Dans le Concerto pour Orchestre, Bartok évoque tour à tour des chants hongrois mais aussi des mélodies slovaques, roumaines ou arabes; il emprunte des tournures rythmiques au verbunkos, cette danse de recrutement jouée dès le XVIIe siècle en Hongrie et qu'il affectionne tant. Il emploie des rythmes irréguliers recueillis dans les Balkans. Il imite le timbre des flûtes maghrébines comme celui des cornemuses hongroises, du gamelan balinais ou des trompettes de Slovaquie. Le syncrétisme est tel qu'il est bien difficile de démêler les sources, de savoir si les tournures sont empruntées ou imitées, si elles ont ressurgi de sa mémoire ou si elles sont simplement rêvées. Là est la dernière manière de Bartok, celle d'un folklore imaginé et synthétique. Compositeur au langage complexe mais accessible, le musicien a non seulement conservé (redécouvert) son identité hongroise mais l'a mise au service d'une communion des cultures à une époque où le monde se peint en brun et noir et où les consciences tendent à se déchirer.
Le tableau de Claude Monet, Impression soleil levant célèbre cette année ses 150 ans. Comment la perception des formes, des couleurs et des espaces propres aux impressionnistes influence-t-elle les artistes postérieurs ?
Olivia Gesbert reçoit Claire Bernardi, conservateur peinture au musée d'Orsay et commissaire d'expositions, et Cyrille Sciama, conservateur du patrimoine et directeur du Musée des impressionnismes de Giverny.
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