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Lorsque j'ai commencé ce livre, j'ai été un peu déçue et surtout j'ai craint de m'ennuyer un peu , je n'avais pas pris conscience que le livre allait se dérouler exclusivement dans l'enceinte d'un collège. Mais c'était sans compter sur le talent de Jeanne Benameur qui a réussi à me ramener sur les bancs de l'école et à savourer les états d'âme des uns et des autres.
A quelques heures du conseil de classe qui va décider de l'orientation des élèves de fin de 3ème, on croise les professeurs qui croient encore à leur métier et en l'humain, et les autres, les aigris, ceux qui n'y croient plus, ceux qui ont une vision très manichéenne des élèves et qui n'ont aucune envie d'essayer de les comprendre , de les aider.
Alors oui, bien sûr, de notre côté, en tant que lecteur, on a, nous, envie d'y croire et d'espérer comme certains, mais je ne suis pas sûre que la réalité ressemble à ce conseil de classe qui me parait bien optimiste.
Je pense qu'en lisant ce roman, on a tous en tête des noms ou des visages qui resurgissent dans notre mémoire et donc des sourires, mais aussi des rancoeurs.
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Je me sens évidemment très concernée par le thème de ce livre et il ne pouvait être écrit que par une enseignante, quelqu'un ayant vécu les faits de l'intérieur et qui les restitue avec une émotion tendue et vibrante et beaucoup de sincérité.Beaucoup de pertinence aussi.

C'est un huis-clos: un collège dit" difficile" ( qu'a connu l'auteur) mais les questions, les réflexions que soulève ce roman touchent n'importe quel établissement scolaire.Ecrit en 2006, il présente des problèmes toujours non résolus, dix ans après.

J'ai apprécié la construction du livre: les différents acteurs de cette communauté expriment tour à tour leurs ressentis, leurs angoisses, leurs colères.Chacun montre ses failles, son impuissance aussi, bien souvent , à changer les choses.Certaines remarques me semblent vraiment proches de ce que je ressens moi-même: "Quand va-t-on prendre le temps de réfléchir vraiment à ce qu'est l'école aujourd'hui ? Quand va-t-on cesser de balancer réforme sur réforme, à court terme et vive les élections ?"s'indigne Laurence Pascalet, la professeur-documentaliste, un de mes personnages préférés car elle résiste et a une humanité lumineuse.Ce qu'en dit l'auteur est magnifique: " Créer une zone protégée au milieu du collège, c'est une gageure.La documentaliste a choisi de porter ce défi haut et loin.Elle lutte.C'est difficile de faire reconnaître cet espace, le sien.(...) Elle résiste.Elle est sur son île.Elle accueille les naufragés."

Les acteurs, ce ne sont pas que les professeurs, ce qui donnerait au livre un aspect réducteur.Ce sont aussi les élèves, un factotum, la principale du collège, un délégué parent.La richesse et la profondeur de cette histoire-témoignage tient justement à cette diversité des points de vue.Un constat unanime, en tout cas: " Il faut inventer une autre façon de mettre les élèves au travail.In-ven-ter.Un mot qui fait peur."

Certains personnages m'ont particulièrement touchée: Madison, l'élève perdue, absente au monde, qui ne trouve à s'exprimer que par le dessin.On a connu de ces élèves , mal orientés,qui ne peuvent mettre en avant leur don.J'ai aimé également le " redoutable D.", qui traduit par la violence ses difficultés face à la langue française.Et quel beau moment,pour le professeur de français épuisé et désabusé, que cette lecture d'un texte de Kafka, face à une classe subjuguée !

La fin, révolte et feu , était prévisible: " Comment rester des heures et des heures,assis, sans rien comprendre de ce qui se dit, quand on a quinze ans? Comment ne pas éclater quand on sait qu'on n'y arrive pas ?"

Le roman semble se terminer négativement mais en fait, il n'en est rien.Car des prises de conscience se sont effectuées, des comportements se sont transformées.Arrêtons de gémir et essayons de construire une école du désir et de la réussite de chacun, à son rythme .

