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sur 3555 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Encore un livre de Beigbeder qui m'a fait osciller entre exaspération et fascination. Exaspérée par la vulgarité de certains propos (généralement dès qu'il s'agit de parler de sexe, c'est un parti pris qui plait à certains, peu à moi), la banalisation de la prise de drogues (cocaïne, ecstasy, alcool carrément par bouteilles, allons-y), une tendance à l'apitoiement... et fascinée malgré tout par cela, peut-être parce que l'auteur a indéniablement des qualités narratives, un sens de la formule et de l'humour (notamment de l'autodérision, ce qui le sauve bien des fois) qui rendent la forme agréable et le personnage attachant (ou presque). Disons que c'est le genre d'auteur qui m'agace mais que je continue à lire quand même, il doit y avoir une raison (bonne et/ou mauvaise) à cela. Sur le contenu du bouquin, je me suis ennuyée par moments mais pas suffisamment pour arrêter ma lecture, le peu de pages (et les bons mots semés ci et là) m'ayant convaincue d'aller jusqu'au bout. Pas vraiment satisfaite de la fin sous forme de compte à rebours inachevé mais peu importe, l'essentiel a été dit avant.
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Un divertissement vite lu, vite oublié. Mais pas un mauvais souvenir non plus.
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On connaît l'auteur et ses frasques, qu'il se plaît à étaler dans ses romans. J'apprécie sa plume alerte et son cynisme. Toutefois, si le style n'est pas loin d'être brillant, se vautrer dans une telle facilité, c'est gâcher son talent. Un livre agréable à lire mais si léger qu'il en serait presque insignifiant, dommage.
Lien : http://madimado.com/2012/12/..
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Mais à chaque fois que je lis Beigbeder, j'ai la désagréable et frustrante impression que j'aurais pu écrire l'histoire... avec moins de condescendance! Je vous l'accorde, tant que je n'aurais justement rien publié, cette critique est un peu facile ; mais je vous assure que cette sensation est pour moi fort désagréable (et ne se produit QUE à la lecture de F.B). Sinon le style incisif, bref et moderne (on sent le publicitaire tapi dans l'ombre de l'auteur) est plaisant. Un peu court, c'est dommage.
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Je dois avouer qu'au départ, le résumé de ce livre n'est pas ce qu'il y a de plus attirant. Mais ayant vu les nombreuses citations magnifiques tirées de ce livre, je n'ai pu m'empêcher de l'acheter pour voir ce que j'allais en penser. Je l'ai donc lu en moins de deux heures ! Je ne savais pas que ce livre était le dernier tome d'une trilogie, mais cela n'a pas du tout nuit à ma compréhension du livre.

L'histoire est assez simple : Marc raconte sa théorie selon laquelle l'amour ne dure que trois ans, car selon lui, après cette période, l'ennui s'installe, ce qui fait en sorte qu'il n'est plus capable d'aimer. Il appuie sa théorie avec des bribes d'humour et des citations de plusieurs auteurs. On le suit donc au travers son divorce et les raisons l'expliquant, ainsi que sa rencontre avec sa maîtresse, Alice, dont il tombera finalement amoureux... Mais cet amour ne sera pas réciproque, jusqu'à un certain temps... J'ai bien aimé le fait que Marc change finalement d'avis, concernant sa théorie, à la fin, même s'il nous fait douter jusqu'aux dernières pages de comment l'histoire se terminera ! Je pense lire d'autres livres de Frédéric Beigbeder, question de me faire une idée plus approfondie du style de l'auteur.
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Je ne suis pas particulièrement fan de Frédéric Beigbeder mais il est vrai que j'avais beaucoup entendu parler de ce roman à l'époque où il a été adapté au cinéma. Alors, quand je l'ai vu, bien évidence dans les rayons de la Fnac, je me suis dit : « pourquoi pas », mais sans plus de conviction.

Je dois avouer que j'y ai vraiment découvert une très belle plume. le style de Beigbeder est concis, froid, cynique et avec un brin d'humour. Il m'a beaucoup plu. Beigbeder a su analyser et décortiquer la vie d'un couple atypique à la manière d'un chirurgien. C'est simple, précis et ça se lit vite. Mais je ne parle ici que de la forme.

Quant au fond, c'est une autre histoire.

Frédéric Beigbeder tente de convaincre son lecteur que l'amour dure trois ans. Et pour cela, il a une théorie déjà bien élaborée.

Tout d'abord, il tente de démontrer que l'amour a une date de péremption grâce à des arguments scientifiques. Il paraitrait donc que nous serions tous scientifiquement programmés à aimer trois ans. C'est hormonal. Après trois ans, les hormones cessent d'agir, c'est foutu, on n'aime plus.

