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EAN : 9781099446863
323 pages
Auto édition (29/05/2019)
4.2/5   30 notes
Résumé :
2028. Dix ans après le rapport alarmant du GIEC, la température moyenne a augmenté de deux degrés et demi, démultipliant les conséquences du dérèglement climatique. Un multi-entrepreneur propose à l'ONU un programme écologique radical basé sur un système de notation.
Léo embarque sur un bateau nettoyeur en direction du vortex de déchets de l'Atlantique Nord. Son objectif ? Engranger suffisamment de points pour lui permettre, avec sa famille d'accéder à la se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Cette lecture m'a ravie. le livre se conjugue en deux parties et j'ai eu tendance à préférer la première dans le fond et la forme.
Un monde aux abois, un excentrique multimilliardaire qui a une solution pour sauver un million de personnes, ni plus ni moins, en les expédiant à quelques années lumières de la Terre. Nous suivons un père, sa femme et sa jeune belle fille.
Tout pour survivre et réussir à faire partie des heureux élus, choisis parmi les moins pollueurs.
Sur le principe, si on oublie les quelques mesures plus que drastiques qu'impose notre sauveur de l'humanité, je dis pourquoi pas.
Mais la réalité sera tout autre et notre héros devra se battre, non pas pour sa survie mais pour celle du reste de l'Humanité.

Une écriture très agréable, des tournures de phrases qui entraînent le lecteur dans sa découverte, j'applaudis à deux mains ce livre qui ne reproduit rien de ce que j'ai déjà lu en empruntant pourtant des idées et trames que j'avais déjà rencontrées. Pour moi, une réussite !
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Je remercie chaleureusement Pierre-Etienne Bram pour l'envoi, en service presse, de son roman Deux degrés et demi.
L'auteur nous emmène avec lui dans un futur proche... qui fait froid dans le dos...
2028. Dix ans après le rapport alarmant du GIEC, la température moyenne a augmenté de deux degrés et demi, démultipliant les conséquences du dérèglement climatique.
Un multi-entrepreneur propose à l'ONU un programme écologique radical basé sur un système de notation. Léo embarque sur un bateau nettoyeur en direction du vortex de déchets de l'Atlantique Nord.
Son objectif ? Engranger suffisamment de points pour lui permettre, avec sa famille d'accéder à la seconde partie du projet... et être à l'abri de la future mort de la terre...
A l'abri... Vraiment ???
Deux degrés et demi est un très bon roman, un mélange d'anticipation et de science fiction.
L'idée est simple : notre planète se meurt, un homme a l'idée de crée des caissons pour mettre une partie de la planète à l'abri pendant 200 ans pour revenir ensuite sur une terre saine. Il serait possible d'aller dans l'espace pour recréer une autre planète telle que la terre. Ceci est en gros l'idée de base, après, Luke n'a pas dit tout son projet... que nous découvrons au fur et à mesure que nous tournons les pages.. et qui fait froid dans le dos.
J'ai beaucoup aimé ce monde proche du notre, car ce dont parle l'auteur pourrait arriver. le réchauffement climatique existe bel et bien, les températures s'envolent.. A un moment, Léo vient dans ma ville natale, Les Sables d'Olonne et j'ai été surprise de ce qu'en décrit l'auteur : rue principale fermée, sable plus du tout au sec mais toujours submergé par la marée.. qui avance à chaque marée haute au niveau du remblai. Connaissant très très bien ma ville, j'avoue que j'ai visualisé la scène, et ce passage m'a paru très réaliste. Même si pour le moment ma jolie ville n'est pas les pieds dans l'eau :) Mais, qu'en sera t'il dans 10, 20 ans ou plus ?? Honnêtement, la question peut se poser !
J'ai apprécié l'histoire, les personnages. On va de surprises en surprises car aucun personnage n'est lisse, on pense qu'ils sont ainsi et ah non leur caractère est très différent de ce qu'on peut imaginer ! On ne s'ennuie pas avec eux et c'est pas mal du tout.
L'idée de ce roman est bonne, il est très écrit et parfaitement ficelé. La fin est réussie et j'ai vraiment passé un bon moment de lecture.
Pas tout à fait un coup de coeur mais un très joli quatre étoiles et demie :)
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Je ne rejoindrai pas la plupart des avis car cette lecture est une grosse déception pour moi...
Certes il y a de bonnes idées, la base de l'intrigue est attirante et le suspens bien mené par l'alternance d'épisodes et de points de vue entre les chapitres... mais cela ne suffit pas à faire un bon roman! L'écriture est très basique, les personnages sont caricaturaux et sans grande psychologie. Peu décrits aussi: j'ai longtemps imaginé Léo comme un homme de 40 ans alors qu'il n'en a que 23 et on l'apprend très tard ... difficile ensuite de modifier ce ressenti et ça ne colle plus avec le récit...
Dans la première partie du roman j'ai été agacée par le coté édifiant (L'auteur nous rabache qu'il faut faire attention à la planète, qu'il ne faut plus manger de viande, que nous sommes tous responsables, ect...): ce n'est pas la répétition banale qui va changer quoique se soit. le message ne passe pas ainsi, au contraire, cela m'a "gavée".
Dans la deuxième partie des incohérences et des facilités rendent l'histoire peu crédible. C'est dommage. Certains points ne sont pas développés et on se demande comment on en arrive là...
Je ne sais pourquoi mais j'ai eu le sentiment que l'auteur avait écrit beaucoup trop vite sans revenir sur son texte pour l'approfondir. Cela aurait pu etre un excellent roman... mais mon coeur de lectrice ne fut pas touché...
Bien sur ce n'est que mon ressenti...
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​Ce roman nous plonge dans notre futur, dans un futur qui malheureusement se profile de plus en plus à l'horizon, celui où les températures augmentent petit à petit avec toutes les conséquences effrayantes que cela implique sur le long terme. Dans ce futur proche, un homme multi-entrepreneur met en place un système de points pour noter chaque habitant en fonction de son respect ou pas de l'écologie de notre belle planète.

