“Ecrire et regarder le monde depuis l'abîme“, ne laisser derrière soi que “syllabes salies/ et calcinées“, dire l'agressivité du monde et l'angoisse qu'il suscite et, au-delà, malgré tout, un besoin inextinguible mais inatteignable de plénitude: dès le poème liminaire,
Al Berto cartographie une âme désespérée, oscillant, en clair-obscur, entre lyrisme et révolte.
C'est un recueil tout de déchirures, de lignes de failles, d'instants fissurés et d'âmes que l'on brise : le poète s'y présente comme habitant par erreur la morsure des villes, toutes de cendres, de poussières et de moisissures, témoin rageur du silence des hommes, admirateur silencieux des femmes aux seins fanés, figées dans l'attente d'un homme qui n'apparaît plus, photographe révélateur des “sourires de sable des fantômes” comme des “régions nomades de la mémoire“.
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