Vous ne croyez pas à la théorie scientifique ? Qu'à cela ne tienne ! Beigbeder vous fait partager sa propre expérience et vous raconte comment et pourquoi l'amour dure trois ans. Et pour cela, il se sert de l'exemple de Marc et d'Anne.

A travers leur histoire, il va décortiquer et commenter les travers d'un couple « clé en main ». Il nous montre les pièges dans lesquels beaucoup de couples tombent et les illusions dans lesquels ils se bercent.. jusqu'à tomber dans le gouffre de l'indifférence.

A ce sujet, je voudrais pousser un « coup de gueule » concernant le personnage de Marc Marronnier.

Marc Marronnier fait partie de cette génération que l'on appelle « génération Y ». Comme beaucoup d'hommes de sa génération, Marc est un homme plutôt lâche, qui préfère fuir les problèmes plutôt que de les affronter et trouver une solution (comme un homme, un vrai). Mais surtout, Marc est égoïste et terriblement égocentrique : il fait passer son désir avant celui des autres sans jamais penser aux conséquences de ses actes.

Il me rappelle un peu le personnage de Nicolas dans La jouissance de Florian Zeller.

Non mais sérieusement, qu'est-ce que c'est que cette génération d'adulescents qui ne sont pas matures pour un sou, ne savent pas prendre leurs responsabilités, fuient à toute berzingue devant l'engagement et sont, selon la définition de Florian Zeller des jouisseurs, c'est-à-dire qu'ils ne pensent qu'à profiter de l'instant présent et font passer leur désirs avant ceux des autres ?

On voit d'ailleurs de plus en plus de bouquins traiter et décrypter les problèmes de couples que rencontre notre fameuse génération Y, et les personnages masculins ont toujours ce même visage d'adulescent qui refuse de se projeter dans l'avenir et d'affronter les problèmes, parce que c'est aussi une manière de vieillir.

Où sont les passés les hommes, les vrais ?

Pour ma part, je n'ai pas été totalement convaincue par les théories de Beigbeder mais peut c'est peut-être parce que je suis incroyablement optimiste et une incorrigible rêveuse en ce qui concerne l'amour.

Je conseillerais donc ce livre à tous les désabusés de l'amour ainsi qu'à tous ceux qui ont perdu foi en l'amour, après une grosse déception.
D'ailleurs, il y a même une petite lueur d'espoir à la fin du livre.

Mais qu'il dure trois heures, trois jours, trois mois ou trois ans, l'amour, le plus compliqué des sentiments, restera l'un des principaux sujets de littérature et ce, à mon avis, pour toujours.

