AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 12598 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Et moi de résumer mon point de vue avec une rare sérénité en vous renvoyant à Paul Valéry : ‘La sottise qui consiste à prendre une métaphore pour une preuve, un torrent verbeux pour une source de vérités capitales, et soi-même pour un oracle, est innée en chacun de nous'. »

Mon extrait préféré ! Révélateur. Je n'ai pas été charmée par la plume de Bradbury. En revanche, le fond est très intéressant. Mais, pour être tout à fait honnête, j'ai essentiellement apprécié les deux premiers tiers du roman -le ping-pong littéraire entre Montag et le capitaine Beatty, un régal- jusqu'au moment où débute la dernière partie. Sans doute parce que j'étais plus dans des schémas et des références connus : « bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de 'faits', qu'ils se sentent gavés, mais absolument 'brillants' côté information. Ils auront l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place. ». Je pouvais suivre plus facilement la crise de conscience de Guy Montag. En revanche, la fin avec l'idée de renaissance dans le feu du Phénix a été plus compliquée pour moi. Je me suis demandée si Montag n'était pas en train de rêver d'un nouveau départ -un rêve aux allures de cauchemars-. A cause de sa blessure ne divaguait-il pas, ne sombrait-il pas dans les limbes. Est-ce que réellement tout partait en fumée ? Est-ce que tout peut recommencer avec la mémoire de quelques uns ? Est-ce juste une illusion pour Montag ? Beaucoup de questions me sont venues. Et finalement, n'était-ce pas justement le but de Bradbury... se poser des questions ?

Alors que certains s'évertuent à embraser des esprits avec des leurres pour des cieux meilleurs ; alors que d'autres se contentent d'une information digérée, édulcorée, choisie pour eux ; alors que moi-même je doute de mon objectivité et de mon courage pour réfléchir par moi-même, j'avoue que ce livre fait du bien. Il pousse à l'approfondissement.

«Je ne pense pas par moi-même. Je fais simplement ce qu'on me dicte, comme toujours. » 

Guy Montag, Guy ‘le jour de la lune'. Drôle à y réfléchir d'avoir nommé ainsi ce pompier : Montag comprenant que de toute manière le soleil brûle tout et illumine par la même occasion la lune -qu'on ne pourrait voir sans les flammes- Bradbury donne à son personnage la lumière du soleil pour être vu ...et pour voir. Enfin saisir le monde dans lequel il vit, respire et flambe. Un livre pas comme les autres, un pompier pas comme les autres.
Commenter  J’apprécie          432
Un peu déçue...
J'avais découvert l'auteur avec La Foire des ténèbres, qui m'avait vraiment beaucoup plu et, je crois que j'en attendais trop de Fahrenheit 451.
Facile à lire, incroyablement actuel pour un livre qui a plus de 60 ans, ce livre n'a pourtant pas réussi à me toucher.
Commenter  J’apprécie          40
"Fahrenheit 451" est classé comme un des grands classiques de la SF mais qui s'apparente plus à l'essai qu'au roman. Je découvre enfin cette oeuvre tant acclamée par les critiques.

J'ai apprécié le rythme de lecture. Pas de temps mort, les événements s'enchainent, la lecture est facile et rapide. Voila pour la forme.

Pour ce qui est du contenu, le livre ne laisse surement pas insensible. On n'a aucune idée de l'époque ou se déroulent les événements ni du contexte politique même si on devine qu'on est sous l'emprise d'une dictature. Beaucoup d'entre nous ont surement (et malheureusement) pu identifier notre époque à celle du livre à ceci prés qu'il suffit de remplacer les murs par nos smartphones ou consoles de jeux.

Ce livre est une invitation à nous révolter contre le système de consommation et de mondialisation dans lequel on vit. Ray Bradbury nous amène à réfléchir et à tirer la sonnette d'alarme afin de ne pas finir comme Faber : se cantonner au rôle de témoins/observateurs de la déchéance humaine.
Commenter  J’apprécie          160
A vrai dire, je me suis imposé cette lecture recommandée par Babelio et ses adhérents !
Désolé, 3* sera ma note définitive, je trouve que la critique est surfaite sur ce livre qui ne nécessite pas tout votre enthousiasme ! Je me suis ennuyé toute la première partie avec une envie d'abréger cette fastidieuse lecture, mais j'avoue que la vision qui s'en suit est vitale dans un monde qui a perdu ses repères...Mais les époques ont évoluées, et je préfère de loin nos nouveaux penseurs tournés vers le positivisme...
N'empèche que je continuerai à solliciter Babelio pour m'orienter vers de nouvelles lectures et surtout pour les lectures dites "classiques", je vous conseille Faulkner Nobel 1949....
Commenter  J’apprécie          390
Guy Montag est un pompier. Mais dans cette société où les livres sont interdits parce que considérés comme corrompant l'âme, leur rôle n'est plus d'éteindre les flammes mais bien au contraire de les répandre. Leur cible principale : les livres. Alors, quand Montag rencontre la jeune Clarisse, qui lui fait partager son goût pour la lecture, il se rend compte de la vacuité de sa vie...

Encore un classique que je rattrape ! Et quel classique !

Mais le problème avec la lecture des livres que l'on qualifie de "classique", c'est qu'on en attend parfois un peu trop. C'est peut-être le cas avec ce roman de Ray Bradbury, qui est ce qu'on appelle un fix up de trois longues nouvelles. Farhenheit 451 est sorti pour la première fois aux États-Unis en 1953, en plein maccartisme, une période noire pour la liberté d'expression dans ce grand pays. Et le Nazisme et ses autodafés publics ne sont pas si loin que cela...

