Décidément, je n'arriverais jamais à apprécier
Samuel Beckett à sa juste valeur. Après avoir lu deux ouvrages de lui lorsque je faisais mes études (ouvrages dont je ne me rappelle même plus le nom, c'est pour vous dire à quel point ils m'ont [
pas] marqués !), je m'étais jurée de me réconcilier avec cet auteur en abordant ses pièces de théâtre, et notamment celle-ci. Eh bien, maintenant que c'est chose faite, je ne peux toujours
pas affirmer que j'apprécie l'écriture de
Beckett.
Dans cette pièce en deux actes, les deux protagonistes, Vladimir et Estagon
passent leurs soirée à attendre un homme qui ne viendra jamais, le prétendu Godot. L'on ne peut
pas dire qu'il ne se
passe réellement rien puisqu'au cours de leurs attentes, ils vont rencontrer deux fameux personnages, Pozzo et son valet Lucky mais eux aussi sont, si ce n'est plus, encore plus dérangés que nos deux personnages.
Certes, nous sommes dans le théâtre de l'absurde, j'en suis parfaitement consciente, mais, même dans cette perspective là, je n'arrive
pas à trouver un quelconque intérêt comique ou autre à cette pièce qui, je n'ai
pas honte de l'avouer, m'a beaucoup déçue, tout comme les autres oeuvres de
Beckett que j'avais lues avant celle-ci !