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EAN : 9782818013922
288 pages
P.O.L. (17/08/2017)
3.26/5   159 notes
Résumé :
Louis, un retraité taciturne, ancien charcutier, veuf à la vie tranquille et ordonnée, devient malgré lui une icône planétaire de l’écologie au terme d’un parcours commencé dans une brocante – où il découvre un manchot empereur pour lequel il va éprouver un irrésistible coup de foudre – qui se poursuit en Antarctique, puis dans le grand Nord et se termine dans le port de Toulon où Louis, juché sur un iceberg transporté là à grands frais par un fabricant de boissons... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Le titre est assez clair : à moins que l'auteur ne revienne sur un traumatisme de sa jeunesse, (un été chaud, des mains collantes, et un cornet insuffisant pour retenir la lente descente d'un sorbet à la fraise) , on se doute que le réchauffement climatique planétaire fera office de décor à une fable contemporaine.

Mais Joël Baqué nous prouve qu'il est possible de traiter le sujet avec subtilité, humour, perspicacité et intelligence.

Le personnage central est tout ce qu'il ya de plus ordinaire : une vie de veuf après quelques décennies de complicité charcutière avec sa défunte épouse, une tendance à la déprime, un laisser aller général, une retraite en pente douce vers un au-delà potentiel. Inéluctable si une découverte improbable sur l'étagère d'une vieille armoire de brocante n'avait pas fait basculer son destin.

Le sujet est un thème récurrent des romans d'anticipation, qu'ils soient dystopiques ou post-apocalyptiques, et ici, on est dans un présent bien identifié, et la biographie de Louis fait référence à des pages marquantes notre histoire récente. Là aussi, le point de vue adopté fait appel à la dérision, respectueuse malgré tout. Les situations sont cocasses, la mort du père de Louis, son idylle adolescente qui lui inspira une mémorable chanson funky, puis l'harmonie de son couple jusqu'à la disparition de la femme de sa vie, c'est terriblement banal, mais traité avec un style décapant. C'est fort drôle.
On imagine bien Louis, dans sa banalité ordinaire, son manque d'entrain qui contraste avec une volonté farouche d'aller au bout de son rêve.
C'st aussi le constat du pouvoir insidieux des réseaux sociaux qui peuvent du jour au lendemain faire d'un anonyme une célébrité, à son corps défendant et quitte à ré-interpréter les aspects les moins glamours pour qu'ils fassent partie de la légende , fut-elle éphémère :

« Alice serait abondamment interrogés sur Louis, sur sa personnalité, sur son sens de la communication. Elle ferait de son mieux pour ménager la légende sans verser dans la pure fiction, interprétant les fréquentes somnolences de Louis comme une capacité à s' abstraire de son environnement et ses dodelinements comme des exercices de concentration ».

L'écriture est élaborée, riche en métaphores et grandiloquente, et c'est ce décalage entre la banalité du propos et la richesse du style qui m'a réjouie :

« Le comptable, grâce à sa lecture propédeutique des guides, connaissait la rareté des taxis et craignait que les compteurs, s'il y en avait, obéissent à des lois relevant de la fluctuante quantique plutôt que de la belle prévisibilité newtonienne ».

Que vient faire le manchot empereur dans cette histoire? A vous de le découvrir?
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Louis est veuf et retraité. Ancien charcutier, il a mené une vie paisible avec son épouse. Il habite Toulon où il fait si chaud. Louis a des habitudes pour tromper l'ennui.

Jusqu'au jour où il traverse une brocante, ouvre une armoire et découvre un manchot empereur empaillé. Il a un coup de foudre pour cet animal qu'il achète et ramène chez lui comme un trésor. Il va passer des jours à l'admirer puis décide d'aménager le grenier en pièce froide pour reconstituer l'habitat naturel de son manchot et lui achète sur internet quelques copains.

Louis passe tout son temps dans le grenier avec ses manchots. Quand il sort c'est pour aller à la médiathèque étudier la vie et l'habitat naturel de ses protégés. Puis il décide de se rendre sur place en Antarctique.

L'aventure commence. Et cet homme, à l'âge où on attend plus ou moins la mort, débute une deuxième vie mouvementée, pleine de rebondissements, va être une star sur les réseaux sociaux, prendra cause pour l'écologie. Mais avec un père qui a tout quitté pour cultiver les bananes en Afrique et qui est mort sous les pattes d'un éléphant, il ne pouvait pas en être autrement.

C'est aussi une histoire sur la surconsommation, même bio, notre crédulité à croire n'importe quoi, l'utilisation des réseaux sociaux, bref, une prose poétique et drôle sur notre stupidité.


