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4,05

sur 12601 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le protagoniste du roman Fahrenheit 451, choisi par son auteur Ray Bradbury, est Guy Montag. C'est un “pompier” qui, au lieu de prévenir les incendies, brûle des livres en obéissant à la loi interdisant la lecture ou la possession de matériel papier.

Dans la première partie du résumé de Fahrenheit 451, intitulée "Le Foyer et la Salamandre", Guy Montag mène une vie conformiste et superficielle, dépourvue de réflexion et de véritable connexion humaine. Cependant, sa rencontre avec sa jeune voisine Clarisse ébranle ses certitudes, l'incitant à remettre en question le sens de sa vie. Lorsqu'une vieille femme préfère se brûler avec ses livres plutôt que de les abandonner, Montag sauve un ouvrage et commence à se passionner pour la lecture en secret.

La deuxième partie, "Le Tamis et le Sable", voit Montag chercher de l'aide auprès du professeur Faber pour comprendre les livres qu'il a sauvés. Ensemble, ils explorent le pouvoir subversif des mots face à la superficialité de la société. Montag récite même de la poésie à haute voix devant sa femme et ses amis, provoquant leur indignation. Lorsque Montag remet son exemplaire de la Bible à son supérieur Beatty, ce dernier découvre son oreillette de communication avec Faber, déclenchant une série d'événements qui mèneront à la trahison de Montag par sa propre femme.

Enfin, dans la partie "L'éclat et la flamme", Montag s'échappe et rejoint une communauté de rebelles dédiés à préserver la mémoire littéraire de l'humanité. Ils survivent à la destruction de la ville et se dirigent vers un avenir incertain.

Ce résumé de Fahrenheit 451 met en lumière les thèmes de la censure, de la liberté de pensée et de la résistance à l'oppression, offrant une réflexion puissante sur la valeur de la littérature et de la pensée critique dans une société totalitaire.
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Le livre met en scène le parcours initiatique du héros à travers une histoire ancrée dans un contexte d'anticipation, voire dystopique. Ecrit en 1953, le livre décrit une société liée à la guerre où le savoir est interdit : la détention de livres est punie par la loi et les livres sont brûlés. Les habitants sont enfermés dans un univers télévisuel interactif, surveillés et parfois dénoncés si leur comportement s'écarte de la norme. La curiosité et le savoir sont méprisés à l'inverse d'une vie bien réglée ou nos sens sont abreuvés d'images et de musiques. le héros sort de son quotidien au fur et à mesure de rencontres le conduisant à être curieux et à se poser de nombreuses questions. Il deviendra rapidement hors la loi et découvrira qu'il n'est pas le seul, rejoignant ainsi des habitants parias aux droits restreints.
Le rythme d'écriture est prenant et certains passages conduisent le lecteur à une réflexion sur nos sociétés actuelles. de nombreuses images correspondent parfaitement aux dangers actuels de nos sociétés : la manipulation liée à la répétition permanente d'informations, la désinformation ou la surveillance. Les écrans dans le monde du héros correspondent parfaitement à nos réseaux où l'information est omniprésente et nos comportements sont surveillés à des fins commerciales. L'arrivée des IA créatrices de contenu ouvrent de nouvelles voies artistiques mais également une nouvelle ère de la désinformation dont le danger est de prendre la place d'informations objectives tout comme les écrans prennent la place des livres dans le roman. Les objectifs et la forme de ces dispositifs sont différents de ceux du roman mais ils questionnent.
Le style d'écriture est soutenu et la lecture moins fluide qu'un style contemporain. Malgré tout, la lecture est facile et ce style renforce les errements et le questionnement du héros en construisant patiemment l'histoire et en prenant le temps nécessaire pour expliquer la psychologie des personnages.
Je conseille la lecture de ce livre dont les thèmes et les questions abordés me semblent encore incontournables aujourd'hui.
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Ça faisait un moment que je voulais lire ce livre, et j'ai été ravi de le lire!
Un livre riche en sens, un regard sur les écrans qui dirigent notre existence, un livre qui nous pousse à réfléchir et nous rappelle de penser par nous-mêmes.
Je me suis attaché à ce protagoniste que l'on suit tout au long du récit.

