AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 12602 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'histoire est connue : dans un futur pas très lointain, les pompiers ne se souviennent plus avoir jamais éteint des incendies, d'ailleurs les maisons sont ignifugées. le rôle des pompiers, et parmi eux, celui de Montag, est de brûler les livres. Ceux-ci sont interdits, avec toutes les idées qu'ils véhiculent, et quand des livres sont découverts chez quelques irréductibles, ils sont immédiatement détruits au lance-flammes. D'autres aspects de cette société pas idéale du tout font froid dans le dos : les voitures lancées dans des courses meurtrières, l'abrutissement télévisuel par des sitcoms à flux continu sur des « murs-écrans », les nombreux suicides, l'interdiction de tout ce qui peut donner à réfléchir, à sentir, à aimer… Quand Montag commence à se poser des questions, il met le doigt dans un engrenage qui va le conduire à rejeter son rôle de pompier pyromane et à chercher d'autres dissidents comme lui.
Ce roman mérite bien la réputation qu'il a, il est tout bonnement passionnant, et, quand on pense qu'il a été écrit en 1953, c'est extraordinaire et effrayant de voir que certains pans de nos sociétés modernes de consommation ne sont pas si loin de ceux décrits par Ray Bradbury. Il était véritablement visionnaire par moments ! Il y a presque soixante ans, il a imaginé une société où l'image remplace l'écrit, où les personnages de sortes de sitcom, ou de téléréalité s'invitent au sein des foyers, où il est bizarre de parler en famille ou entre voisins, où l'enseignement consiste en émissions de télé alternées avec des activités sportives ou pratiques, où on ne réfléchit surtout pas. La fin du roman est superbe, je sens et j'espère qu'elle me restera longtemps en mémoire !
Je ne sais pas les autres romans de Ray Bradbury valent celui-ci, je suis preneuse de suggestions en tout cas, pour de futures lectures, et si vous ne l'avez pas lu, je vous recommande vivement de franchir le pas vers ce futur terrible !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          111
Nul n'est besoin de présenter encore cette oeuvre anthologique du roman d'anticipation / de science-fiction ? Publié en 1953 sous forme de feuilleton, ce roman fait encore et toujours des émules. Et pour cause : les questions soulevées par Bradbury constituent des bombes à retardement qui menacent, si l'on n'y prend pas garde, d'exploser. Les "autodafés" de livres sont des manifestations récurrentes de l'histoire car, "source de questionnements et de réflexion", les livres symbolisent la mémoire de l'humanité. Bien que Farenheit 451 ne reflète pas la réalité, il propose une vision pessimiste de l'avenir qui trouve un écho puissant parmi les amateurs de lecture : et si lire faisait vraiment des lecteurs de dangeureux criminels ? Ce roman renvoie aux inquiétudes de l'auteur vis-à-vis du maccarthysme des années 1950 et la censure que l'on connait de nos jours a joyeusement pris son relai. Si la lecture est un acte subversif, peu importe si les pompiers ne brûlent pas encore les livres : le fait que Bradbury l'ait imaginé dans ce roman, a prévenu les hommes de cette catastrophe. En ce sens, Farenheit 451 est un roman universel.


J'ai lu ce livre lorsque j'étais adolescente et j'en ai gardé un excellent souvenir. Aussi, lorsque la blogosphère a remis cette lecture au goût du jour, j'en ai profité pour découvrir cette édition introduite avec pertinence par Jacques Chambon (2000). Relire ce roman après des années, n'a rien enlevé à sa puissance : l'inquiétant message qu'il délivre plane sur notre civilisation. Encore une fois, comme le dirait Bradbury, "il y a plus d'une façon de brûler un livre" : celle qui correspond à notre époque est la censure. Mais au delà de ces considérations, Chambon rapelle qu'il est surtout "question de l'impérialisme des médias, du grand décervelage auquel procèdent la publicité, les jeux, les feuilletons, les informations télévisées". (p. 12/13 de la préface). Et si brûler un livre revenait simplement à "rendre les gens incapables de lire par atrophie de tout intérêt pour la chose littéraire, paresse mentale ou simple désinformation" ? p.13 Voilà une question qui méritait d'être posée. Heureusement, nous sommes encore nombreux à défendre les intérêts de la lecture et le livre est loin d'être mort, mais si vous deviez n'"être" qu'un seul livre, lequel incarneriez-vous ?
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
Commenter  J’apprécie          90
Que serions nous tous ici sans les livres, restons unis et vigilant pour que ce livre reste de la science fiction.
Commenter  J’apprécie          40
Génial !
Commenter  J’apprécie          10
Il y a des livres qu'on attend des années avant de lire. Je ne regrette pas d'avoir attendu pour Fahrenheit 451; pour bien comprendre le fond, ce manque cruel de mémoire qui caractérise l'homme, le pousse sans cesse à s'autodétruire pour renaître de ses cendres; et pour bien apprécier la forme, cette prose poétique qui sur la fin devient aussi naturelle et fluide qu'une respiration, vous entraînant au bout de l'histoire racontée,aux portes de la philosophie et de la réflexion. Devenu chef-d'oeuvre, il devient par une sorte de mise en abyme l'un de ces livres de notre bibliothèque commune qu'il faut lire et transmettre pour ne jamais les oublier et surtout pour rendre l'Homme plus conscient de lui-même.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai adoré ce livre. Il présente une vision du futur et du comportement humain intéressant.

Vraiment, ce roman futuriste est à lire
Commenter  J’apprécie          10
Un livre magnifique qui contient des thèmes forts, et toujours d'actualité, ou la lutte de quelques-uns contre l'uniformisation par le bas de la culture. le style est simple et très efficace, avec de belles métaphores et définitions dont la définition de l'amitié selon Bradbury : « On ne peut dire à quel moment précis naît l'amitié. Si l'on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait déborder ; ainsi lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par y en avoir une qui fait déborder le coeur. »
Commenter  J’apprécie          40
et toujours d actualité j ai envie de rajouter. L'image du pompier brulant des livres puis qui décide par la suite de les protéger au gré de sa propre vie est tres impressionnante je trouve.
Et la femme completement endoctrinée aussi
Un livre fort qui vaut tout les films d horreur
Commenter  J’apprécie          40
Quel serait notre monde si il n'y avait qu'une chaine de télé à regarder, que les livres etaient brulés ?
Ce livre est passionnant.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (37071) Voir plus



Quiz Voir plus

Fahrenheit 451

Qui en est l'auteur?

George Orwell
Aldous Huxley
Ray Bradbury

10 questions
840 lecteurs ont répondu
Thème : Fahrenheit 451 de Ray BradburyCréer un quiz sur ce livre

{* *}