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Bon allez, elle n'est pas terrible mais je ne peux pas m'en empêcher : La fonte des glaces est certainement le roman le plus givré de la rentrée (ah, ah, elle est bonne, hein?) mais givré de chez givré...
En deux mots : Louis, dont le père, devenu spécialiste de la banane après l'avoir été des pneus, est mort écrasé en Afrique sous la patte d'un éléphant alors qu'il prenait une photo dudit pachyderme. Bien plus tard et rentré en France, Louis est devenu charcutier et follement amoureux de la fille de son patron,  Lise, qui devint sa femme. Sa trancheuse à jambon et ses rillettes pur porc remplirent l'essentiel de son existence, sans oublier quelques parties de jambes en l'air avec Lise dans la chambre de découpe du magasin sous le tue-insectes électrique. Chacun son truc, chacun son bonheur.
En tout cas, Louis, à ce moment-là, était incontestablement heureux.
Lise meurt. Des années plus tard, Louis, à la retraite, se trouve confiné dans une routine bien routinière : expresso au café, contemplation du port de Toulon, assis sur un banc, deuxième expresso, achat de la demi-baguette et du Var-Matin, éventuellement passage à la supérette selon les besoins et sans un regard sur la charcuterie industrielle, retour à la maison. Rebelote le lendemain et le surlendemain...
« Le regard de Louis s'embua peu à peu comme le pare-prise d'un véhicule resté trop longtemps stationné à l'extérieur. Un léger voile tendait entre lui et le monde un linceul transparent. Il n'en percevait pas moins parfaitement le bleu frissonnant de la Méditerranée et celui plus alangui du ciel varois. Cette buée était d'un tout autre ordre. Elle ne laissait pas présager le glaucome mais la dépression. »
Louis avait été heureux autrefois et il pensait ne plus l'être...
Mais un jour, sur le chemin du bercail, il tombe sur une braderie. Soudain, un reflet l'aveugle : ce sont les portes d'une armoire flamande qu'un acheteur ouvre et referme pour en tester la solidité. Louis se dirige vers le meuble, en observe l'intérieur, se penche et découvre à sa grande surprise ce qu'il prend d'abord pour un... pingouin et qui se révélera être en réalité... un manchot empereur. le vendeur lui explique que c'est très bien un manchot empereur, beaucoup mieux qu'un pingouin (moi, j'ai testé les deux et finalement, ça se discute…) S'ensuit une tractation. Louis repart avec sa bestiole empaillée sous le bras. (Je trouve, à bien y réfléchir, qu'il y a un petit côté « art contemporain » dans ce Louis traversant la rue des Blatterets à Toulon avec son nouvel achat sous le bras, je dis ça comme ça, une impression...)
« Un éléphant avait clôturé l'existence du comptable (son père), un manchot empereur allait inaugurer une nouvelle ère pour Louis. Il avait aimé sa mère, Lise, son métier et la boutique de la rue Lavoisier, mais son amour pour le manchot empereur l'emporterait dans une autre dimension. Il vrillerait dans l'Infini le bleu retrouvé de son regard. Cette subite passion restera mystérieuse et dépourvue de sens, preuve de son authenticité. le commencement d'une histoire d'amour en est la meilleure part et toute vraie passion est un commencement toujours renouvelé. C'est pourquoi les vraies passions ne se terminent jamais, mais cessent un jour de commencer. Aimer passionnément, on le sait par ouï-dire, c'est être frappé d'un coup de foudre chaque matin en redécouvrant l'être aimé. C'est fatigant, à la longue, mais c'est beau. »
Et là, messieurs dames, ATTENTION, on décolle (au sens propre et figuré) car notre Louis se prend effectivement de passion pour les manchots empereurs au point de leur (oui, de LEUR) installer amoureusement, dans le grenier de son modeste pavillon, une banquise faite de moquette blanche, de peinture blanche, d'un canapé iceberg et d'un climatiseur capable de reproduire à peu près, encore le croit-il à cette époque-là, une température proche de celle de la banquise. Et pour que notre manchot empereur ne s'ennuie pas, comme vous l'avez deviné, Louis se lance dans une recherche d'autres bestioles de la même espèce pour en reproduire un petit groupe, sa Dream Team, ressemblant fort à ce qu'il a pu voir sur les images Wikipédia…
Et si l'aventure de Louis ne s'arrêtait pas là ? Vous pensez bien, ce serait trop facile...
Bon, je vous vois la mine un peu déconfite : les histoires de manchots empereurs, ça ne vous intéresse pas…
Ah bon, moi, j'adore ça au contraire et j'attendais avec impatience de lire enfin un roman de la rentrée sur ce sujet…
Qu'est ce que vous pouvez être étroit d'esprit et peu ouvert sur le monde !
