L'action se situe dans l'immédiat après guerre en 1947 , mais l'influence du livre
Papillon (1969), semble importante . Borniche écrit "Ce qui
m'enchante, c'est tomber sur ma proie,lui faire une clef, l'immobiliser et la ramener, tel un gros
papillon, à la Maison..". Si le "
papillon"
Henri Charrière rêvait de liberté, celui de Borniche est pris dans les filets de l'inspecteur. Dans l'adaptation cinématographique Roger Bollec porte tatoué dans le dos un voilier symbole de liberté, et tatoué autour du cou une chaine avec un
papillon en pendentif , à l'opposé du
Papillon tatoué sur la poitrine d'
Henri Charrière prêt à prendre son envol. La couleur verte n'est pas celle qui a le plus d'occurrences dans le livre, dans l'ordre c'est le noir, le blanc, le bleu , le rouge, puis le vert . Mais le vert constitue une sorte de toile de fond , avec les murs verts :"Mon regard parcourt le papier vert des murs, prairie sur laquelle se sont fanées des roses rouges décolorées : « Tu vas regarder le paysage longtemps ? »", des fiches, des chemises et des cartons verts. On retrouve ces murs , ces fiches...dans le film...Beaucoup de verre (s), 46 verre, 9 verres...Principalement à boire, pour finir avec le verre de rhum d'Emile Buisson condamné à mort ! de la chenille , sorte de ver, métamorphosé en joli
Papillon pour Henri Carrière, contre le gros
Papillon laid de
Roger Borniche qui finit par boire le verre de rhum du condamné .