Une lecture plaisante qui restera gravée dans ma mémoire.
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Ce livre est particulièrement fort, que ce soit dans le style ou l'histoire. L'intrigue est d'abord poignante de vérité, les trouvailles du futur trouvent un véritable écho avec les objets d'aujourd'hui et le monde absurde décrit ne laisse pas indifférent ... Et puis le style a des envolées poétiques qui fonctionnent également ... Les personnages s'inscrivent en nous et les interrogations nous pincent, nous interpellent et nous font drôlement réfléchir ...

J'ai préféré tout le début, avec l'accent vraiment sur ces interrogations et ce climat qui s'installe ... J'ai été assez surprise par la suite et la tournure choisie, ... En sachant qu'en + le roman n'est pas vraiment facile à lire, on est happé par l'histoire mais le monde parait bien glauque ...

Dans tous les cas, je vous le conseille et je pense même que c'est un des livres à lire absolument un jour dans sa vie ...
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Les pompiers n'éteignent plus les incendies, mais les provoquent en brûlant les livres et le domicile où ils ont été trouvés, avec leurs propriétaires en passant.

Voila le speech de ce roman de Ray Bradbury où l'on suit Montag, pompier incendiaire, qui à la suite d'une rencontre avec une prénommée Clarisse va voir son futur bouleversé.

Un roman que j'ai apprécié malgré le début où il faut s'adapter au style d'écriture de l'époque (livre publié en 1953), mais l'on est vite entraîné par l'émancipation et la révolte de Montag.
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Ce qui est bien avec une oeuvre comme Farenheit 451, c'est qu'elle vous est familière dès les premières pages. J'irai même plus loin, vous la connaissiez déjà sans même l'avoir lue. C'est fou comme un petit pavé de 240 pages peut en raconter sur le monde à venir.
Un visionnaire, ce Ray Bradburry à n'en point douter. L'amoureux de la culture, des arts et des lettres fut témoins des découvertes qui façonneraient le 20ème siècle pour le meilleur et surtout pour le pire. Les bombes atomiques, dont la puissance destructrice servirait de clé de voute à la guerre feutrée entre les États-Unis et la Russie. Un terreau fertile qui permit la floraison d'un nouveau fanatisme, le maccarthysme, dont l'inanité et la dangerosité rappela l'Allemagne des années 30, éloignant considérablement l'Amérique de ses idéaux. Au même moment, la télévision se frayait une place dans un nombre croissant de foyers, et avec elle une foule de programmes visant à passer les cerveaux à la lessiveuse propagandiste, en terminant le cycle avec l'adoucissant pro-consumériste.
Bref, que de belles choses dont Bradburry saisit le potentiel de nuisance alors qu'elles n'en étaient qu'à leurs balbutiements. Farenheit 451, c'est l'histoire d'une société dissolue dans l'inculture et l'inconséquence. Comme l'un des personnages secondaires le démontre, il n'a suffit que de la mauvaise volonté des uns et de la lâcheté des autres pour y arriver. La symbolique des livres calcinés n'est évidemment pas anodine (renvoyant aux autodafés perpétrés par les nazis). Les écrits, L Histoire et le savoir sont les premières victimes de l'extrémisme, surtout quand ils sont les garants d'un contre-pouvoir nécessaire face à l'intolérance.
Contrairement au 1984 de George Orwell, qui décrit une futur dystopique très proche, l'auteur fait montre de plus d'espoir bien que le bilan ne prête vraiment pas à sourire. Vraiment pas, attendu que beaucoup d'extrapolations écrites en 1953 sont devenues réalités. le "temps de cerveau humain disponible", ça vous parle ? Les murs-écrans qui diffusent de "l'information" en continu ? L'hyper-connexion ? Je pense que ça suffit pour montrer la grande clairvoyance du roman à l'égard de ce vers quoi la civilisation se dirigeait. Bien entendu, le constat sentencieux serait injuste, puisque nombre des technologies actuelles permettent aussi l'échange et partage de connaissances en toute liberté.
Le style d'écriture de Bradburry l'éloigne également d'un Orwell, puisque sa prose tient autant de la poésie que du roman de SF. Les tournures jouent habilement avec les répétitions, allitérations, métaphores et prosopopées. le lecteur aimant se laisser porter au gré des mots entremêlés dans leurs musicalités et leurs forces évocatrices seront aux anges. Certains monologues résonnent longtemps dans la tête par la pertinence de leurs observations ou l'ambigüité qu'ils revêtent (notamment avec le personnage de Beatty).
Un classique qui (sans mauvais jeu de mots) a fait long feu. Et ne risque pas de s'arrêter de rougeoyer.
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Un livre pas mal intéressant qui laisse à réfléchir. Je ne dirais pas que les personnages sont attachants sauf Clarisse. L'histoire se lit bien, est rapide avec une bonne morale ! Même si je trouve qu'il est destiné à être lu en cadre scolaire, on dirait qu'il a été écrit dans ce but là...
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Les pompiers sont les protecteurs de la paix de l'esprit. Leur rôle est de brûler les livres afin de préserver les divisions au sein de la société. Ce qui divise doit disparaître afin de vivre heureux. Bruler les livres c'est étouffer dans l'oeuf le questionnement subversif qui menace la paix sociale. Dans cette société totalitaire où le bonheur est dispensé - pour ne pas dire imposé - à coup de distractions continuelles et de plaisir immédiat, les livres sont une menace car ils poussent à réfléchir.
Fahrenheit est un autre roman d'anticipation, un grand classique que je me devais de lire. Je n'ai pas trop apprécié l'écriture un peu trop poétique à mon goût mais cela reste un chef-d'oeuvre. Je suis particulièrement impressionnée que ce roman ait été écrit en 1954. C'est juste incroyable de réaliser que les menaces qui pèsent sur notre société aujourd'hui étaient déjà anticipées il y 70 ans.
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Horreur !
Un monde où les livres sont interdits, où les intellectuels sont condamnés à errer dans la forêt et apprendre par coeur les livres qu'ils ont pu sauver des flammes.
Un monde où le vacarme remplit les oreilles seconde après seconde, que ce soit les hurlements des écrans géants recouvrant les murs ou bien les avions violant le ciel.
Un monde où les membres d'une même famille ne se connaissent plus, car murés dans leur isolement phonique, avec toujours des petits engins dans les oreilles qui leur susurrent, ou plutôt leur hurlent mille choses vaines et prosaïques.
Un monde où la rapidité a gagné : plus de deuil, plus de recueillement, plus de méditation devant les beautés de la nature.