Quand je vous disais que c'était certainement LE roman le plus cocasse, le plus déjanté, le plus inénarrable de la rentrée - j'ai bien ri et beaucoup souri !-, eh bien franchement, croyez-moi, c'est beaucoup plus que ça : La fonte des glaces est un livre superbement écrit, dans une langue délicate, imagée et poétique (eh oui, rien que ça!) qui joue sur les mots et s'amuse des expressions toutes faites, c'est un récit empreint d'un humour pince-sans-rire, un texte qui m'a fait penser à du Michaux avec son personnage de Plume (dans la dimension absurde du propos) mais aussi à Ponge à travers la recherche de l'expression juste et concise. Je vous le dis, un o .v.n.i dans le paysage littéraire actuel.
Un texte qui, au fond, derrière ses allures légères, est beaucoup plus grave qu'il n'y paraît : il y est question de bonheur, de solitude, d'amour, d'ennui mais aussi de notre société actuelle et de ses dérives… Dans le Matricule des anges (n°186, sept 2017), Joël Baqué, interviewé longuement, parle de ses personnages en ces termes : « Les personnages… sont en quête ou, pire, en panne de quête. Ils ont aimé, n'aiment plus, n'arrivent pas à aimer, ne savent plus qui ou quoi aimer. Leur existence n'est pas étayée par des structures affectives familiales, amicales. Lorsqu'ils sont pris par une passion, celle-ci les conduit au désastre ou à l'échec. L'humour est l'enrobage de leur vide existentiel et du tragique des situations. »
C'est précisément cela que l'on ressent, une espèce de gravité qui est là, sous-jacente, partie immergée de l'iceberg, plongeant dans les profondeurs de l'être, le tirant chaque jour de plus en plus vers le fond. Oui, on s'amuse mais l'on sent qu'en réalité, tout cela est bien désespéré… « L'humour est indissociable du plus grand sérieux. La gravité n'a pas le monopole du grave. » précise l'auteur. « Mes personnages sont des solitaires qui se débattent comme des poissons dans un filet. Parfois quelques mailles lâchent, ils vont frétiller un peu plus loin mais c'est pas gagné... »
Espérons que Louis reviendra de son escapade (que je vous laisse découvrir!) des images plein la tête et que ses manchots empereurs toulonnais n'auront pas trop pris la poussière…
Une oeuvre à découvrir absolument !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Joël Baqué écrit ici une vraie fable qui parle de la fonte des glaces mais surtout évoque la vie de Louis , ancien charcutier, veuf de Lise, avec lequel il a été heureux, s'embarquant dans une aventure qui le mènera sur la banquise, puis au sommet d'une vaste campagne écologique. L'écriture est très soignée, les situations cocasses mais on s'émeut souvent de la naïveté de ce vieil homme.
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Roman acheté en « coup de coeur » lors d'une visite à ma librairie préférée : le livre était mis en avant par une des libraires son commentaire m'a donné envie de le découvrir. C'est la quatrième de couverture qui résume le mieux cette « OLNI » (Objet Littéraire Non Identifié…) : « Un homme traverse une brocante. Il se laisse tenter. On emballe son achat dans de vieux journaux. Les choses s'enchaînent. Il devient une icône de la cause écologique ». Toute l'histoire est là, mais il manque le style de l'auteur, son humour, la truculence qui rendent la lecture de ce roman étonnante et mémorable.
Louis est le personnage principal et singulier : après une enfance en Afrique où son père meurt écrasé par un éléphant, il rentre en France avec sa mère et devient boucher. Il se marie et s'occupe de sa femme et de sa boucherie à Toulon. Sans enfant, à la mort de sa femme, il se retrouve désoeuvré et au bord de la dépression quand sa vie bascule après l'achat impulsif sur une brocante d'un manchot empaillé ! Sa soudaine passion pour les manchots va l'entraîner jusqu'en Antarctique, puis au milieu de chasseurs d'icebergs dans le grand nord où l'enchaînement d'événements médiatisés vont le propulser au coeur d'un mouvement contre le réchauffement climatique alors qu'il n'a vraiment rien d'un militant !
Certes, l'histoire est assez originale et loufoque, le style de l'auteur est à découvrir : il joue avec les mots, avec les expressions et les idées reçues en mélangeant premier et second degré, le tout saupoudré d'ironie ou de cynisme…C'est assez jubilatoire. Pendant toute la première partie du roman, j'ai vraiment été emportée par cette écriture et par la singularité du personnage principal…mais j'ai regretté que ça s'essouffle un peu dans la suite de l'histoire.
Par contre, au-delà de l'humour et des bons mots, l'auteur délivre quand même pas mal de messages engagés : d'anecdotes sur les moeurs des manchots au business des vertus supposées de l'eau des icebergs, il nous interpelle sur la capacité des hommes à protéger la planète et sa biodiversité et sur les conséquences de l'inéluctable réchauffement climatique.
Au final, un roman original et intelligent, mêlant humour, écriture ciselée et originalité pour aborder des problèmes graves et universels.
