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Abarat tome 1 sur 3

Hélène Collon (Traducteur)
EAN : 9782253124221
471 pages
Le Livre de Poche (06/02/2008)
3.98/5   164 notes
Résumé :
Candy Quackenbush, 16 ans, habite une petite ville de l’Amérique profonde et semble destinée à une vie banale. Mais, traversant un champ, elle pénètre dans un univers parallèle, le royaume d’Abarat, composé d’îles représentant chacune une heure de la journée ou de la nuit, et complétées par la très mystérieuse île de la vingt-cinquième heure. C’est un monde étrange, à mi-chemin entre le Moyen-Age et le cyber, peuplé d’êtres baroques aux allures de mutant. Plusieurs ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Candy Quackenbush, une petite fille déprimant de devoir vivre dans une ville perdue du Minnesota, n'existant que pour son usine de poulet en batterie (le bourg se nomme Chickentown), voit sa vie soudainement basculer à partir du moment où elle vient à s'intéresser à la triste histoire d'Henry Murkitt.
Sur les conseils de sa mère, qui ronge son frein également de vivre dans l'Amérique profonde avec un mari chômeur et alcoolique, Candy, qui doit réaliser un devoir d'histoire, rend visite à Norma Lipnik, employée à l'hôtel unique de la ville. Cette dernière lui raconte le destin d'un des descendants des fondateurs de Chickentown, qui après la disparition de son épouse, s'est suicidé dans la chambre 19 de l'établissement où elle travaille désormais.
Henry passait pour un "original" car il disait attendre que son aimée "rentre au port", et était obsédé par la mer (Le Minnesota est au milieu des terres).
La petite Candy croit tenir une anecdote insolite, mais voit ses espoirs détruits par l'horrible professeur Mme Schwartz devant laquelle elle persiste à défendre son devoir.
Envoyée chez le directeur après l'altercation en classe d'histoire, Candy quitte l'école sans s'y rendre.
Errant dans la ville, la "fugueuse" finit par atteindre les ruines d'une étrange tour à la limite Sud de Chickentown. Là-bas elle rencontre un être fantastique à huit têtes du nom de John Canaille, poursuivit par Mendelsohn Morphe, un monstre non moins étrange. Débute alors une merveilleuse aventure où l'enfant de "l'Outre-Monde" découvre Abarat et ses îles...

On retrouve dans cet ouvrage, l'ensemble des ingrédients utilisés dans les autres romans du génie, Clive Barker.
Il est question encore une fois, d'un monde merveilleux à la limite du notre, et dont l'histoire s'imbrique avec celle des hommes. L'océan d'Abarat semble faire référence à celui de "Secret show" et "Everville", et les personnages divers et variés initiés à la magie qui le parsème, vaut bien le bestiaire mis en scène dans "Cabal" ou le chef-d'oeuvre "Le royaume des devins". le discours appelant au respect à la différence est là également.
Néanmoins, "Abarat" diverge des autres oeuvres citées pour plusieurs raisons :
- La première est sa cible moins adulte. Si l'auteur ne renonce pas véritablement à la présence de personnages caractéristiques répondant à de sinistres sobriquets comme par exemple "le scarifié" et à mettre en scène des pendus bavards ou un "maître" battant son esclave, force est de reconnaître qu'il atténue son registre habituel, évitant toutes connotations sexuelles trop explicites par exemple. L'ensemble donne sans aucun doute un roman appréciable en premier lieu pour des adolescents presque adultes, plutôt qu'à des gamins de 8 ou 9 ans.
- Autre raison qui fait de ce livre, un roman "différent", ce sont bel et bien les illustrations peintes par ce talentueux romancier.
Elles sont comme, je l'ai déjà dit, l'oeuvre de Clive Barker et de par leur taille et leurs formes différentes. Elles sont imbriquées parfaitement au sein du texte qu'elles rendent presque vivant. On est loin de la scène qui s'intercale avec plus ou moins de réussite dans un récit.
Le seul regret étant, qu'il n'y en ait pas plus et que certaines pages faites uniquement de mots en paraissent plus "tristes" de fait, seulement avec leurs textes.
L'intrigue se révèle comme à l'accoutumée, captivante, pleine de suspens et on ne sait pas trop où tout cela va nous mener pour causes la foultitude de personnages aux motivations obscures, susceptibles de provoquer par la suite de nombreux coups de théâtre et revirements. Certains pourront trouver le roman trop complexe.
Pour conclure, c'est peut être une oeuvre qui loupera sa cible, mais qui n'en réjouira pas moins les fans de notre cher auteur. "Abarat" est une pure merveille, une perle à la fois imaginaire, sombre, cruel et poétique que je vous recommande fortement.
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J'ai énormément aimé ce livre. Clive Barker y développe un univers très riche et original, où la magie côtoie le merveilleux. Si la quatrième de couverture compare le livre au Magicien d'Oz, je le rapprocherait plus volontiers d'Alice au pays des merveilles, tant l'univers d'Abarat est barré.
Candy forme un personnage attachant mais un brin trop lisse qui se laisse porter d'aventure en péripétie. Par contre, les autres personnages sont très aboutis, pleins de contradictions et j'ai l'impression qu'il ne faut pas chercher les méchants là où on le croit. Parce qu'évidemment, Abarat est le premier tome d'un trilogie dont j'ai vraiment hâte de découvrir la suite.
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Entre un père alcoolique et violent, une mère soumise, un professeur et des élèves bêtes et méchants, le tout dans une ville dont l'unique centre d'intérêt est l'élevage intensif de poulets, Candy Quackenbush n'espère plus grand chose de l'existence. C'est donc presque naturellement qu'elle fugue, qu'elle rencontre deux créatures surréalistes, et qu'elle pénètre dans un univers parallèle : l'Abarat.
L'Abarat est un archipel de vingt-cinq îles. Chaque île correspond à une heure du jour ou de la nuit. Chacune est peuplée de créatures hautes en couleur dont les sociétés sont parfaitement codifiées, bien que de manière abracadabrante pour un être humain moyen. Et puis il y a la Vingt-Cinquième Heure, la plus mystérieuse, mais qui, selon la légende, détient la solution de tous les mystères de l'Abarat. Toutes ces îles cachent autant de merveilles que d'horreurs, que Candy découvre bien souvent à ses dépends. Dès son arrivée dans l'archipel elle devient en effet la proie de Christopher Gangrène, le Seigneur de Minuit, qui ne vit que pour instaurer une nuit éternelle sur tout l'Abarat
Le quatrième de couverture le précise, Abarat est un roman dans la lignée du Magicien d'Oz. Il relève également de l'oeuvre de Lewis CARROLL, Candy jouant à merveille le rôle d'une Alice moderne. L'univers mis en place par Clive BARKER est donc riche. Il foisonne de personnages incroyables, certains attachants, d'autres effrayants ; les idées originales de l'auteur sont innombrables et ne cessent de capter l'intérêt du lecteur, et pas uniquement celui du lecteur adolescent.
Mais le plus remarquable n'est pas à rechercher uniquement à ce niveau. le roman est en effet illustré d'une centaine de peintures réalisées par l'auteur lui-même, donnant ainsi vie à la plupart des êtres rencontrés par Candy. Ces illustrations doivent certainement être particulièrement mises en valeur dans le grand format publié par Albin Michel, mais il faut tout de même saluer le très beau travail du Livre de Poche dans la mise en page de ce roman.
Bien sûr, l'intrigue de fonds est convenue, de même que la quête de Candy n'est pas très claire. Cela n'empêche toutefois pas Abarat d'être un roman profondément original, tant dans ses idées que dans leur mise en valeur. C'est finalement une lecture pour la jeunesse particulièrement intelligente, une oeuvre captivante pour tous les autres lecteurs. Et puis n'oublions pas qu'il s'agit d'un roman posant les bases d'un univers appelé à être développé dans quatre autres romans, ainsi que sur bien d'autres médias.
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Voici donc la vision (les visions serait plus juste) du conte pour la jeunesse, par Clive Barker, bien sur même si l'on peut faire la comparaison entre le voyage de Candy au royaume d'Arabat et celui de Dorothy au pays d'Oz, la version de Barker est nettement plus, disons "tordue" (en l'occurrence, le terme n'est pas forcément péjoratif) que l'oeuvre de Baum.
l'édition grand format, je ne sais pas ce qu'il en est de l'édition poche, bénéficie en outre des illustrations très inspirées de l'auteur lui même. pour l'anecdote, on aperçoit plusieurs des toiles de Barker dans le film "The midnight meat train".
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Il est toujours plus difficile de parler des livres que l'on a adorés, non ?

