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EAN : 9782731612462
50 pages
Les Humanoïdes associés (01/01/1998)
3.36/5   14 notes
Résumé :
Première édition publiée en 1996, aux éditions Les Humanoïdes Associés.

Les débuts de Bilal, auteur de SF, à travers des contes parodiques publiés dans les années 70 dans Pilote, augmentés de récits peu connus.
Egalement quelques histoires parues dans Métal Hurlant, scénarisées par Bilal ou quelques autres scénaristes.
Que lire après Mémoires d'autres temps : Histoires courtes 1971-1981Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
En ouvrant cet album que je ne connaissais pas, je pensais découvrir de nouvelles histoires d'Enki Bilal. Mais en fait, il regroupe des histoires déjà compilées une première fois dans deux albums plus anciens : le Bol Maudit et Crux Universalis. On découvre les débuts de cet auteur emblématique, proche au début des années 70 de Lovecraft et Jean Ray, inspiré par Philippe Druillet et Caza.
Le style hachuré est très présent, il nous offre de véritables folies graphiques, traitées comme des gravures en taille douce, fouillies, échevelées. Les histoires publiées ultérieurement dans Crux Universalis sont colorisé où non, comme dans la version originale. Par contre, le Bol Maudit était publié en noir et blanc, ici, les histoires sont colorisées avec couleurs agressives et moches, on sent le travail baclé, et le résultat n'est franchement pas convaincant.
Il y a deux catégories d'histoire, du fantastique ou de la science-fiction, ce sont des histoires courtes, avec une pointe d'humour, surtout pour la science-fiction, souvent plus sombres pour le fantastique. On y trouve quelques clins d'oeils qui font sourire, à Fredric Brown ou à Stanley Kubrick. On y découvre le talent graphique d'Enki Bilal déjà présent dès ses débuts, mais plus tourmenté, plus sombre que ce qu'il proposera après La Foire aux Immortels, c'est sans doute dû au travail en noir et blanc, il y dessine à base de traits noirs, technique qu'il abandonnera plus tard pour un travail directement en peinture. J'aime cette période graphique chez Bilal, plus “seventies”. Elle fait ressortir une forte intensité, par ses noirs et ses hachures tourmentées, où les tensions tragiques se mêlent à un baroque plus léger. Mais malheureusement, la colorisation ratée des récits du Bol Maudit gâche le plaisir et dénature cette oeuvre.
À découvrir si vous voulez connaître cet auteur, mais si vous tombez sur la version originale du Bol Maudit, ça vaut mieux.
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Histoire de poser le décor :
1 - je suis depuis longtemps un fan absolu d'Enki Bilal, qui fait partie de mon panthéon personnel de la bande dessinée avec Pratt, Tardi, Larcenet et sans doute quelques autres.
2 - si je connais son oeuvre - et quoique je me permette de commettre quelques critiques sur Babelio, je suis loin d'être un spécialiste, tout au plus un amateur éclairé.
Une fois ces deux préalables posés, que dire sur ces "Histoires courtes" ?
D'abord, comme son titre complet l'indique, "Histoires courtes 1971/1981", il s'agit d'une réédition des premières histoires publiées par Bilal dans divers titres de presse (Pilote, Métal hurlant, Libé, etc.). Ce sont donc des oeuvres de jeunesse.
Mais ce qui est assez frappant à la lecture, pour peu que l'on connaisse le travail ultérieur de l'auteur, c'est que l'on retrouve la patte Bilal.
Dans le dessin, évidemment, quoique sur ce premier point, l'évolution est tout de même assez flagrante. le trait est similaire entre le travail de ses débuts et ce qu'il propose aujourd'hui, mais le traitement n'est plus le même (en particulier dans la mise en scène, la composition, la mise en couleurs).
Dans l'inspiration, aussi et surtout. On retrouve là, dans ces histoires courtes, des thématiques qui traversent l'oeuvre d'Enki Bilal : un regard acéré sur la société de son temps, mâtiné de science-fiction, de mythes et de légendes, de magie ...
Un ouvrage intéressant à plus d'un titre donc, peut-être pas le plus évident pour entrer dans l'univers de son auteur, même s'il permet très vite de savoir si on appréciera ou non le travail de Bilal.
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Dans les années 70, Enki Bilal dessinait pour Pilote, Métal hurlant, le Monde ou encore Libération. Ce sont ces dessins que l'on retrouve ici, sous les traits de monstres, mutants, machines de guerre ou technologiques...

C'est avec cette bande dessinée que je découvre le grand Bilal. Dans cette oeuvre, se profilent sous un trait sec et vif des "contes" toujours scénarisés avec une pointe d'humour ou de suspens. le tout est varié, tantôt coloré ou bien noir et blanc.
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Vidéo de Enki Bilal
Augustin Trapenard reçoit Enki Bilal pour "Shakespeare – Bilal. Une rencontre", paru aux Editions Marie Barbier. L'ouvrage se penche sur l'adaptation de "Roméo et Juliette" de William Shakespeare par Enki Bilal en 2011. A ses côtés, Camille de Peretti présente "L'Inconnue du portrait", édité chez Calmann-Lévy, dans lequel elle imagine l'histoire de la femme peinte par Gustav Klimt dans son "Portrait d'une dame". Yannick Haenel, lui, évoque "Bleu Bacon", publié chez Stock, et Thomas Schlesser "Les Yeux de Mona", édité chez Albin Michel.
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