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EAN : 9782914264914
350 pages
L'écailler du sud (21/06/2006)
4.09/5   23 notes
Résumé :
Le premier de l'an, Romano Valdez, jeune violoniste à l'opéra, est retrouvé mort dans la boue du chantier du parking de l'Hôtel de Ville de Marseille. Décapité. Pour le commandant De Palma, alias le Baron, cet acte odieux va au-delà du simple homicide. Car le mode opératoire de l'assassin de Romano Valdez est exactement le même que celui de Sylvain Moretti, le meurtrier de Laurence Monello, une jeune fille décapitée... 25 ans plus tôt. A cette époque, De Palma avait... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je commencerai par une phrase très plate : ce roman est à lire pour tout ceux qui sont pour la peine de mort. Pour ma part, je me dis que je suis heureuse de vivre dans un pays où elle a été abolie. Tuer ne résout jamais rien. L'auteur le dit mieux que moi dans ce roman.
Le Baron a été rudement éprouvé quand il a assisté à l'exécution de Sylvain Moretti. Les faits ne nous sont pas épargnés, et c'est avec raison. Je le martèle : rien ne justifie une exécution. L'auteur n'a pas choisi la facilité : oui, Sylvain Moretti était coupable, et c'est une raison de plus pour dire à quel point cette partie du récit est courageuse. Il n'est pas non plus angélique, il montre ceux qui sont pour, ceux qui ne regrettent pas cette exécution, ceux qui disent que si c'était à refaire, ils le referaient - on parle peu, finalement, des assistants du bourreau; Vous l'aurez compris, ce n'est pas une lecture facile, mais c'est une lecture forte.
Vingt-cinq ans plus tard, le Baron est obligé de se replonger dans cette affaire. Parce qu'un meurtre a été commis, selon le même mode opératoire. Parce qu'il est des personnes qui pensent que Sylvain Moretti était innocent, victime des brutalités policières. Parce qu'un autre tueur aurait rôdé à Marseille à l'époque du meurtre et aurait pu être le véritable meurtrier de Laurence. Oui, cela fait beaucoup, cela fait trop, et de Palma se doit de tout mener de front. de plus, une toute nouvelle policière intègre le groupe, passionnée de musique, comme lui, à fond dans le travail, comme lui, n'hésitant pas à poser les questions qui peuvent fâcher le Baron. Il voit en elle quasiment sa fille spirituelle et lui souhaite de ne surtout pas finir comme lui. Oui, le Baron est sans illusion sur ce qu'il est devenu.
Pas vraiment de moments d'apaisement dans cette enquête. Michel de Palma a beau être amateur d'opéra (et moi aussi), le théâtre en lui-même devient lieu de l'enquête, et si le commandant pensait en connaître beaucoup sur le monde de l'Opéra, il découvre qu'il en ignorait plus encore.
- Ce sont des gens comme les autres ! lui dit sa petite voix.
- Non, ce sont des musiciens. Tu ne comprends rien à rien.
- C'est bête de croire que les hommes et les femmes qui sont dans cette fosse sont incapables de faire le mal !
- Parfois, on a besoin de ce genre de croyance pour embellir la vie.
La musique, et cette fameuse "voix du loup" que je ne connaissais pas, est l'un des fils conducteurs de ce roman, musique qui n'adoucit ni le présent, ni les souvenirs, autour d'un instrument que l'on retrouvera dans l'oeuvre de Xavier-Marie Bonnot : le violon.
Une oeuvre forte, comme les précédentes enquêtes du Baron.
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Le premier de l'an, Romano Valdez, jeune violoniste à l'opéra, est retrouvé mort dans la boue du chantier du parking de l'Hôtel de Ville de Marseille. Décapité.

Pour le commandant de Palma, alias le Baron, cet acte odieux va au-delà du simple homicide. Car le mode opératoire de l'assassin de Romano Valdez est exactement le même que celui de Sylvain Moretti, le meurtrier de Laurence Monello, une jeune fille décapitée... 25 ans plus tôt. A cette époque, de Palma avait arrêté un homme, Sylvain Moretti, surnommé "l'éboueur". Cet homme avait été jugé, condamné à mort et guillotiné dans la cour de la prison des Baumettes.