Que "la liberté de désirer entre dans les poitrines. Les rêves respirent large."
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Une histoire qui se passe dans un collège de banlieue.
J'avoue avoir été un peu déçue au début.
Mais c'était sans compter sur cette magicienne de Jeanne Benameur.
Elle nous ouvre les portes de ce collège, en cette fin d'année où a lieu le conseil d'orientation des 3èmes.
En nous livrant l'intime de certains professeurs et de certains élèves, elle soulève tout le malaise qui sévit dans l'éducation nationale.
Les profs râleurs à oeillères, et ceux qui sont plus proches des élèves, qui ont compris qu'on fait fausse route.
Les élèves violents ou effacés.
Mais que cache cette violence ?
Que cache ce retrait ?
Être enseignant, c'est difficile, ce n'est pas donné à tout le monde.
Être élève peut se révéler un parcours du combattant.
Ne plus subir les réformes successives et partir de l'humain, des individus, comme le prône Laurence, cette formidable documentaliste.
Voilà qui redonnerait du sens, mais on est parti si loin qu'on ne sait pas recoller les morceaux .
Jeanne Benameur, avec tout son tact, toute sa bienveillance, toute son humanité dresse des portraits d'un réalisme saisissant.
Certains sont désespérément touchants, d'autres plus qu'antipathiques.
Elle constate un état de fait alarmant dans le milieu scolaire.
Les années passent, seize ans se sont écoulés depuis la parution de ce livre.
Que pourraient-on dire aujourd'hui ?
La même chose je pense.
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Alors que l'ultime conseil de classe de l'année se profile, entraînant avec lui son lot d'angoisse, d'interrogations et d'incertitude, l'auteure passe en revue les différents protagonistes qui font vivre un collège ; de l'élève au professeur, de la documentaliste à la femme de ménage, du parent d'élève à la principale...
Pas à pas, le lecteur s'introduit dans l'établissement. Il scrute chaque recoin, des classes à la salle des profs, de la cour au CDI, du réfectoire à la pièce réservée au personnel de service... mais il s'immisce surtout à l'intérieur de ces êtres qui travaillent dans ce lieu, partage leurs réflexions, leurs craintes, leur impuissance, leurs espérances aussi.
Il fait la connaissance d'une principale pleine de bonnes intentions mais complètement vidée par les nombreux problèmes à régler, d'une élève qui dessine merveilleusement bien mais on ne bâtit pas un avenir sur quelques crayonnés surtout lorsqu'on est en échec dans toutes les matières dixit certains professeurs, d'une jeune prof en dépression qui se rend compte que ce métier n'est pas fait pour elle, d'une documentaliste qui se bat au quotidien pour partager avec les élèves sa passion pour les mots et pour la lecture, du factotum qui ne compte plus les années passées dans ce collège à voir défiler des jeunes gens si différents et pourtant si semblables, d'une femme de ménage qui s'isole dès qu'elle le peut pour lire, d'une professeure à ornières qui reste sur ses positions coûte que coûte...
de nombreux sujets sensibles y sont abordés : la transmission du savoir, l'évaluation, la langue, la lecture, l'écriture, susciter le goût et l'envie d'apprendre, donner du temps aux élèves et aux apprentissages, la violence, la famille, les budgets trops serrés pour envisager des sorties culturelles,
l'avenir des élèves qui passe par l'orientation...
Jeanne Benameur a écrit là un roman riche en enseignement sur le microcosme d'un collège au quotidien, la réalité n'y est pas voilée, elle nous montre les échecs mais aussi les initiatives que certains osent prendre. Parce que ce roman n'est pas pessimiste, la galerie de portraits qu'elle dresse se veut pleine d'espoir. Alors, en tant que lecteur, on veut y croire aussi.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Une journée dans un collège de banlieue, en fin d'année, le jour des conseils de classe de troisième qui vont décider de l'orientation des élèves. Jeanne Benameur brosse une série de portraits, élèves, professeurs, principale, documentaliste, dames de service, homme à tout faire, parent délégué …Ce sont eux qui s'expriment tour à tour, dévoilant leurs envies, leurs craintes, leurs réussites ou leurs échecs, leurs interrogations.


Tout enseignant (actif ou retraité !) reconnaîtra dans ces personnages des collègues qu'il a fréquentés dans son collège, de banlieue ou non ! Ceux qui ont encore l'enthousiasme et l'envie, ceux qui n'ont plus la foi et aspirent à la retraite, ceux qui se noient dans le respect des programmes et des règlements et ne retrouvent plus le sens même de leur métier, ceux qui débutent et peinent à se faire respecter, les bienveillants et ceux qui « cassent » comme disent les élèves !


Écrit en 2006, le livre n'a rien perdu de son actualité.
Déjà le manque de moyens (« plus de conseiller d'éducation depuis un mois [•••] Les surveillants, les conseillers d'éducation, le personnel de service, les infirmiers, les assistances sociales, elle en a besoin pour que son collège vive bien. Et on les supprime , on les fractionne, on ne les remplace pas. Budget, budget ! »

Déjà, les tout jeunes certifiés envoyés loin de chez eux et de leur famille et qui vivent très mal cette solitude (« Je ne peux plus rien quand il s'en va et je n'en peux plus qu'on se quitte tout le temps »)

Déjà les pubs partout pour « les officines de cours particuliers » : « ceux qui donnent des cours particuliers peuvent, c'est sûr, se targuer de bons résultats. A deux, la connaissance fait son chemin plus vite et mieux qu'à trente, c'est mathématique ! »

Non seulement ça ne s'est pas amélioré mais c'est encore pire maintenant, hélas … « Quand va-t-on prendre le temps de réfléchir vraiment à ce qu'est l'école aujourd'hui ? Quand va-t-on cesser de balancer réforme sur réforme, à court terme et vive les élections ? » s'interroge un personnage. J'ajouterai : Quand va-t-on cesser de mépriser les enseignants ?


