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EAN : 9782070388622
224 pages
Gallimard (03/05/1994)
2.62/5   8 notes
Résumé :
Il arrive que l'on cherche ses lunettes, et on les a sur le nez. Le jeune avocat, héros de cette histoire, est en quête d'amour, et il l'a sous la main !

Sa dernière distraction sera ce voyage vers le bonheur sous le couvert d'un festival dans une ville que le soleil brûle jusqu'au rêve. Les femmes lui en feront voir de toutes les couleurs.

Cette chronique pourrait s'intituler : Variations sur le désir, ou : Plaidoyer pour un coeur en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai découvert cet auteur (eh oui, vous ne rêvez pas, j'ai bien dit découvert car, j'ai un peu honte de l'avouer mais jusqu'à présent, je ne le connaissais pas...mais à présent, je comprends mieux pourquoi) suite aux conseils de Mon directeur qui s'étonnait que j'eusse encore rien lu de lui puisque, selon lui, il s'agissait d'un grand romancier, un incontournable de notre XXe siècle.

L'histoire se déroule dans une petite ville de province où notre héros, un jeune et bel avocat, Maître Henri Deloise s'est rendu pour le festival du Surintendant où sont présentés divers ballets, récitals et autres. Dans cette petite ville où il fait atrocement chaud - à côté de Paris où se situe le cabinet d'Henri, qu'il tiens avec son supérieur et sa secrétaire -, notre protagoniste fera la connaissance de nombreuses figures, toutes plus étranges les unes que les autres, telles sa logeuse Madame Oriane, Hortense Delapalme - une femme d'un certain âge, cleptomane et mythomane sur les bords mais très attachante - ou encore le couple Andréa / Nicolette et dont il aura une aventure avec la dernière. Mis est-ce vraiment cela l'amour et peut-on réellement s'éprendre d'une femme qui est déjà liée à une autre ? L'amour ne se situerait-il pas plutôt ailleurs ?

Bref, une histoire où il ne se passe quasiment rien à part ce méli-mélo de rencontres plus improbables les unes que les autres mais où je me suis littéralement ennuyée ! Une belle écriture néanmoins mais trop poétique à mon goût lorsqu'il s'agit d'un roman ! Un ouvrage vite lu et c'est tans mieux ! A découvrir pour les curieux qui sauront peut-être apprécier ce roman à sa juste valeur, ce qui ne fut pas mon cas !
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Pourquoi trois étoiles. Parce que j'hésite entre 4,79 et 1,21, la moyenne donnant trois.
Parce que ce livre est particulièrement bien écrit. En fait, beaucoup trop bien écrit, ce qui rend la lecture... ardue. (Et je n'avais pas envie d'une lecture ardue.)
Parce que c'est un livre d'érudit, quel que soit le sujet ou sous-sujet, ça sent le travail, la recherche et/ou la connaissance profonde.
Parce que ce livre est pure poésie en prose, tout le temps. Trop tout le temps. (Pour moi-même bien parler.)
A croire que M. Boulanger a cherché à systématiquement faire compliqué. Parce que, la poésie, c'est compliqué ? Demandons à Christian Bobin son avis.
Un exemple :
"L'étroit puits de lumière dans un angle, au-delà d'une cheminée Louis XV, posait une carpette grise sur le pavage en brique. Des chaises à haut dossier dominaient une humble table et symbolisant l'attente mieux que je ne l'avais jamais vu dans aucun tableau. Une poudre de calcaire longeait le bas des murs. C'était le suint de leur vie triste et ils paraissaient en pénitence sans rien qui les ornât, faïences, photographies, fleurs séchées, miroirs aux âmes successives, comme il u en a chez Madame Oriane. L'odeur de chat m'incommodait et je ne cherchais plus qu'à fuir. Que de misères apporte la curiosité !"
Voyez-vous...

Le contenu ? Un homme avocat se retrouve dans une drôle de ville et se fait balader par divers personnages, essentiellement des femmes, dont une trouve une place pour crever son coeur. Il est naïf bien qu'instruit. S'ajoute une figure masculine dominante au-dessus de la mêlée de cette ville, figure à déboulonner. Comme chaque homme, dans cette histoire, finalement. Il y a de l'art puisqu'on est en plein festival. Et une sombre histoire de tableau en i. Et puis à la fin, le type s'en sort, (car) il s'en va. Et gagne son procès. Puisqu'il est avocat, je le rappelle. Mais on ne sait pas trop bien s'il gagne quelque chose, ou ce qu'il fallait gagner. En tout cas, j'ai l'impression qu'il n'a ni tout perdu ni tout gagné. Et on ne sait pas ce que devient cette étrange ville et ses étranges habitants.
Bref, vous aurez compris que je n'ai absolument rien compris.

Trois étoiles parce que si ces mots m'éblouissent, cet éblouissement me laisse sur le bord de la route, figé dans le noir de mes yeux clos, et mon cerveau, débile et lassé.
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Un jeune avocat, Henri Deloise, passe ses vacances à l'occasion d'un festival de musique dans une petite ville du Sud étouffante dans tous les sens du mot. Il y croise plusieurs personnages féminins étranges dont sa logeuse Madame Oriane, ex-professeur de philosophie, Hortense Delapalme, femme mûre réputée cleptomane et mythomane toujours amoureuse du riche César qu'elle épie, lequel vit avec sa soeur infirme, sa femme et sa maîtresse, ainsi que le couple féminin d'Andréa et de Nicolette (avec cette dernière il a une aventure qui le fait s'interroger sur l'amour -lequel doit être le sujet théorique prétexte au roman et à sa galerie de personnages, du moins la quête de l'amour). Bref, une histoire où il ne se passe quasiment rien à part ce chassé-croisé de rencontres plus improbables et bizarres les unes que les autres où on finit par s'ennuyer, la poésie du texte ne faisant pas tout, en attendant la chute (prévisible et facile). Je suis allée au bout du livre quand même car l'écriture est belle, mais plus au service de la description d'une certaine ambiance que d'une réelle histoire.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"Peut-on se croire le propriétaire d'un être, alors que l'on ne l'est déjà pas de soi-même ? Nous sommes en location sur cette terre."
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"[...] il faut prendre nos semblables comme ils sont et nous enrichir de leurs différences."
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"[...] tout enterrement est le nôtre, en tout cas une part du nôtre."
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Je prétextai une migraine pour m'éloigner et me retrouver dans le labyrinthe de la ville non pour trouver une issue, est-ce possible ? mais la plus sombre impasse où rosser mon désenchantement. Je me retrouvai entre des murs chauffés à blanc où l'on devine derrière es grilles des vies à pelages de chat, heureuses à même le sol, sans autre souci que de la fraîcheur du carrelage, et qui déplacent de temps en temps de la longueur d'une dalle. A la ferronnerie ventrue d'un balcon la braise d'un cattleya s'éteignait dans une cassolette en cuivre. J'imaginai quelque Nicolette allongée pour la sieste dans un calme de fumerie, et l'oeil creux Je me vis sur la natte auprès d'elle. La fraîcheur s'en allait et laissait dans l'ombre un fil de la vierge.
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Les lampadaires soulignaient les frissons du vent qui jouait, en chatte, à effilocher la rumeur de l'assistance. La nit était à rebrousse-poil.
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