Fous sont ceux qui osent encore regarder l'autre, le prendre en considération !
Fous sont ceux qui osent réfléchir par eux-mêmes !

L'armée des pompiers, dont fait partie notre héros, Guy Montag, viendra tout rafler, tout brûler, faisant table rase de l'éducation et de l'intelligence.
Mais Montag sent sourdre en lui une révolte, aidé en cela par sa jeune voisine, une originale qui ose penser et dire tout haut ce qu'elle pense, qui regarde le monde et les autres, qui vit pleinement !

Et la révolte du pompier sera terrible…

Ce roman d'anticipation m'a fait penser à notre monde, à bien des égards : le culte du loisir, de la vitesse, du jeu, le repli sur soi, le viol de l'intimité…Bradbury a eu une vision flamboyante de son avenir, notre présent, et il la décrit de manière brute et très poétique !
Si des passages m'ont semblé quelque peu artificiels, comme les dialogues sur les livres, où les citations fleurissent, j'ai aimé être entrainée malgré moi dans ce monde horrifique où les livres sont brûlés à 451 degrés Fahrenheit.

Aaah, que vais-je pouvoir lire maintenant que cet ouvrage est refermé ? Quel bonheur de penser à la prochaine histoire ! Au moins, notre réalité n'a pas (encore) rejoint le monde de Bradbury ! Vive les livres !
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Leur rôle : bruler les livres. Ces objets subversifs, qui racontent n'importe quoi, qui font rêver les lecteurs, qui les éloignent de la « vraie vérité » distillée par l'autorité … Ils sont pompiers et leur mission est de bruler au lance flammes tous les livres. Souvent sur dénonciation, ils se présentent au domicile du « lecteur » et boutent le feu à son domicile, supprimant ainsi la cause et l'objet.
Montag est l'un d'eux, il fait son travail sans arrière-pensées. Mais un jour, il croise une adolescente … différente … qui sort de la ligne officielle, elle l'intrigue, le déstabilise puis elle disparait.
Pendant une « mission », il cache un livre, l'ouvre, le lit, s'émerveille, partage sa nouvelle émotion avec sa partenaire qui le repousse. Il rencontre un « ancien » qui l'initie à l'autre culture … mais, il se fait rattraper par l'autorité, son logement est brulé, il se révolte.
Il comprendra qu'il n'est pas seul, ils sont des milliers à rejeter le pouvoir et à conserver le souvenir des livres en devenant leur mémoire
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