A travers ces portraits, c'est donc aussi une réflexion sur le rôle de l'école et sa place dans la cité. J'ai personnellement une petite préférence pour trois personnages du livre : le professeur de français qui retrouve soudain l'envie et l'essence même de son métier, la documentaliste avec son enthousiasme et ses ateliers d'écriture, et la jeune Madison pleine de talent mais (hélas pour elle) dans une « matière non essentielle », le dessin !

Jeanne Benameur sait de quoi elle parle, en tant qu'ancienne professeur de français. J'ai aimé sa sincérité et son humanité, son écriture tendue, vibrante. Une auteure que je découvre avec ce livre et dont j'ai bien envie de lire d'autres textes.

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Je suis un ancien professeur de langues et j'ai retrouvé dans "Présent?" le monde que j'ai quitté il y a peu de temps, sans regrets même si j'ai aimé mon métier. En effet, Jeanne Benameur connaît bien ce monde, ses faiblesses, ses travers et ses richesses, puisqu'elle a été professeur de Lettres. Elle a trouvé les mots justes pour décrire les émotions, le questionnement, les doutes, les relations,de chaque acteur d'un établissement scolaire, qu'il soit élève, enseignant, personnel de direction, personnel d''entretien, parent d'élève ou autre.....On débute avec un idéal, des illusions, de l'ardeur, et au fil du temps, on découvre des choses auxquelles on ne s'attendait pas. Il y a la façade et la face cachée, pour chacun de ces acteurs. Pour certains, la chute est trop dure, ils font le choix de ne pas rester.
Ce livre est plus accessible que "Les demeurées" par exemple et parlera à chacun d'entre vous car tout le monde est passé par le collège. Les souvenirs remonteront à la surface. C'est en même temps un livre plein d'espoir. Je le recommande en première lecture à ceux qui ne connaissent pas encore Jeanne Benameur.
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J'aime Jeanne Benameur, la façon dont en quelques lignes elle nous entraîne dans une histoire, campe un environnement si authentique, décrit des sentiments et des situations qui font écho au plus profond. Son humanité, sa sensibilité et, à la fois, la possibilité qu'elle nous offre d'être aussi spectateur pour ne pas être totalement engloutie. D'emblée, j'ai été happée par le style et la profondeur du propos.
C'est un roman rédigé au présent, comme pour nous prendre à témoin, pour nous interpeller, faite oeuvre de partage. Pas de nom ou de prénom des protagonistes quasiment jusqu'à la fin sans que cela n'empêche le moins du monde de développer une profonde sympathie pour eux mais des archétypes si vivants, si humains : la proviseur - capitaine d'un bateau qui se voudrait voilier, le prof de français qui a perdu son souffle, la documentaliste si pleine d'espoir qui met la créativité au coeur de son activité, la prof de SVT, novice qui souffre, et les élèves... adolescents qui espèrent ou qui n'y croient déjà plus, plombés par la reproduction des inégalités, par leurs origines et l'incompréhension des codes qui régissent cette micro-société, des collégiens pas dans la norme et pourtant si prometteurs.
Jeanne Benameur nous immerge une journée dans la vie d'un collège de banlieue, pas n'importe laquelle, celle qui s'achève sur le conseil de classe des 3ème – échéance qui cristallise les angoisses de chacun. Autour du sort de quelques élèves, certains enseignants vont se révéler, retrouver leur souffle et ce qui fondait à l'origine leurs motivations à transmettre, d'autres – pour des motifs qui s'inscrivent aussi dans leur histoire – seront prêts à appliquer la règle bête et méchante, annihilant tout postulat d'éducabilité, refusant à l'autre la possibilité de changer, d'évoluer, neutralisant tout espoir d'avoir un avenir meilleur. Véritables censeurs, ils décideront qui peut avoir un avenir et qui subira la relégation, toujours la même.
Ce titre, en forme d'interrogation est – comme souvent chez l'auteur – polysémique. le corps enseignant est-il présent au monde, à la société ou reclus dans un son propre système, pris dans ses paradoxes ? Les enseignants sont-ils présents à eux-mêmes, à leur vocation initiale (si elle a existé) ou se sont-ils perdus en chemin ? Travaillent-ils pour le présent – notes, programmes - où sont-ils des facilitateurs d'avenir ? Et les collégiens, pris dans l'immédiateté, souvent en peine pour se projeter, l'adolescence ne s'y prêtant guère, leur présence physique suffit-elle à ce que le temps de ma scolarité les constitue en adultes ?
C'est juste un livre formidable, plein d'espoirs, qui pose un doux - mais lucide - regard sur une institution qui peine parfois à jouer son rôle.
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Jeanne Benameur a cette empathie naturelle qui m'a profondément touchée.
A travers ce roman, elle dresse le portrait de tous les acteurs d'un collège de banlieue avec comme fil conducteur, le conseil de classe d'une 3eme.
Sous une enveloppe séduisante, nous suivons avec tendresse tous ces personnages, emplis d'humanité, parcourus de doutes et d'espérances.
Je veux dédier ce livre à ma fille, toute jeune prof de lettres, qui galère en banlieue parisienne, loin de son "Cheri", loin de son environnement.
Lui dire, que cette peur de ne pas y arriver, est enfouie au fond de chacun de nous, à tous les stades de la vie. Lui dire, que moi, "mauvaise élève", j'ai eu ce déclic de la lecture grâce à une prof qui nous a lu un passage du Petit Prince. Lui dire qu'elle a choisi un beau métier, noble, et que je suis fière d'elle.
Vous l'aurez compris, j'ai eu un coup de coeur pour ce roman. Ce petit livre est une vraie pépite, pleine d'émotions. Et, Madame Benameur, vous allez prendre une place de coeur dans mes lectures.
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J'ai beaucoup aimé...

