ce complot.
Ils finiront tous au tribunal et j'arrête ici mon résumé... car ce serait un condensé d'une intrigue déjà très imbriquée de politique, de manigances politiciennes de la part de l'âme corrompue et vénale qu'est Joseph Fouché... , donc plutôt difficile à démêler et je ne veux pas être assommant avec ma chronique.
J'évoquerai quand même brièvement ce merveilleux personnage qu'est Laurence de Hauteserre, ardente royaliste qui brave l'autorité républicaine venue fustiger les spectres royalistes en Champagne. Elle a vu sa famille rudoyée et tourmentée en 93 et elle entretient une haine tenace à l'égard des tourmenteurs . Elle est jolie, a le verbe facile, c'est un de ces caractères dont le romantisme du XIXe est si prodigue. Elle finit par céder à l'admiration pour Bonaparte, victorieux à Iéna, bataille à laquelle Laurence assiste.
Balzac lui-même semble tiraillé entre les camps royalistes et bonapartistes (donc jacobins par héritance). Plutôt royaliste par conviction, Balzac ne peut empêcher sa passion pour le personnage Bonaparte, ô combien Balzacien car pétri d'un destin, et quel destin.
Voilà, cette lecture fut un petit combat car elle ne laisse même pas une demie page de répit entre le style riche De Balzac, l'intrigue politique et historique, les nombreux personnages.
Mais je sais qu''il s'agit d'un des plus exigeants De Balzac, donc ma poursuite avec l'auteur sera plus aisée.
En conclusion, je cite cette phrase de Michu, dite au policier Corentin : « J'aimerais mieux avoir cent fois le cou coupé, si l'on pouvait couper cent fois le cou d'un homme, que de me trouver d'intelligence avec un drôle tel que toi ». Une phrase comme un couperet.
En relisant ma chronique, non seulement je pense avoir lu un Balzac très difficile, mais, là, c'est une certitude. Mais sublime.
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Une lecture forte, prenante et instructive, même si je me suis senti un peu perdu par moments. Cela s'explique en partie par la multiplicité des personnages, par l'utilisation de périphrases ou de dénominations ambigües (trop de frères, de comtes, de marquis, de vieillards, de cousins...). L'autre raison, qui n'arrangeait rien, est ma méconnaissance de l'époque où se situe l'intrigue. Même si les noms de Fouché, Talleyrand et quelques autres me sont connus, j'avoue ne pas savoir exactement quand ils ont pu occuper telle ou telle fonction ou se trouver du bon ou du mauvais côté de la barrière du pouvoir. Par ailleurs, les changements de régimes, tentatives d'assassinat, complots et autres retournements de vestes rendent difficile la compréhension des alliances et allégeances de chaque personnages du roman... dont certains, pour simplifier les choses, jouent un double-jeu qui n'est révélé qu'après plusieurs chapitres.
Cela étant, ça reste du Balzac. Et c'est donc un plaisir. La peinture des individus, de leurs tenues et de leurs attitudes est savoureuse. Les décors sont tout aussi bien rendus, qu'ils soient des logements simples ou des manoirs aisés ou les forêts environnantes. Les dialogues, mis en scène avec une précision horlogère et relevés de regards, de mouvements, de silences éloquents, sont une réussite. L'ironie si fréquente chez Balzac n'est pas en reste, de même que son sens de l'observation de ses semblables, portant autant sur la psychologie, les sentiments ou les convictions politiques.
À cela s'ajoutent deux composantes que l'on ne trouve pas dans tous les Balzac : l'action et le suspense. Cavalcades, perquisitions, fuites, menaces, corps à corps émaillent le texte ; et au fil des pages, le mystère s'installe. Construit sur une convergence d'éléments disposés deci delà par l'auteur, il culmine avec un procès au déroulement tendu, où se mêlent des envolées rhétoriques aussi puissantes qu'élégantes et des rebondissements dignes des polars actuels.