Pour une chronique plus approfondie, suivez ce lien :
Lien : http://les-murmures.blogspot..
Commenter  J’apprécie          120
Classique de la SF donc, dystopie dont le résumé est très accrocheur (un monde où la lecture est interdite, quelle horrible mais originale idée), tout ce qu'il faut pour faire un bon livre...Mais hélas, il manque quelque chose...
Lecture très addictive dont l'écriture est très poétique, on est rapidement pris dans l'histoire. le monde imaginé par Bradbury est très crédibles et malgré que le livre date des années 50, il nous montre tout à fait nos problèmes actuels, quoique de manière exagérée ; A savoir les écran et les médias qui nous noient sous des tonnes d'images au point de nous lobotomiser et nous faire oublier le plus important : le savoir (représenter par les livres).
Mais voilà, on termine le livre avec un gout d'inachevé. L'histoire s'arrête alors qu'on s'attend à bien plus. le livre à délivrer certains messages sur l'importance du savoir, l'importance de la patience. Il sous-entends que le temps n'est pas encore venus de se battre contre cette ignorance forçée et puis, le mot FIN apparaît au bout de la page et tout s'arrête...On croirait presque que l'auteur s'est égarée dans toutes ses pensées poétiques et, ne sachant pas comment continuer, à décider de publier son bouquin comme ça.
Bref, le bilan est mitigé ; j'ai apprécié le lire mais il manque quelque chose pour que ce soit une réussite...
Commenter  J’apprécie          80
Voici un grand classique que j'ai eu envie de découvrir de par son titre pour commencer, m'evoquant mon travaille ( célèbre parfum de chez Dior ... Lol ) et ensuite parce que ce livre est apparement une référence !

Et bien je n'ai malheureusement pas accroché. L'histoire est très intéressante et angoissante à la fois, se dire qu'on peux vivre dans un monde ou toute lecture est proscrite, ou la population se voit réduite à dialoguer avec des murs et finissent par trouver cela tout à fait normale...
Ce que j'ai préférer reste encore le personnage du pompier Montag qui est un homme intelligent et curieux et le personnage de Clarisse qui disparaît un peu rapidement à mon goût.
Un livre assez court mais que j'ai mis du temps à lire, malheureusement la fiction n'est vraiment pas mon truc.
Commenter  J’apprécie          90
J'attendais beaucoup de ce classique de la science-fiction et comme souvent, trop d'attente mène à la déception...
C'est un bon roman, effrayant en ce qu'il évoque de réalisme.
Bien sûr, notre réalité n'en est pas là... pas encore... et pourtant, comment ne pas croire que tout ce qui est raconté ne pourrait pas un jour être réel ?
Bien que la science-fiction ne soit pas mon genre de prédilection, j'ai aimé ce côté-là de l'histoire.
Je n'ai par contre pas aimé la trame. J'ai trouvé que l'histoire manque de profondeur, que les événements sont quelque peu survolés. J'ai comme la sensation que l'auteur a voulu surprendre, voire choquer ses lecteurs, en négligeant le fil du roman.
De plus, la façon dont est traité le thème n'apporte pas vraiment de réflexion sur notre avenir, tout au plus un constat visionnaire mêlé à une rébellion légèrement faiblarde et cousue de fil blanc...
Commenter  J’apprécie          70
Fahrenheit 451 est souvent présenté comme un classique de la science fiction. Dans les faits, il s'agit d'un Petit plaisir qui s'apparente plutôt à un écrit surréaliste.

Cette lecture m'a souvent fait penser au 1984 de George Orwell. Les raisons sont nombreuses et tiennent principalement au protagoniste (un pompier dont la corporation est dorénavant tenue d'allumer des incendies), qui, pris de doute, en vient à remettre son monde en question, ce qui lui apporte un lot de problèmes. L'ambiance générale (une société autoritaire aussi tyrannique qu'imbécile), les références à un futur hypothétique (les murs-écrans, coquillages parlants et autres inventions) ainsi que la structure générale choisie par Ray Bradbury rappellent cet autre grand classique.

Les livres tiennent une place importante et le texte en profite pour mettre en avant des auteurs plus au moins connus. le style est d'ailleurs un hommage en lui-même puisqu'il s'exprime avec une certaine prose fleurie, recherchée et travaillée. le trait d'ailleurs gagne en profondeur au fil des pages.

Les personnages sont peu nombreux (Clarisse qui est la plus prometteuse disparaît trop rapidement) et l'intrigue est assez légère. le plus important tient dans le message qui est véhiculé. Il mérite d'être lu. S'il est intemporel, il n'en a pas moins pris quelques rides ce qui lui confère un charme particulier.

A titre personnel, j'avoue ne pas avoir apprécié à sa juste valeur ce texte. Il n'en demeure pas moins plaisant, facile à lire. Il s'agit d'une lecture indispensable, commode qui plaira sans doute mais qui ne suscitera ni ennui, ni regrets.
Commenter  J’apprécie          390
Je n'ai pas autant aimé que les Chroniques Martiennes mais c'est question de goût.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (37055) Voir plus



Quiz Voir plus

Fahrenheit 451

Qui en est l'auteur?

George Orwell
Aldous Huxley
Ray Bradbury

10 questions
840 lecteurs ont répondu
Thème : Fahrenheit 451 de Ray BradburyCréer un quiz sur ce livre

{* *}