Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Rivière Rouge qui m'ont offert cet ouvrage dans le cadre d'une opération "Masse Critique Non fiction : Un été pour penser".
J'aime beaucoup la couverture, oeuvre originale spécialement réalisée pour ce livre par Michel Mousseau. le choix est judicieux.
Le live est découpé en plusieurs parties inégales.
Je passe sur l'introduction (tour de piste).
La partie intitulée "L'histoire de Daniel Andrisse" qui retrace en effet une partie de sa vie est une retranscription à la 1ère personne.
C'est brut, répétitif, peu organisé. La lecture en est fastidieuse à certains moments.
J'imagine qu'en entretien diffusé en vidéo ou radio, le style passerait plus facilement, la diction serait plus naturelle et vivante que par écrit. On retrouverait sans doute la gouaille de ce personnage charismatique. Là, on a un texte écrit bout à bout sans distinction, sans réel aménagement.
Daniel Andrisse raconte.
Geneviève Besse-Houdent retranscrit tel quel. C'est malheureusement parfois assez indigeste.
Il s'agit donc d'un bouquin sur Daniel Andrisse , "simple" mécano, qui a eu une vie riche et a côtoyé un nombre impressionnant de personnalités du monde des arts, tout en gardant la tête sur les épaules. Il nous raconte ses rencontres et des anecdotes plus ou moins dignes d'intérêt.
5 de ces personnalités qui ont marqué son existence ( Klein, Vallorz, Riopelle,
Violette Leduc et
Marguerite Duras ) se retrouvent dans la partie intitulée "l'ailleurs du récit", rédigée plus classiquement par
Geneviève Besse-Houdent. On y trouve donc ici le travail plus classique de l'historienne de l'art.
Pour ma part, je n'ai pas réellement pu et su savourer ce livre.
J'aurais aimé quelques reproduction des nombreuses oeuvres citées, quelque chose de plus épuré et construit concernant le récit. Quelque chose de plus académique peut-être, sans pour autant être orienté philosophie des arts qui me laisse parfois dubitatif.
Destiné à un public de connaisseurs du monde des arts, appréciant les anecdotes et le monde parisien, et les passionnés des Vernet-Pairard.
Lu dans le cadre de Masse critique non-fiction : un été pour penser