Le but de tout cela? Etre dans les meilleurs et obtenir le beau sésame qui permettra à la personne d'intégrer une élite et d'être partie prenante dans la suite du projet. C'est donc ainsi que nous rencontrons Léo, un homme qui est prêt à s'investir autant qu'il le faudra pour mettre sa famille et lui-même à l'abri en obtenant ce fameux Graal. Mais ce Graal en est-il vraiment un? Qu'est-ce qui attend au final ces fameux élus? Et les autres?

Léo va aller de découvertes en découvertes, toutes plus glaçantes les unes que les autres, entraînant le lecteur dans une course contre la montre à laquelle il ne s'attendait pas du tout. le récit devient alors un vrai tourbillon sans fin, nous conduisant d'un rebondissement à un autre, au coeur d'un engrenage infernal qui nous fait redouter le pire.

Heureusement, notre héros ne sera pas seul et sera entouré d'un groupe étonnant et détonnant qui fera tout pour trouver la vérité et aider l'humanité. le lecteur va foncer tête baissée avec eux, craignant le pire à chaque chapitre. Autant dire que si vous voulez une histoire tranquille, il vaut mieux passer votre chemin. Pour ceux qui, au contraire, aiment que ça bouge, vous trouverez ici exactement cela, le tout servi par un style percutant et fluide et par des personnages très attachants qu'il est bien difficile de quitter.