Une preuve supplémentaire du talent De Balzac.
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Le problème d'Une ténébreuse affaire, c'est qu'à moins d'avoir ingurgité un bon quintal de livres sur l'époque, le contexte politique, très important dans l'intrigue mais jamais détaillé, passe complètement au dessus de la tête du lecteur, qui lutte pour comprendre les sous-entendus. Car ici, ce n'est pas le complot en lui-même qui est présent, mais les conséquences pour des personnages bien peu importants face à des géants comme Fouché ou Napoléon. le régisseur, les nobles exilés, la belle Comtesse....ils ne sont finalement que des pions dans une lutte qui les dépassent, et comme tout est vu de leur point de vue, j'ai eu l'impression de ne voir que l'envers du décor, et c'était plus frustrant qu'autre chose, comme attendre de voir se lever une lumière qui n'arrive jamais.
Honnêtement, si je suis contente de l'avoir lu, ce n'est pas du tout le Balzac que je recommanderai en premier,il serait même loin dans la liste!
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Après la révolution de 1789 , la terreur, les royalistes sont encore plein de rancoeur.
Le sénateur Malin ( qui n'est autre que Clément de Ris) averti du complot de Fouché contre Bonaparte est enlevé.
Deux personnages principaux composent ce roman :
Le fidèle Michu régisseur chez les Simeuse L'intrépide Laurence comtesse de Cinq Cygnes royaliste dans l'âme ( un portrait de Charlotte Corday , la petite dame qui a assassiné Marat en 1793 figure en bonne place sur ses murs 😉)
J'ai beaucoup apprécié ce passage ou Laurence rencontre Bonaparte à la veille de la campagne d'Iéna un morceau d'anthologie!
Balzac situe l'histoire en 1802 alors que ce fait divers date de 1800 il me semble , et on sent encore dans ce roman une population qui hésite entre royalistes et républicains. Apparaissent pendant le Directoire Fouché, Talleyrand, Siéyès , les vieilles familles royalistes.
J'ai dû prendre des notes et peut-être aussi devrais-je relire ce volume de la Comédie humaine . L'éloignement de notre époque, la manière dont on enseigne l'histoire aujourd'hui rendent ce roman assez complexe pendant les 60 à 100 premières pages.
Ceux qui auraient vécu les cours d'histoire au fond de la classe près du radiateur préparez-vous à souffrir au début ! 😁
En tout cas j'ai aimé et on ne lâche rien jusqu'au bout .
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Nous sommes en 1803. Bonaparte n'est pas encore tout à fait empereur mais cela ne saurait tarder et fait grincer des dents les partisans de la royauté.
En Champagne, le garde-chasse Michu est traité comme un paria par toute la population des environs. Il passe pour un rustre violent. Cependant, à l'occasion de la fameuse ténébreuse affaire, il va gagner la considération de la très noble mademoiselle de Cinq-Cygne.
Peut-on en dire plus sans gâcher la lecture de ceux qui ne connaissent pas encore ce roman?

Je ne m'attendais certes pas à cela en entamant Une ténébreuse affaire, quelques semaines après avoir lu La duchesse de Langeais. Nous sommes bien loin des histoires de coeur de la jolie coquette.
Balzac a signé là une oeuvre à suspense extraordinaire ! Qui diable a enlevé le sénateur? Et pourquoi?
S'il faut soulever un point négatif, je dirais qu'il est parfois difficile de se repérer dans les personnages et les faits rapportés par l'auteur quant au contexte historique. Si les lecteurs contemporains avaient probablement bien en tête les évènements auxquels il est fait référence, ce n'est plus notre cas aujourd'hui, à moins d'être vraiment très au point sur l'histoire de France.
On finit toutefois toujours par s'y retrouver plus ou moins et à saisir les tenants et les aboutissants des complots. Parce qu'il s'agit bien de complots... Que de mystère ! J'ai adoré !

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