Prenons le chemin de l'usine, mais attention, pas n'importe quelle manufacture ! Chut, pas un bruit, suivons à petits pas cet ouvrier et sa large blouse bleue, il nous entraîne au coeur d'une fabrique singulière où matière première rime avec chimère. On y découvre, au milieu des tubes d'acier qui se faufilent et des machines qui ruminent, les ingrédients pour voir la vie en rose… Finalement, ça ne semble pas si compliqué, surtout lorsque le chemin est indiqué par les douces et chaleureuses images de Barroux. Dans cette histoire sans paroles, le texte s'est effacé au profit de l'imagination, laissant la place à chacun de construire un sens et une musique à cette promenade prolétaire.
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Cette histoire sans parole offre un voyage imaginaire au lecteur : mystère, poésie et douceur baignent cette aventure.
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