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Inspecteur Lynley tome 4 sur 21
EAN : 9782266142595
432 pages
Pocket (08/09/2006)
3.77/5   335 notes
Résumé :

Une nouvelle affaire du train postal n'agiterait pas d'avantage ScotlandYard. Thomas Lynley, huitième comte d'Asherton, le plus élégant des inspecteurs de la maison, annonce son mariage avec la photographe en vogue Deborah Cotter. Un week-end de fiançailles se prépare en Cornouailles, dans la propriété familiale de l'aristocratique policier. Mais la présence d'un futur beau-père hostile, d'un ami et rival dangereux et d'un frère drogué empoisonne la fête. Et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 335 notes
Ce roman est le quatrième tome où apparaît Thomas Linley mais l'histoire racontée se situe avant la première enquête menée conjointement par Linley/Havers. Dans cette intrigue, on ne voit Havers que fugitivement et Linley est fiancé à Deborah Cotter, une jeune photographe qui est revenue à Londres après trois ans passés aux USA. Pour annoncer son futur mariage, il s'est rendu dans son domaine familial en sa compagnie et celle de quelques amis dont Saint-James. Mais sur place, rien ne se passe comme prévu : un meurtre horrible a lieu, un journaliste est retrouvé assassiné et émasculé ! Et, à sa grande horreur, toutes les pistes semblent mener vers son propre frère, Peter que l'addiction à la cocaïne mène vers le pire.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Elizabeth George, je ne leur recommanderais pas ce livre car ce n'est pas le meilleur de la série. L'enquête est longue à démarrer, tortueuse et paresseuse. On a du mal à s'intéresser aux raisons pour lesquels ce journaliste est mort et qui a pu faire le coup. J'ai eu la nette impression qu'Elizabeth George avait écrit ce roman pour d'autres raisons, à savoir suivre les tourments amoureux de ses personnages principaux. En effet, elle passe plus de temps à nous raconter à quel point Deborah Cotter se sent partagée entre son amour pour Thomas et celui qu'elle éprouve pour Saint-James d'où de très nombreuses pages où chacun des protagonistes de ce trio involontaire s'interroge sur ses sentiments. D'où mon avis mitigé sur cette « Douce vengeance » qui s'avère plus un roman sur les tourments intérieurs qu'une enquête policière.
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Si Une douce vengeance n'est pas le premier livre d'Elizabeth George paru dans la série des enquêtes de l'inspecteur Thomas Linley (il a été publié en 1991 et trois autres romans le précèdent), en revanche, il peut être considéré comme le premier en terme de chronologie de l'histoire personnelle des principaux protagonistes. En ce sens, on conseillera aux lecteurs qui ne connaîtraient pas encore la série, d'en commencer la découverte par ce volume.

Située en grande partie en Cornouialle - mais avec également quelques chapitres à Londres - Une douce vengeance est une intrigue bien menée, où Elizabeth George nous promène de suspect potentiel en coupable possible, avant de révéler la solution de l'énigme et donner à son roman une fin complètement inattendue.

Comme dans les autres volumes de la série Linley/Havers, se mêlent dans ce livre une intrigue policière et une étude psychologique des personnages, notamment ceux qui deviendront récurrents dans la série, en particulier Simon Saint James et Déborah, dont les portraits physiques et psychologiques sont bien campés.

Ce qui fait le charme de ce roman, c'est le juste équilibre entre énigme policière et peinture psychologique des protagonistes. Cette dernière ayant - malheureusement à mon goût - tendance à prendre le pas sur la première dans les derniers romans écrits par Elizabeth George (depuis Mémoires infidèles, à mon avis, Juste une mauvaise action échappant cependant à ce travers).