En bref, cette histoire nous présente un futur effrayant qui pourrait bien être le nôtre et nous plonge dans une histoire passionnante et bien mouvementée, de quoi ne plus lâcher le roman une fois la première page tournée!
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Difficile pour moi de rédiger une critique car c'est une lecture en demi-teinte. le début m'a vraiment passionnée par son côté anticipation car oui, sortons la tête du sable, le dérèglement climatique est en cours et les catastrophes climatiques, ainsi que les exodes de réfugiés nous pendent au nez. Reste à déterminer le niveau de la catastrophe mais catastrophe il y aura. Je reviens au récit, la première partie se passe dans quelques années, la température planétaire a augmenté "en moyenne de 2 degrés et demi par rapport à ce qu'elle était avant l'ère industrielle" et les conséquences sont désastreuses. Un programme incroyablement strict d'économies d'énergie et de protection de l'environnement est imposé aux gouvernements. Un "concours" des citoyens les plus vertueux en matière d'économies d'énergie est lancé pour trouver les futurs colons de la première planète qui sera colonisée car la Terre elle est perdue pour l'humanité.
Pour la seconde partie, le style change totalement, on se trouve pris dans le tourbillon d'un roman d'espionnage à la James Bond. Grosse surprise, je ne m'y attendais pas. Et surtout ce n'est pas ce que j'avais envie de lire, j'espérais un électrochoc pour les climatosceptiques, et cette seconde partie brouille le message. Je n'entre pas dans les détails pour ne pas spoiler.
Néanmoins je reconnais beaucoup de qualités à ce roman, la description du monde de 2028, les efforts citoyens, les explications sur les conséquences du dérèglement climatique.
Merci.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
— Vous embarquez sur un "Léviathan", c'est ça ?
— Vous avez déjà entendu parler de ces missions ?
— Dans les grandes lignes, mais je vois surtout très souvent ces énormes bateaux accoster dans le port. Ils sont magnifiques, mais leur rôle fait froid dans le dos... Combien de temps embarquez-vous ?
— Initialement ce sont des sessions de trois mois. Je verrai une fois ce délai écoulé combien de points EGP j'ai accumulés, ce qui me permettra de voir si je prolonge la mission ou si je rentre au bercail.
— Vous êtes bien courageux je trouve.
— C'est une question de point de vue. Lorsque je vois comment se dégrade notre planète au quotidien, je me donne à fond dans tout ce qui pourrait me donner l'impression de panser ses blessures, que l'homme n'a cessé de multiplier au cours de ces dernières décennies. Avec un peu d'espoir, ça me permettra, moi et ma famille d'avoir un avenir meilleur.
— Bravo en tout cas, j'admire votre optimisme ! Moi, cela fait longtemps que j'ai cessé d'espérer faire partie des chanceux finalistes du programme T.I.T, je suis bien trop gros consommateur d'EGP et mon métier impliquant une fréquence de voyages assez élevée, ça ne me permet pas de ne pas être un gros pollueur... Et puis, je suis célibataire, sans descendance... Si la prochaine canicule a ma peau, il n'y aura pas grand monde pour me pleurer.
— Pour être honnête, je pense que votre manière de voir les choses est terriblement égoïste et que si on en est là, parce que trop de gens pensent comme vous, mais... je pense qu'il est de toute façon trop tard pour essayer de vous faire changer de position, rétorque Léo en faisant un sourire crispé.
Conscient du malaise qu'il vient de créer, Sébastien préfère rapidement interrompre la conversation :
— Eh bien j'ai été ravi de faire votre connaissance, et je vous souhaite bonne chance pour la suite en tout cas. Je dois vous laisser, je vais aller dans un compartiment climatisé, je me suis surestimé, je ne tiendrai pas tout un voyage par cette fournaise ! Bon courage pour votre projet !
— Merci.
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Derrière le promontoire du siège de l'ONU, il sait qu'aujourd'hui il lui faudra présenter des arguments assez forts pour convaincre son auditoire majoritairement réfractaire à ses projets. Par chance, le temps joue en sa faveur.
— Savez-vous pourquoi vous avez tous échoué ? Car vous avez agi en tant que dirigeant d'un pays, et non en tant qu'habitant de cette terre. Vous n'avez pensé qu'au micro, au lieu de voir le macro. Vous supposiez que demain, ça irait mieux, mais vous vous êtes trompés, car demain, ce sera pire. L'erreur est humaine, malheureusement on n'aura pas de seconde chance.
193 représentants le dévisagent, une oreillette de traduction vissée sur leur oreille afin de ne passer à côté d'aucun détail. Si certains semblent passionnés et prennent des notes, d'autres fulminent de fausses excuses en croisant les bras.
— Il était utopique de compter sur les politiques, et encore plus de supposer que l'individu appellerait à faire une révolution, ou qu'une prise de conscience collective prendrait le dessus. Sans sanction, il ne peut y avoir de réaction, c'est le propre de l'homme d'aller à la facilité. Mais s'il faut un bâton, il faut aussi une carotte, nous ne sommes plus en dictature. Enfin, sauf peut-être dans certains pays, qui se sont imaginés que de raser la quasi-totalité de la forêt amazonienne leur serait bénéfique. À ceux-là, je leur conseille de réfléchir sur ce dicton qu'a un jour dit Geronimo, bien en avance sur son temps : "Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été péché, alors on saura que l'argent ne se mange pas".
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Savez-vous pourquoi vous avez tous échoué ? Car vous avez agi en tant que dirigeant d’un pays, et non en tant qu’habitant de cette terre. Vous n’avez pensé qu’au micro, au lieu de voir le macro. Vous supposiez que demain, ça irait mieux, mais vous vous êtes trompés, car demain, ce sera pire. L’erreur est humaine, malheureusement on aura pas de seconde chance.
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Seule une action unique et internationale, bien au-dessus de la notion de frontière serait nécessaire pour tenter de freiner la hausse des températures. Compter et espérer que la bonne volonté de l'individu seul à la place du politique suffise était maintenant devenu totalement utopique pour que les choses changent.
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