Une affaire qui aurait fini dans les oubliettes de l'histoire si un livre célèbre n'avait pas innocenté l'éboueur. Moretti, le coupable idéal était alors devenu l'innocent idéal... Pour le Baron, l'enquête sur l'assassinat de Romano Valdez se transforme très vite en un jeu de piste infernal qui débute dans les coulisses de l'opéra pour finir dans le pire de ses souvenirs : une aube amère, un couperet qui tranche la vie de Sylvain Moretti.


L'image du supplice. Moretti était-il innocent ? de Palma avait-il forcé la main des juges ? Ce sont les terribles questions que se posent l'entourage du célèbre commandant.

Mon avis :

voilà un policier qui se déroule dans les coulisses de l'opéra de Marseille avec des descriptions très intéressantes de ce petit monde clos.

Il est également question de violon et de ses techniques, très intéressant.

Et puis l'action se déroule à Marseille avec son patois (merci pour le lexique à la fin du roman).

De la guillotine, il est au final peu question, même si j'ai découvert qu'il y a de véritables passionnés de cet engin.

L'image que je retiendrai :

un mot de vocabulaire, plutôt : "il y a dégun" ou encore, dit le commisaire : "je veux dégun sur le lieu du crime". (Mais au fait, Lystig, comment ça se prononce : dégueune ou dégoune ?)

L'avis de mon mari :

il s'est un peu ennuyé dans les coulisses de l'opéra, ce qui a un peu rebuté sa lecture.

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Une vraie - bonne - découverte.

Un cadavre sans tête, un vieux flic usé par des années d'horreur.

Une réflexion pertinente sur la peine de mort, telle qu'elle existait en France il n'y a pas si longtemps [abolition de la peine de mort en 1981]

Et en arrière-plan, "la voix du loup"...
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La voix du loup ? un polar noir englouti d'une traite, prise la main dans le sac en flagrant délit de boulimie de lecture. Bon, je ne vais pas me perdre en palabres et disgressions, je résume en un seul mot : Excellent, comme les deux précédents. Allez pour une fois, je vais me piquer un petit excès de chauvinisme, il n'y a pas que la Suède qui a son Kurt Wallander, nous aussi en France on a le nôtre, Il est marseillais et il s'appelle.....Michel de Palma, alias le Baron.
A lire d'urgence pour ceux qui seraient passés à coté !
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C'est le premier roman avec le héros récurrent Michel de Palma ("Le Baron") que je lis de cet auteur et j'en ressors satisfait d'une lecture agréable. le rythme est bon et le suspense soutenu, sans nécessairement se démarquer outre mesure du roman policier standard auquel on s'attend en lisant ce type d'histoire avec les meurtres et rebondissements qui s'ensuivent au fil d'une enquête tissée assez serrée qui nous envoie sur des pistes qui aboutissent ... ou non.
J'ai aimé que l'histoire se déroule à Marseille et ses environs, bien décrits et on comprend que l'auteur connait très bien la région. Surtout un des points fort originaux est qu'une bonne partie de l'intrigue se déroule dans les coulisses du théâtre de l'opéra de Marseille, on se perd un peu dans les méandres de l'édifice que l'auteur prend plaisir à mettre en scène.
J'aurais aimé en connaître plus sur le passé de de Palma, que la psychologie des personnages principaux soit approfondie, c'est un élément que personnellement j'apprécie beaucoup dans les romans policiers et ici j'ai trouvé que c'était trop peu traité.
Un bon moment de lecture qui m'a plongé dans le sud de la France, c'est déjà pas mal !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Ce sont des gens comme les autres ! lui dit sa petite voix.
- Non, ce sont des musiciens. Tu ne comprends rien à rien.
- C'est bête de croire que les hommes et les femmes qui sont dans cette fosse sont incapables de faire le mal !
- Parfois, on a besoin de ce genre de croyance pour embellir la vie.
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- Qu'est-ce que tu conseilles ?
- Attendre, y a rien qui rend plus furieux les assassins. Quand nous gardons le silence, ils ont l'égo qui travaille.
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