Et pourtant, oui ce livre est loin du style des "demeurées",

oui, certains personnages sont assez caricaturaux,

oui, cela ressemble à un conte de fée avec une fin heureuse : la lycéenne avec ses 5 de moyenne partout mais un vrai talent de dessinatrice, vit une histoire d'amour avec le délégué de la classe qui a osé un coup d'éclat au conseil de classe devant les yeux ébahis des professeurs et horrifiés de son père, et est, contre attente, admise à redoubler alors que la méchante professeur d'espagnol voulait l'envoyer en LP.


Mais, les points de vue de chaque acteur du collège sont intéressants, du factotum à la prof de SVT qui n'en peut plus d'être séparée de l'homme qu'elle aime, du prof de français qui décide un jour de lire un passage d'un livre de Kafka à ses élèves au lieu de faire cours de façon traditionnelle, à la documentaliste qui propose des ateliers d'écriture... On a ainsi une palette de portraits qui ne sont pas si éloignés que ça de la vérité...



Lien : http://krol-franca.over-blog..
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L'histoire ? Nous sommes à la veille des conseils de e, dans un bahut de banlieue, à la veille aussi des émeutes de 2006. Vont se jouer bientôt les destins d'adolescents en quête d'identité. Il est question d'orientation, et ce particulièrement pour les élèves de troisième. Avec la fin du collège, c'est une page importante qui se tourne, une sorte de seuil, un peu prématuré, vers des vies d'adultes dont on ne saura sans doute rien, plus tard. Parmi les professeurs, il y a ceux qui baissent les bras, les revanchards et les autres, ceux qui espèrent encore.

J'ai été gênée dans ce tte lecture par quelques petites bricoles, le côté parfois lyrique du discours, et l'aspect moralisateur de certaines phrases, disséminées ici et là sur ce qu'il serait bon de faire ou pas, de penser ou pas. En matière d'éducation, rien n'est facile.
Mais je ne vais pas m'attarder sur ces points là car il y en a d'autres, de tellement plus positifs : les très beaux personnages, professeurs ou élèves, les réflexions si prenantes sur l'écriture et sur la lecture. Il y a cette professeure de SVT, nouvellement promue, qui ne vit que pour le corps de son amant, resté en province, et qui n'en peut plus de ne pas voir le ciel et la mer. Cette élève, nulle en e, discrète, invisible, mais qui dessine si bien. Ce troublion qui refuse la langue française, de peur d'oublier sa langue maternelle et qui découvre le pouvoir du Minautore, le pouvoir de l'écriture, et puis Kafka aussi. Ce personnage, nommé factotum, mémoire de l'école, détenteur des clés, qui répare tout et qui sait tout.
J'ai aimé l'écriture de Jeanne Benameur, ce roman m'a émue, m'a réconfortée...il m'a fait du bien. J'ai repensé à mes années collège, et j'en ai vu les bons côtés. Il m'a donné envie, aussi, de continuer à la lire, elle.


Lien : http://antigonehc.canalblog...
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