Si les intrigues policières sont généralement de bonne facture - le lieu du crime, le meurtre de la falaise et Pour solde de tout compte étant, selon moi, les meilleurs - l'étude psychologique des personnages tend à devenir pesante dans les derniers romans, prenant de plus en plus le pas sur l'énigme criminelle, occupant un nombre de pages de plus en plus conséquent, alourdissant la lecture, en allant chercher souvent loin dans le passé des personnages les raisons et les motivations de leurs comportements.

Une douce vengeance n'a pas encore ce défaut et permet de faire connaissance avec Thomas Linley, ses amis Helen Clyde, Déborah et Simon Saint James, et bien sûr le sergent Barbara Havers (qui dans ce volume n'est pas encore la coéquipière de Linley mais celle d'un autre inspecteur de Scotland Yard).
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Ce roman date de 1991 et a été traduit en français en 1993. Une autre époque. Non, ce n'est pas tant que l'intrigue est datée, c'est simplement qu'elle est aussi le reflet de son époque. D'ailleurs, concernant un des aspects de la vie de la victime, j'ai eu de la peine pour lui. Les choses auraient-elles été différentes aujourd'hui ? Je l'espère.
Roman policier ? Oui. Mais pas totalement. Linley est fiancé. Non, pas avec Helen, avec Deborah, qui est partagée entre ce qu'elle éprouve pour lui et ce qu'elle ressent pour Saint-James. Linley, lui, doit aussi faire face à sa famille, à la rancoeur qu'il éprouve pour sa mère, aux sentiments ambivalents pour son petit frère, toxicomane.
L'enquête est assez lente à démarrer, les fausses pistes bien présentes, mais plus que l'aspect policier, ce sont les états d'âmes des différents personnages, Linley en tête, qui semble dominer. Je ne dirai pas que je me suis ennuyée en lisant ce livre, ce serait un peu fort. Je dirai simplement qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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So, so, so british. Ce roman d'Elisabeth George, perdu dans une pile de polars à lire, est le premier que j'aborde. Porté par de bonnes critiques, je me suis laissé tenter et là, quelle n'a pas été ma déception. L'ennui est arrivé très vite. Des descriptions interminables sur la couleur d'un mur, le dessin d'un tapis où l'ameublement d'une pièce, une véritable revue de déco à l'anglaise, de nombreux personnages caricaturaux, un aristocrate inspecteur à Scotland Yard (ça existe dans la vraie vie un comte qui travaille ???) et après une centaine de pages, le crime arrive comme on remet un peu de sel dans un plat trop fade.
Elisabeth George a ses fans mais ce sera sans moi.
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Une Douce Vengeance, A Suitable Vengeance dans la version originale parue en 1991, a été publié par les Presses de la Cité en 1993. Bien qu'ayant été écrit après les trois premiers tomes, chronologiquement le roman raconte des événements qui se sont déroulés avant.
Le style de l'auteur est soigné, mêlant une écriture parfois un peu guindée à des expressions modernes, mais toujours très agréable à lire: "C'est alors que Lynley et ses amis purent constater que la statut d'invités d'honneur présentait au moins un avantage, qui était de leur faciliter l'accès aux rafraîchissements. La foule, qui s'était élancée quelques instants plus tôt pour puiser un légitime réconfort dans l'absorption de pintes de Watney et de Bass, s'écarta en effet sportivement sur leur passage, leur permettant ainsi d'atteindre plus rapidement l'estaminet de fortune." (Page 112)...Le ton est résolument moderne, aussi bien dans les tournures que dans le vocabulaire utilisé: "Que tu me croies ou que tu me croies pas, j'en ai rien à cirer. Avoue que j'ai eu le nez creux: si je ne m'étais pas pointé ici ce matin, j'aurais manqué les festivités. Mais peut-être était-ce que tu voulais? Peut-être préférais-tu me tenir à l'écart? Ca t'aurait permis d'étouffer un vilain petit secret de famille. Faut pas que ta petite rouquine les découvre tous à la fois." (Page 77).
Construction: Comme toujours dans les romans d'Elizabeth George, le rythme est lent, l'auteur prenant le temps d'exposer chaque scène en détails: "Elle sortit de derrière le bureau et s'approcha d'une chaise placée sous une carte du domaine. Elle s'y assit, les poings sur les genoux. Au bout du couloir, la porte claqua contre le mur sous une poussée un peu trop énergique. Des pas retentirent sur le carrelage. Nancy se raidit contre le dossier de sa chaise, dans l'espoir de passer inaperçue de celui ou de celle qui venait d'entrer." (Page 86). Les deux premières parties (soixante-cinq pages) sont consacrées à la mise en place des différents éléments de l'intrigue: protagonistes, interactions et situation entre Tommy, Simon, Deborah et Helen.
Thèmes: trafic de médicaments; profit aux dépens de gens dans la détresse; trafic de drogue, toxicomanie.