Candy Quackenbush s'ennuie dans sa petite ville natale. Alors qu'elle sèche les cours pour échapper à un cours d'histoire vraiment barbant, elle va tombé sur un vieux phare abandonné au milieu d'un champs, bien loin de la mer... Mais ce phare est un portail vers l'archipel d'Abarat, un monde magique et mystérieux dans lequel Candy aura un rôle à jouer.

Abarat est un roman à l'univers dense, à l'imaginaire foisonnant et aux personnages haut en couleurs. On frise la perfection avec ce roman !

Les personnages que croisent Candy tout au long de son périple sont tantôt attachants, drôle, parfois vraiment effrayants.
On a envie, tout comme l'héroïne, de rester sur l'archipel d'Abarat, de visiter et d'en savoir plus sur ces îles.
Les décors, les protagonistes ainsi que l'intrique, tout donne à ce roman un ambiance mystérieuse et onirique. Les nombreuses illustration, qui accompagnent le récit, sont belles, colorés, parfois sombres... Et correspondent parfaitement à l'ambiance que l'auteur à sur insuffler à son roman.
C'est avec ses allures de contes que l'auteur nous transporte ! Et on en veut plus ! On sent le goût de "trop peu". Comme si il s'agissait à peine d'une introduction aux aventures de Candy... Mais cela semble finalement normal lorsque l'on comprend la taille colossale de cet univers.

Je suis presque frustrée d'avoir encore tant de livres dans ma pile à lire et pas assez de temps pour lire la suite tout de suite

Un coup de coeur !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Son affolement se dissipa d'un coup sous l'effet d'un spectacle si extraordinaire qu'il éclipsa toute autre préoccupation.
Aux creux de la vague suivante, quatre joueurs de cartes étaient rassemblés, parfaitement à l'aise, autour d'une petite table qui semblait flotter à quelques centimètres au dessus de l'eau.
Candy eut le temps de songer "j'aurai tout vu", puis une vague la propulsa dans le creux; elle en dévala le flanc bleu et atterrit en plein milieu de la partie de cartes.
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Un nouveau monde naissait sous ses yeux et il était d'une infinie diversité. Sa route croisa celle d'une femme ravissante qui portait un aquarium sur la tête. Il contenait un gros poisson dont le visage à l'expression poignante ressemblait extraordinairement à celui de sa propriétaire.
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Petit épouvantail, où cours-tu donc si vite ?
Peut-être au cimetière, célébrer quelque rite ?
Danser et t'amuser au milieu des squelettes,
De terre ressortis pour mieux faire la fête ?
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