Jane Eyre

Jane Eyre est le premier des livres des soeurs Brontë que je découvre.
Je suis rentrée facilement dans le récit. le début m'a plu, mais, malheureusement j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs. Ça m'a gâché la découverte de ce roman. D'ailleurs, au bout d'un moment il me tardait d'en voir la fin.
Avis mitigé donc pour moi. Je pense que cela est aussi dû au fait que ce roman ne correspond pas à mon genre de prédilection. Cependant, j'ai été agréablement surprise par l'écriture que j'ai trouvé, contrairement à l'idée que je m'en étais faite, accessible.

Je suis un peu ennuyée pour critiquer ce livre. Je vois que la plupart des critiques sur Babelio encensent ce livre. Mais, après tout, on ne peut pas plaire à tout le monde. J'ai repoussé à de multiples reprises la lecture de ce roman très connu. Je m'attendais à beaucoup de choses, peut-être un peu trop ; une histoire d'amour à la mode de Jane Austen, je m'attendais à être transportée par cette lecture et en même temps, je m'attendais à une lecture difficile.

Premier constat, la lecture est facile. L'écriture est moins agréable qu''un roman de Jane Austen mais on retrouve l'ambiance de l'Angleterre du 19ème siècle. Je suis rentrée dans l'intrigue très facilement.

MAIS, deuxième constat, où est l'histoire d'amour ? Je compare sûrement à tort cette histoire avec celle de « orgueils et préjugés » mais ce M. Rochester est loin d'être quelqu'un de romantique ! Se déguiser en bohémienne pour obtenir les sentiments de Jane, inviter Miss Ingram pour rendre Jane jalouse et dire à tout le monde qu'il va se marier avec Miss Ingram pour que Jane se révolte, moi, ça ne me fait pas rêver. A un certain moment de l'histoire, je me suis même dit qu'elle devait absolument partir, il n'y a pas une seule personne atteinte de folie dans cette maison mais deux. D'ailleurs, lorsqu'elle quitte la maison de Mr Rochester, je me suis dit, voyant les pages défilées qu'on ne le reverrait plus. Et puis, au final…

Je tiens quand même à préciser que j'ai été transportée par ce livre dans les chapitres évoquant l'enfance de Jane Eyre et de son passage chez Mr Rochester. La suite m'a beaucoup ennuyée et la fin m'a parue rocambolesque.

J'ai néanmoins regardé des extraits de la série disponibles sur Internet. Il y a quelques petites différences qu'un film ne pouvait représenter, comme la scène de la bohémienne par exemple…Je n'ai pas eu le courage de regarder jusqu'au bout les épisodes.

Lien : https://letempsdelalecture.w..

Jane Eyre...ou un grand classique de mon enfance. Pour cette lecture, j'ai relu la version abrégée, adoptée quand j'étais enfant, et la version complète. Et comme quand j'étais enfant, j'ai préféré la version abrégée qui nous emmène droit à l'essentiel. La version complète a été utile pour donner plus de complexité et de profondeur aux personnages. Cependant, je l'avoue, il y a eu quelques longueurs. Peut-être parce que je venais de lire une version express et que je connaissais bien les événements...j'ai du passé quelques pages. Mais voilà, l'histoire m'a moins emporté que dans mon jeune temps ! Ça n'en reste pas moins une lecture intéressante également pour le contexte historique de l'époque, les bonnes manières etc. Mais tout est dans la retenue et à des moments, j'avais envie d'exploser à la place de Jane Eyre et de prendre les choses en main! J'ai quand même bien apprécié le tout mais ça manquait de saveur par rapport au souvenir que j'en avais.

Ce n'est pas mon préféré de la littérature classique anglaise.
Mais Charlotte Brontë nous offre un très beau portrait de femme avant-gardiste.
Jane Eyre un aventurière avant l'heure.
Jane Eyre qui choisira de vivre sa vie malgré les conventions de l'époque.
Jane Eyre qui assumera ses choix par amour et conviction.
Un roman qui se lit très facilement.

Alors, Jane, Jane, oh Jane, que je t'ai aimé !
Oh ça oui, 200 pages où j'ai lutté avec toi, contre la violence, contre l'injustice, pour l'amour ! Magnifique.
Et puis, tu as grandi. Alors que j'avais aimé ta fougue, ton courage, ton caractère de feu, j'ai découvert ta patience.
Alors oui c'est certes une qualité, la patience, mais là... Il faut dire que autant que je t'ai adoré j'ai abhorré la rencontre de ta vie. Ce monsieur, bavard, imbus de lui, s'écoutant sans cesse, ne t'écoutant pas. Je peux te dire Jane que j'en ai corné des pages, oui, toutes ces pages où cela saute aux yeux que ce monsieur n'est pas net, tous ces passages ou il est (comme on dit de nos jours) lourd, mais tellement lourd. Oh il m'a embêté ce monsieur.
Bon il est vrai que tu continues de dire non, avec moins de fougue, cela est plus réfléchi, tu écoutes, oh oui que tu écoutes, longtemps parfois. Tu attends, tu fléchis mais tu ne cèdes pas, tu dis toujours non à la fin. Et cela me va à merveille !
Quel bonheur pour moi quand tu as enfin quitté ce manoir, je vibrais pour ta liberté, je t'encourageais, t'envoyais du courage !
Et puis rebelote, nouveau monsieur, toujours autant que je t'adore je l'abhorre. Lui aussi est tellement bavard.. Tu écoutes encore, tu écoutes toujours. Patiemment.
A nouveau tu fléchis mais ne cèdes pas, tu redis non. Joie, bonheur, encouragement à nouveau.