Fin juin. Voilà trois ans que Deborah a quitté Londres pour étudier la photographie aux USA. Trois années de silence de la part de Simon. Déroutée et profondément déçue, Deborah a laissé Tommy combler le vide laissé par le silence de Simon et accepté sa demande en mariage.
Afin de célébrer leurs fiançailles, Tommy a invité famille et amis pour un long week-end dans la propriété familiale, Hovenstow. L'été, cette année-là, est particulièrement sec et chaud. L'atmosphère est lourde, à l'extérieur comme à l'intérieur: "Comme l'été avait été jusque-là d'une exceptionnelle sécheresse, une fine pellicule grise habillait les feuilles des rhododendrons qui bordaient l'allée; les arbres surplombant l'avenue semblaient être là moins pour donner de l'ombre que pour retenir prisonnier sous leurs branches l'air sec et lourd." (Page 67). =>Illustrant parfaitement la tension croissante qui règne entre les personnages, pour de multiples raisons que l'on découvrira au fur et à mesure du récit.
Mais le week-end s'avère houleux: relations conflictuelles entre Tommy et sa mère depuis la mort de son père, quinze ans plus tôt; la présence d'un futur beau-père hostile à ce mariage; la présence de Simon, son ami et rival; l'arrivée inopinée de son frère toxicomane et de sa copine; l'intendant qui tente par tous les moyens d'éloigner son fils Mark, ami d'enfance de Peter, de son influence néfaste; fébrilité de Déborah qui doute, se demande si en épousant Tommy elle fait le bon choix; Justin, petit ami de Sid, soeur de Simon, qui s'adonne à son vice malgré sa promesse de n'en rien faire =>Autant de facteurs pour rendre l'atmosphère explosive.
C'est alors que vendredi, après la soirée théâtrale à Nanrunnel, Nancy découvre le cadavre de son mari allongé dans leur salon, émasculé, les tiroirs du bureau sortis de leur logement, de nombreux documents de toutes sortes jonchaient le sol, les photos avaient été arrachées de leur cadre. L'argent des paies des employés du journal disparu. Vol qui a mal tourné? Mais dans ce cas, pourquoi émasculer la victime? Ne s'agirait-il pas plutôt de la vengeance d'un mari trompé? Ou du père de Nancy qui voulait soustraire sa fille d'un mariage malheureux, son mari la trompant avec toutes les femmes qui lui plaisaient? Ou le meurtre a un rapport avec l'article sur lequel Mick travaillait avant de mourir, justifiant ses fréquents déplacements à Londres?
La police locale, convaincue de la culpabilité de John Pennelin, beau-père de la victime, arrête ce dernier. Tommy se trouve alors dans une position délicate: officiellement ce n'est pas son enquête; mais peut-il laisser accuser son intendant sans chercher à y voir plus clair? D'autant que certains détails lui montrent une autre direction. Dans laquelle il compte bien enquêter discrètement avec l'aide de Simon, Helen et Deborah.