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critiques presse (5)
LeJournaldeQuebec
10 janvier 2018
Un roman à la fois cocasse et ­complètement déjanté qui ne ­tardera pas à nous entraîner au cœur de ­l’Antarctique et de ses problèmes de réchauffement climatique.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeMonde
13 novembre 2017
Ecrivain le soir, policier le jour, cet autodidacte est entré en littérature par la poésie avant de bifurquer vers le roman à la suite d’une déception amoureuse. Il livre des histoires farfelues dictées par la langue plutôt que par l’intrigue, tel « La Fonte des glaces ».
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
13 septembre 2017
Le quatrième roman de Joël Baqué montre avec humour qu'on peut concilier amour du boudin et défense de l'environnement
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaCroix
11 septembre 2017
Joël Baqué retrace l’épopée d’un retraité reconverti en héraut de la cause environnementale. Une comédie faussement légère.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Bibliobs
05 septembre 2017
Dans “la Fonte des glaces”, un charcutier à la retraite part à la rencontre des manchots de l'Antarctique. Hilarant.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Il était hors de question de laisser transformer Louis en saint symbole. Elle le protégeait de son mieux, filtrant visiteurs et informations, veillant à son confort, écartant les soutiens inappropriés. Grâce à ses efforts, les passions qu’il suscitait semblèrent ne pas atteindre Louis. Mais son indifférence était telle qu’Alice s’interrogea sur cette apparente facilité à supporter la situation. Attentive à ses moindres gestes, elle nota qu’il ne dodelinait plus de la tête. Louis, si facilement déstabilisé, si prompt à dodeliner, ne produisait plus ce symptôme caractéristique alors même qu’il occupait une position qui aurait fait tourner la tête à l’individu le plus sûr de lui. Son regard flottant l’inquiétait aussi. Il n’était pas du genre à rêvasser.[..] Alice n’avait pas tort de s’inquiéter. Louis commençait à craquer. Il s’était laisser porter par les événements dont l’accumulation menaçait à présent de l’ensevelir. Fidèle à sa nature placide il ne s’extériorisait pas, supportant jusqu’à ces paparazzis qui le photographiaient dans son sommeil et dont les flashs explosaient son crâne, le laissant abasourdi sous les étoiles. Il se fissurait discrètement comme un iceberg dont la partie émergée continue à faire bonne figure tandis que sa base part en quenouille.
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La présence du manchot empereur lui procurait une sérénité compacte. Ses longues stations dans le grenier-banquise conduisirent Louis à créer et pratiquer sans même le savoir une nouvelle forme de yoga. Un de ses biographes prête au manchot empereur des caractéristiques nippones ayant influencé Louis qui, à son contact quotidien, adopta une posture méditative très zen, embryon de ce qui deviendrait le yoga du froid, adopté par des millions de personnes à travers le monde. Il est vrai que manchot empereur et Japonais ont en commun un fort grégarisme, un goût pour le poisson cru, une certaine raideur dans la posture, un centre de gravité assez bas (stabilissime, le manchot empereur est un possible judoka). Ce cousinage, selon ce biographe, démontre combien est flottante la frontière entre animalité et martialité, entre bête polaire et bête de tatami. Faisant face au froid sans jamais frissonner, stoïque, le manchot empereur évoque ces maîtres d’arts martiaux qui se fixent jusqu’à ce que le plus faible se retire bien qu’aucun geste n’ait été esquissé de part ni d’autre, ma concentration du plus fort ayant fini par rayer celle de son adversaire.
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Le Nathanaël était bien mieux équipé que le Titanic mais Louis n'avait pas l'idée qu'éviter une collision tienne en dernier ressort à la vigilance d'un seul homme. Certes, tous étaient des marins aguerris, mais il se rappelait avoir, du temps de la boutique de la rue Lavoisier, vidé le poivrier dans les rillettes parce qu'il avait rêvassé quelques instants comme il arrive parfois.
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Deux êtres humains progressant en ligne droite en ne laissant derrière eux qu'une légère éraflure dans la neige vierge, dérisoire et précaire paraphe. Deux créatures en équilibre sur le fil tranchant de froid, pouvant à tout moment basculer dans le silence absolu, sans retour possible.
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Le commencement d'une histoire d'amour en est la meilleure part et toute vraie passion est un commencement toujours renouvelé. C'est pourquoi les vraies passions ne se terminent jamais, mais cessent un jour de commencer.
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