L'enfer des Masques

Entre polar initiatique et anticipation sf, L'Enfer des masques suit la quête de Nora, jeune fille libre et libérée qui cherche son père biologique avec l'aide de son soupirant au cerveau très développé, Régis.
Ailleurs, dans une clinique de San Francisco, Priscilla, impuissante, flotte entre rêve, réalité et cauchemar, soumises aux bons soins de son mari dans une clinique qui lui laisse une impression pénible.
Quel est le lien entre ces deux vies si différentes ?
Un voyage étrange sur les traces de la mémoire, du passé, aux frontières de la réalité et de l'anticipation, émaillé de références cinématographiques et culturelles réjouissantes.
Merci à Babelio et aux éditions La Volte pour leur envoi.

En lisant le titre de ce roman, j'ai pensé: super, un livre qui traite du port du masque en temps de coronavirus! L'enfer des masques... c'est vrai que porter un masque en longueur de journée, surtout dans une salle mal ventilée ou dehors au soleil en plein été austral c'est un véritable enfer. Curieuse, je me suis précipitée sur le résumé pour confirmer mes hypothèses. Quelle ne fut ma surprise en découvrant que ce roman n'avait absolument rien à voir avec le covid, et qu'il était sorti en 2019! Qu'à cela ne tienne, j'ai décidé de le lire. (1)
Ce roman est un mélange de thriller et de science-fiction. On y rencontre Nora, étudiante cinéphile qui se lance sur les traces de son père dont elle ne sait rien. En parallèle, Priscilla, amnésique, se réveille dans une luxueuse clinique, et malgré l'amour que lui porte son mari, elle a l'impression qu'on lui cache des choses.
C'est le premier roman de cet auteur que je lis. En lisant le résumé et les critiques, je savais que ce roman allait me sortir de ma zone de confort. Et effectivement, il y a quelques moments où j'ai eu un peu de mal à être complètement dans l'histoire. Les nombreuses références cinématographiques m'ont parfois un peu perdue, moi l'inculte que je suis. Et j'ai été assez perplexe face à certains passages assez WTF. Mais à partir de la deuxième moitié du livre, j'ai eu du mal à interrompre ma lecture.
En conclusion, un roman dont se dégage une atmosphère particulière. Une lecture assez déroutante parfois, mais agréable. Ce n'est pas un coup de coeur, mais ça m'a changé de mes lectures habituelles.
Note:
(1) En réalité, le résumé de ce roman m'a interpellée dès sa sortie, mais vu le titre, j'ai trouvé ce premier paragraphe plus en contexte et, je l'espère, plus accrocheur. ^^

Entre Thriller et roman de science-fiction, le livre de Jacques Barbéri, « L'enfer des masques » nous plonge dans le quotidien de Nora, qui décide de partir en quête de son père biologique, qui nous entraîne dans un jeu avec la réalité entre mémoire et passé.

J'ai découvert ce livre grâce à la Masse critique Babelio et je dois dire que je suis assez mitigée

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'univers de Nora. Tout au long de ma lecture, je suis restée perplexe face à l'histoire, car l'intrigue prend parfois des tournants assez sinueux et se met en place péniblement.
Cependant l'histoire aborde des thématiques intéressantes comme la déviance, les technologies ou encore l'amour.

Mais ma lecture a cependant été fluide et m'a quand même fait passer un bon moment sur un genre littéraire qui me sort de ma zone de confort !

Un thriller qui glisse doucement vers la SF. Des cauchemars incrustés d'images oniriques. On nage dans le luxe, les personnages sont de blancs moutons que guette un loup de conte... Ce ne sera pas mon Barbéri préféré mais il se laisse dévorer sans peine.

Nora est une cinéphile des plus aguerrie, qui fait tout pour se différencier des autres. Elle cultive sa différence et son franc parlé fait des émules ! Mais malgré tous ces efforts, Nora n'arrive pas à recueillir les informations qui lui importent vraiment.

Qui est son père? Pourquoi les a-t-il rayés de sa vie ?

Quand enfin un indice parvint jusqu'à elle, la jeune femme s'infiltre aussitôt dans la brèche. Sans bien sûr avoir la moindre idée des conséquences et de la complexité de l'histoire dans laquelle elle vient de mettre les pieds.

La totalité de la critique sur Chroniquexpress :
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