Une Douce Vengeance constitue un épisode à part dans la série: d'une part parce que le sergent Barbara Havers, qui deviendra par la suite un des personnages principaux, ne fait qu'une courte apparition à la fin; d'autre part, parce que, pour les lecteurs qui auraient lu les trois premiers tomes, il apporte certaines réponses concernant les relations qui unissent Thomas, Simon, Deborah et, dans une moindre mesure, Lady Helen. Et parce que l'action se situe dans le domaine familial de Thomas Lynley, l'ambiance est particulière, plus feutrée, plus intime que dans les romans précédents.
C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans ses 432 pages sans jamais m'ennuyer; un peu comme lorsque l'on retrouve le confort d'un vieux fauteuil, ou un vêtement maintes fois porté dans lequel on se glisse avec délectation, ou lorsque l'on chausse nos pantoufles un peu avachies mais offrant un tel réconfort à nos pieds qui ont trop marché.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Sais-tu que les cygnes, lui avait-il dit, lorsqu'ils se choisissent un compagnon, le font pour la vie ? Ils apprennent à vivre ensemble harmonieusement, s'acceptant l'un l'autre tels qu'ils sont.
Une sacrée leçon pour nous tous, tu ne crois pas ?
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Avec les animaux les choses étaient simples. Ils vous donnaient leur cœur sans arrière-pensée, sans crainte. Ils n’attendaient rien en retour. Ils étaient faciles à aimer. Si les gens pouvaient être pareils, personne ne souffrirait. Personne n’aurait besoin d’apprendre à pardonner.
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Voyant qu’il continuait de se taire, elle attrapa le premier objet qui lui tomba sous la main et le lui jeta de toutes ses forces à la figure. Le bibelot alla s’écraser contre le mur à deux doigts de la tête de Saint James. Ils s’aperçurent trop tard tous les deux que, dans sa fureur, elle avait cassé le cygne en porcelaine dont il lui avait fait présent des années plus tôt à l’occasion de son anniversaire.

La colère de Deborah retomba.

La jeune fille, un poing sur les lèvres, semblait chercher des mots d’excuse. Mais Saint James ne se sentait pas d’humeur à en entendre davantage. Jetant un coup d’œil aux fragments de la statuette éparpillés sur le sol, il les réduisit en miettes sous son talon, démontrant par ce geste rageur qu’à l’instar de l’argile l’amour était lui aussi éminemment fragile.

Poussant un cri, Deborah traversa la pièce jusqu’à l’endroit où demeuraient encore quelques morceaux qui lui avaient échappé. Elle les ramassa.

— Je te déteste ! (Les larmes roulèrent le long de ses joues.) Je te déteste ! C’est exactement le genre de choses dont tu es capable. Ce n’est pas étonnant : tout est tordu chez toi. Pas seulement ta jambe, tout le reste.

Les mots avaient jailli avec la violence d’une lame. Tous les cauchemars de Saint James prenaient corps. Il eut un mouvement de recul et se dirigea vers la porte. Il se sentait anesthésié, anéanti, et surtout conscient jusqu’au malaise de l’insupportable gaucherie de sa démarche. Il lui sembla qu’il n’avait jamais eu autant de mal à se déplacer
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Puis elle aperçut les autres mouches. Il devait y en avoir six ou huit. Pas davantage. Généralement, elle se cantonnaient dans la cuisine, l’embêtant tandis qu’elle préparait les repas. Mais en cet instant elles bombinaient et tournicotaient à la hauteur des hanches de son mari. Au-dessus du pantalon ouvert à la taille, baissé brutalement pour permettre à quelqu’un d’atteindre… pour permettre à quelqu’un de couper…
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Le ciel matinal céruléen souligné de nuages mousseux contrastait avec la grisaille de la veille. Les oiseaux de mer emplissaient de nouveau l'air de leurs cris rauques. Le sol portait d'abondances traces du temps exécrable de la journée précédente. Posté devant la fenêtre de sa chambre, une tasse de thé à la main, Saint James examinait les dommages causés par ces heures de pluie et de tempête.
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