Bernie Rhodenbarr est une sorte de cambrioleur malin et classieux ; l'intrigue tourne autour d'un vol de tableau dont il est fait un faux, etc... dénouement alambiqué, texte sans grand intérêt.
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Mais quand je vois les gens s’extasier devant les autres croûtes, ça me révolte. De temps en temps, vous savez, on lit dans les journaux qu’un homme a tailladé un tableau célèbre à coups de couteau ou lancé de l’acide dessus. Et vous vous dites certainement ce que tout le monde se dit : Comment peut-on faire une chose pareille ? C’est sûrement un dément Les gens qui font ça sont toujours des artistes et, dans les journaux, on les appelle « soi-disant artistes ». Ça signifie qu’ils se prennent pour des artistes mais que nous savons, vous et moi, que ces pauvres gars ont de la merde dans le crâne.
— Eh bien, tu vois, c’est une lesbienne politico-économique.
— Qu’est-ce que c’est que ça ?
— Elle croit qu’il est politiquement capital d’éviter les rapports sexuels avec les hommes, puisque cela fait partie de son engagement féministe, et toutes ses relations professionnelles sont des femmes, mais elle ne couche pas avec les femmes parce qu’elle n’y est pas encore physiquement prête.
On n’éprouve pas le même plaisir la première fois que l’on fait l’amour avec une femme, que la deuxième, la troisième ou la centième – en réalité, on en éprouve souvent davantage -, mais on ne peut connaître plus d’une fois cette sensation de victoire et de triomphe, et il en va de même pour la séduction des serrures et le franchissement des seuils.
Pourquoi installer une alarme, qui coûte mille dollars ou plus, alors qu’on est aussi bien protégé en faisant poser un cylindre, qui ne coûte que quelques dollars ? Pourquoi avoir un système qu’on oublie de brancher une fois sur deux, et qu’on oublie de débrancher le reste du temps, quand l’illusion d’un système est tout aussi efficace ?
— Il vole dans les bibliothèques ? Tu veux dire qu’il y a des gens qui vont jusque-là ?
— Il y a des gens qui volent n’importe quoi, répondis-je. N’importe où.
Cercle polar : quand les héros s'incrustent. .Cercle polar : quand les héros s'incrustent. Allez savoir pourquoi ! Il arrive parfois q'un héros s'impose à un auteur, jusqu'à ne plus le quitter, jusqu'à vieillir ensemble. le phénomène n'est pas nouveau. Philip Marlowe et Raymond Chandler, Agatha Christie et Hercule Poirot, Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes sont des couples mythiques. Et le phénomène se poursuit, plus encore peut-être depuis le succès des séries télévisées. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Michael Connelly et Harry Bosch finiront pas fêter leurs noces d'or pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs. Car le plaisir est grand, en ouvrant chaque nouvel épisode de leurs aventures, de prendre des nouvelles de ces amis de papier comme on s'inquiète de la santé de nos proches. Matt Scudder va-t- il replonger dans l'alcool, se demandait-on à chaque épisode de la série de Lawrence Block. Ces héros que l'on dit récurrents sont plus nombreux que jamais, en voici trois que vous ne connaissez peut-être pas encore... « le Joker » de John Burdett (Presses de la Cité) « Une affaire d'hommes » de Todd Robinson (Gallmeister) « Aux vents mauvais » de Elena Piacentini (Au-delà du raisonnable)
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