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EAN : 9782745314796
206 pages
Honore Champion (19/10/2006)
3.39/5   9 notes
Résumé :
Le plus ancien texte narratif connu en langue française (début du XIIe siècle), le Voyage de saint Brendan se range dans la série de pèlerinages fantastiques dans l'Autre Monde, qui a tant obsédé le Moyen Âge celtique. Brendan, moine irlandais légendaire dont le prototype historique vivait au VIe siècle, navigue parmi les îles enchantées de l'Atlantique à la recherche du Paradis terrestre. Le texte-source du poème anglo-normand de Benedeit (Benoît) est la Navigatio ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le voyage de Saint Brendan a été écrit au début du XIIème siècle par Benedeit ou Benoit, un poète anglo-normand, dans un dialecte insulaire qui différait alors assez peu du français. Les voyages fantastiques de Saint Brendan, un moine irlandais du VIème siècle, en quête du paradis à travers l'océan Atlantique, étaient devenus légendaires et il existait déjà, sur ses périples, des versions en latin. Plusieurs traditions se chevauchent, les voyages dans l'autre monde des contes celtes, la littérature chrétienne, l'Odyssée Homérique qui restait le modèle de toutes les épopées. Saint Brendan, armé de sa foi, s'embarque avec quelques moines pour un voyage des plus périlleux au bout duquel il accoste au paradis. Dans une quête qui ressemble parfois à une errance, à bord d'une embarcation rudimentaire, ils vont d'îles en îles, se retrouvent sur le dos d'une baleine, sont attaqués par des monstres, un dragon les délivre d'un griffon, approchent de l'Enfer où un forgeron gigantesque les menace de ses flammes, rencontrent Judas sur un rocher, avant d'atteindre le Paradis où abondent fruits et pierres précieuses. Benedeit nous offre, précédant la divine comédie de Dante, dans un moyen âge empreint de surnaturel, du combat entre Dieu et le Diable, entre foi et damnation, un voyage initiatique aux images fascinantes.
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Un livre dont je vais avoir du mal à parler.

J'aime les récits médiévaux. J'avais entendu parler des voyages de Saint Brendan dans mon cours de civilisation celtique (quand j'étais encore à la fac, snif). J'étais donc contente de lire enfin une traduction d'un manuscrit.
Mais ensuite, qu'en dire ? Pas facile.

Nous découvrons donc cet abbé irlandais qui décide d'embarquer avec plusieurs compagnons pour aller apercevoir le Paradis de Dieu plus à l'Ouest. Il faut dire qu'à l'époque de la « vie » de Saint Brendan (un personnage qui a vraiment existé et qui a probablement voyagé) l'océan atlantique est une frontière. D'ailleurs, les îles mythiques celtiques, Thulé, sont à l'Ouest et au Nord. Les marins de Colomb redoutaient de partir…

Le récit est ponctué d'aventures (comme les fêtes sur une île qui se révèle être le dos d'une baleine), de rencontre (des moines solitaires) ou encore de découvertes d'îles étranges peuplées d'oiseaux parlant. Mais Brendan et ses compagnons découvrent aussi l'Enfer et les supplices, avant, enfin, après près de 7 années de voyages, les murs d'enceinte du Paradis.

J'ai trouvé ma lecture sympa et intéressante même si j'ai du passé à côté de nombreuses références aussi bien biblique que celtique. le récit est assez court et parfois répétitif (comme souvent dans les récits du Moyen-Âge).

Je pense que c'est une lecture à réserver aux amateurs de récits anciens et/ou médiévaux.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ensuite il parcourut une grande distance en mer, et bientôt, comme leur avait dit le messager, les moines aperçurent une étendue de terre haute et lumineuse. Ils l'atteignent sans délai et accostent. Tous, sans peur aucune, s'empressent de descendre, et tirent le bateau à sec. Ils remontent lentement le long d'un cours d'eau en traînant leur bateau avec des câbles. A la source du ruisseau se dressait un arbre blanc comme le marbre aux larges feuilles tachetées de rouge et de blanc. L'arbre s'élevait à perte de vue jusque dans les nuages. De la cime jusqu'au sol, il était recouvert d'un branchage touffu et de grande envergure, qui projetait au loin son ombre et masquait la lumière du jour. Les branches étaient toutes couvertes d'oiseaux blancs : personne n'en a jamais vu d'aussi beaux.
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