Lien : http://mademoisellechristell..
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L'amour dure trois ans est un roman d'inspiration autobiographique de Frédéric Beigbeder, publié en 1997 qui raconte la vie et les déceptions sentimentales de Marc Marronnier, chroniqueur mondain.
Marc Marronnier a une théorie sur l'amour : il ne dure que trois ans. La première année on achète les meubles : c'est l'époque de la passion. La deuxième année on déplace les meubles : la passion se transforme en tendresse. La troisième année on partage les meubles : l'ennui s'installe ; la séparation advient.
Marc nous en fait la démonstration.
Selon lui, le complot amoureux reposerait sur un secret bien gardé. D'abord on nous fait croire que c'est pour la vie, alors que l'amour n'est que le résultat d'une alchimie neuronale du système limbique saturé en PEA (petite molécule !) qui cesserait d'agir après trois années (maudite molécule !) …. En outre, les statistiques nous annoncent qu'une passion ne dure en moyenne que 317,5 jours… Enfin, un chercheur américain vient de démontrer que l'infidélité –stratégie pour favoriser la survie de l'espèce- est biologique…
Par conséquent, ces conclusions « scientifiques » nous éloigneraient de tout romantisme et nous précipiteraient bien vite de la cime dans l'abîme.
A partir de cette démonstration théorique, Marc nous propose de passer à la pratique.
Il nous livre tour à tour, avec humour, ironie, poésie, tendresse, désenchantement, exaltation, paradoxe, … son expérience de terrain. Marié pendant 3 ans avec Anne, épris d'Alice, sa maîtresse (mariée, elle aussi), l'inéluctable se produit : sa femme le quitte.
Sa maîtresse, quant à elle, pourra- t-elle faire mentir l'adage comme quoi « l'amour ne dure que trois ans ? »
F. Beigbeder dans ce roman avance une théorie bien à lui ; théorie incapable de rivaliser avec le dicton bien connu « ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ». Son roman se laisse lire ; il est intéressant ; la démonstration peut nous convaincre à l'heure où le mythe du mariage n'est plus… Mais, je voudrais dire que ce témoignage reste celui d'un HOMME : expérience d'un homme écrite par ce même homme.
Ce livre a instantanément évoqué en moi deux autres livres ; le 1er que je viens de terminer, « Une adoration » de Nancy Huston et « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus » de John Gray. La question ultime que l'on peut se poser : les hommes et les femmes parlent-ils la même langue, car avouons-le, les deux sexes se ressemblent bien peu dans leur manière d'agir et d'exprimer leurs sentiments. Alors à chacun de trouver en SOI, les « ressources, outils,… » pour communiquer et vivre en harmonie avec l'autre sexe, …..malgré tout.
Un souffle d'espoir subsiste : F. Beigbeder semble y croire lui aussi à la fin de son ouvrage… OUF !!
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J'étais intriguée de lire enfin un livre de F.Beigbeder, d'autant que le film du même nom m'avait plutôt plu.
Première surprise : ce livre va être lu en un rien de temps et pas parce qu'il est obsédant comme peuvent l'être de très bon livre. Deuxième surprise, mais j'aurais du m'y attendre, le phrasé parfois cru de l'auteur.
On suit un épisode de la vie de Marc, entrecoupé de chapitres de réflexion personnelle. Comme le titre le laisse penser, l'histoire n'est pas celle d'une belle et grande histoire d'amour mais plutôt de la désillusion d'un homme sur la beauté de l'amour et sur sa "date de péremption". Anne ou Alice? Alice ou Anne? La solitude vaut-elle mieux qu'une relation qui ne nous satisfait pas? La société de consommation nous pousse-t-elle discrètement à consommer les relations comme on consomme et se lasse du dernier gadget à la mode?
La lecture est fluide, les idées parfois surprenantes/dérangeantes soulèvent des points de réflexions intéressants, bref c'est un livre distrayant pour quelques heures de libre dans votre emploi du temps.
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Très présent dans les salons et sur les plateaux de télévision, Frédéric Beigbeder est aussi un auteur, notamment de ce pseudo-roman qui met en scène un certain Marc Marronnier, vite jeté aux orties, l'auteur faisant le choix de se révélr dans cette sorte de confession - plainte - psychanalyse personnelle.

Son expérience? L'amour avec un “ petit a ”, celui qui enlève et emporte ne dure que... trois ans. Après l'enthousiasme, la découverte de l'Autre, la sexualité débridée viennent vite les observations malignes et l'ennui. le problème, dit-il, vient du fait qu'on épouse un (e) inconnu (e) qui vous a conquis en un éclair, le coup de foudre, quoi.

En dépit du ton plaisant, vaguement cynique, de ce jeune auteur (à l'époque, en 97), je n'accroche pas trop à ses affres d'angoisse et de chagrin, à son éternelle timidité dit-il (je me méfie toujours des dragueurs auto-déclarés “ timides ”), bien que je ne mette pas du tout en doute sa sincérité. Il est vrai que naître dans un milieu aisé, faire ses études à Louis-le Grand, fréquenter les cercles germano-pratins, se vêtir d'habits signés, se défoncer à coup d'alcools forts voire de produits illicites, ce doit être intolérable.

Je n'ai aucune idée de ce qu'a pu vivre notre dandy par la suite, j'espère qu'il a trouvé un équilibre sentimental, où l'Amour avec un grand A (celui qui dure parce qu'il se transforme et évolue) est plus profond, moins égoïste, mois exigeant dans son désir de possession que la Passion (= souffrance en latin, rappelons-nous!).


Aphorismes et réflexions sur le bonheur et l'amour mis en opposition:
P 23: On dit souvent qu'il faut “ sauver les apparences ”. Moi je disqu'il faut les assassiner car c'est le seul moyen d'être sauvé.

P79: Tout le problème de l'amour, me semble-t-il, est là: on a besoin de sécurité alors que pour être amoureux, on a besoin d'insécurité. le bonheur repose sur la confiance alors que l'amour exige du doute et de l'inquiétude.

Un livre probablement apprécié diversement en fonction de l'âge du lecteur...
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Le livre m'a été conseillé pendant ma vie estudiantine par une personne très concernée par la problématique très spécifique du roman.

A l'époque, et même aujourd'hui, j'avais une vision laborieuse et romantique de l'amour.

Mon coeur d'artichaut est un muscle opiniâtre.

Donc ce roman, je l'ai vécu comme un reportage sur des gens d'un autre monde, aux autres contraintes, aux autres moeurs. Pas déplaisant mais pas galvanisant.

Je n'ai jamais lu d'autres ouvrages de l'auteur depuis.
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