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EAN : 9782221069356
328 pages
Robert Laffont (21/08/1990)
3.75/5   42 notes
Résumé :
Dans les mois qui suivirent la fin de la guerre de 14-18, on vit réapparaître dans les villages les survivants du massacre. Beaucoup atteint dans leur corps ou leur esprit. Il se trouva qu'à Plumozelle, en Corrèze, Jean Charias, dit le rouge, solide paysan des collines, revint intact. Et ce fut pourquoi Baptisite Simoneau, maître du moulin de la Farge, à qui la guerre avait pris ses deux fils, lui donna sa fille, la très belle Pauline. Il fallait assurer la lignée e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Les guerres ont fait de terribles ravages humains. Si beaucoup ne reviennent pas laissant des familles éplorées, d'autres rentrent au pays estropiés. Tous sont atteints mentalement. Ils ne seront plus les mêmes. le Roi en son moulin, sous une forme littéraire, dénonce les conséquences désastreuses de celle de 14-18 : Baptiste Simoneau, le propriétaire du moulin de la Farge a perdu ses deux fils dont l'un était le frère jumeau de sa fille Pauline qui ne se remettra pas de sa disparition. Dans les environs, on la dit folle. Chez les Charias, la soeur de Jean part à la recherche de son mari, elle est persuadée qu'il est vivant. Elle le retrouve dans un hôpital, il est amnésique. le fils Morel est revenu complètement paralysé, un mort vivant. Jean Charias, le Rouge de Plumozelle attire la critique. On n'aime pas voir un jeune entier, surtout lorsque l'on sait qu'il revient de Verdun. Y est-il réellement allé ? Tout homme revenu entier est suspicieux.
Jean Charias est un solide paysan de vingt-cinq ans à qui le travail ne fait pas peur. Les Simoneau sont meuniers de père en fils depuis 300 ans. Baptiste, le meunier le plus riche de la vallée, comptait sur ses fils pour prendre sa succession et accroître leur richesse en dignes descendants des Simoneau. Malheureusement, leur disparition fait que la descendance n'est plus assurée. Il se retrouve seul pour faire tourner le moulin, il n'est plus tout jeune et de temps en temps son coeur lui joue de sales tours.
Jean Charias est l'homme qu'il lui faut. Il décide qu'il épousera sa fille, la belle Pauline, bien qu'il prévoyait avant la guerre la marier à un jeune de sa condition. Elle n'en veut pas, il est roux, géant et laid. Elle le déteste. Elle finit par céder à ses parents pour avoir la paix, mais ne changera rien dans sa vie pour autant. Elle ne partagera même pas son lit.
Tous ces personnages traversent le quotidien avec leur caractère, leurs souffrances, les petits bonheurs simples, leur délicatesse aussi... sur fond du métier de meunier de la réception du blé à la vente de la farine.
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Une bouffée d'oxygène en lisant ce roman. Je ressentais et visionnais les paysages, leurs odeurs, le caractère de chaque personnage, les refus, les trahisons, l'isolement, le soutien et l'amour qui a eu en retour que l'indifférence, un certain mépris. Un roman à lire avec respect. Personnellement, j'aurai pris dans mes bras l'héros de ce roman tellement qui émanait de son être un tel besoin de reconnaissance et d'amour.
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A la fin de la guerre de 14 , Jean Charias a la chance de rentrer chez lui intact alors que tant d'autres y sont restés ou sont revenus gravement blessés ou fous . Les campagnes sont vides , les fermes manquent d'hommes . Jean est un homme des collines , un fils de paysan sans fortune , il n'a pour lui que sa force de travail . Et voilà qu'il se voit proposer par Baptiste Simoneau , un riche meunier qui a perdu ses deux fils à la guerre , d'épouser sa fille Pauline , une belle un peu dérangée d'avoir perdu son jumeau . Elle se refuse à Jean et lui préfère un de ses anciens amoureux dont elle aura un enfant .Les péripéties et les catastrophes se multiplient . le malheur s'abat sur le moulin Simoneau .Le père meurt , le moulin brûle , puis est reconstruit . Il y a même une histoire de trésor , nous sommes dans une épopée , une saga avec rebondissements inattendus .En tout cas , un magnifique roman . On a même l'impression d'une histoire vraie ou fort peu romancée dans le style du grand Giono . Gilbert Bordes est vraiment un auteur auprès duquel on peut s'attarder même si lui s'attarde un peu trop à mon goût sur les descriptions de paysages ou de météorologie .
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Très Très Bien. Fin de la 1ère guerre mondiale. Les rescapés de ce massacre rentre dans leur village atteints dans leurs corps ou leur esprit. Jean Charrias est de ceux-ci, solide paysan des collines. Et ce fut pourquoi Baptiste Simoneau, maître du moulin de la Farge, à qui la guerre avait pris ses deux fils, lui donna sa fille Pauline en mariage. Mais Pauline refuse de partager la couche de Jean. Les jours courrent, les années tournent, les évènements broient ou réssucitent les êtres.
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Gilbert Bordes fait partie de mes auteurs préférés et pourtant, je suis un peu déçue par ce roman.
En effet, je trouve que l'histoire est un peu répétitive dans les évènements familiaux. de plus, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages que j'ai parfois eu envie de secouer !
Cependant, j'ai apprécié les sujets mis en valeur : le dur travail de meunier et la problématique des rescapés de la guerre 14-18 (maladies mentales et physiques) avec toutes les difficultés de l'époque.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui se passe dans le grand monde le laisse indifférent. On lui a dit que la guerre n'était plus possible et il le croit : les hommes sont devenus trop savants pour s'entretuer comme à Verdun, en 1916. D'ailleurs, il a souffert durant ces quatre années de sa jeunesse pour que Henri, ce garçon qu'il aime comme son fils, ne connaisse jamais l'enfer. Henri qui aura vingt ans en 1940...
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Après un enterrement, on se doit de faire ripaille, c'est une manière simple de conjurer la mort.
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Le temps c'est comme l'eau de la chute, il passe vite, invisible. Sournois, il attend qu'on tourne le dos pour se faufiler...
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On n'obtient rien des autres par la contrainte et ce qui est essentiel à notre cœur ne s'achète pas.
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Tu crois que c'est rien le temps, tu crois que tu en as à dépenser, à perdre. Tu te dis que tout va s'arranger quand ça va mal et que tu as le temps ! Tu passes des heures à des choses sans importance ou avec des gens que tu n'aimes pas parce que tu as le temps. Eh bien non, tu n'as pas le temps !
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