Et puis tu termines émancipée, libre, alors si au final tu dis oui, tu le dis avec ta liberté, avec ta force, avec tes non passés.

J'ai donc beaucoup aimé Jayne Eyre personnage, un peu moins Jayne Eyre oeuvre à cause de certains personnages (que je ne cite pas ;) )

Merci à Charlotte Brontë pour son roman, j'ai beaucoup aimé son style, cela se lit avec beaucoup de fluidité !

Jane Eyre, c'est quand même, il faut l'avouer, un sacré roman pour filles... Ayant fortement accroché les haut de Hurlevent de sa soeur, je n'ai pas retrouvé le style moderne qui m'avait tant plu dans ce dernier.
La lecture est plaisante, et Charlotte (autant que Emily) maitrise l'introduction surprenante du fantastique au sein de son récit. Cependant les personnages ne sont pas autant aboutis que chez sa soeur, ce qui me fait observer du coup l'aspect légèrement rocambolesque de l'histoire.
Cela dit, j'ai quand même pris beaucoup de plaisir à ma lecture, qui fut rapide et intense (que ça fait du bien de pas passer plus de 3 jours sur un bouquin!), et même si je trouve les protagonistes un poil trop cuculs et mièvres, mon âme de jeune fille en fleur a passé un bon moment en leur compagnie!

Ce livre est un grand classique de la littérature britannique et pourtant, je ne l'avais jamais lu. Je connaissais l'histoire bien entendu (qui ne la connais pas au moins un peu ?) mais je n'avais jusque là que vu le film dans lequel Charlotte Gainsbourg tient le rôle principal et donne la réplique à William Hurt. J'avais beaucoup aimé mais je dois dire que l'aspect du livre ne me donnait pas envie, le machin fait plus de 700 pages (et je trouve la couverture tellement jolie que je ne sais pas comment j'ai résisté aussi longtemps) ! Mais comme je voulais malgré tout avoir moi aussi lu ce classique d'une Brontë, j'ai profité d'une lecture commune pour me lancer ...

Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l'Angleterre victorienne et à trouver l'amour ... Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foi en son avenir, une intrigue où se succèdent mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n'est écrit d'avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.

Jane Eyre, c'est l'histoire d'une jeune orpheline peu gâtée par la vie mais c'est avant tout une magnifique histoire d'amour comme seuls les classiques de la période romantique savent nous en offrir (à mon goût hein). Jane, elle n'est ni riche ni belle, mais elle est brillante et intelligente. Je l'ai trouvée très forte et elle surmonte les épreuves avec un courage exemplaire. J'ai eu la sensation que rien ne pouvait l'arrêter, elle est déterminée et elle ne sort pas de la ligne de conduite qu'elle s'est fixé.

Comme je le disais c'est une très belle histoire d'amour et je dois bien dire que le début m'a paru un peu long. Il est important car il permet au lecteur de mieux comprendre Jane en ayant une vision d'ensemble de son enfance (bien tristounette). Mais moi, je n'attendais qu'une seule chose : la rencontre avec Monsieur Rochester ! Et bien je n'ai pas été déçue, elle est à la hauteur de mes attentes. J'ai adoré cette histoire compliquée entre deux êtres que tout semble opposer et pourtant ... Monsieur Rochester n'est pas quelqu'un d'attrayant et pourtant, je l'ai préféré à Heathcliff (des Hauts de Hurlevent) et de bien loin ! J'ai vibré avec eux et j'ai savouré ces moments.

Et puis, Jane Eyre c'est aussi une ode à la féminité. Je ne sais pas si Charlotte Brontë était féministe (j'en doute un peu je dois dire) mais elle nous propose un personnage féminin très fort psychologiquement, qui a envie de faire bouger les choses et qui n'hésite pas à refuser le mariage et à vivre seule. Je crois que c'était un peu mal vu à l'époque.

Je salue aussi l'écriture de Charlotte Brontë qui est extrêmement agréable à lire. Souvent, lorsqu'on pense classique on pense tout de suite à un livre un peu pénible et ardu à lire. Et bien là, il n'en est rien. C'est fluide et rythmé. A part le tout début qui m'a paru long et m'a un peu ennuyé, j'ai dévoré ma lecture.

N'hésitez pas une minute à découvrir l'histoire de Jane et Monsieur Rochester, je pense que vous ne pourrez pas résister à leur charme.

Attention nombreux spoiler dans cette critique !!

Avis mitigé, partagé en deux car autant j'ai adoré la première moitié, autant j'ai détesté la seconde. Je m'explique :
Toute la première partie du roman consacrée à l'enfance de Jane m'a beaucoup plu. J'ai adoré voir cette enfant se rebeller contre son ignoble tante, j'ai adoré la voir tenir bon au pensionnat de Lowood. Et puis à partir de son arrivée à Thornfield, ça ne va plus. Je n'ai pas été touchée par cette histoire d'amour entre Jane et Rochester. J'ai trouvé les débordements d'affection de Rochester à la limite du ridicule et, à l'inverse, Jane m'a paru beaucoup plus froide. Malgré ce que Charlotte Brontë pouvait écrire, je n'y ai pas cru. Et puis ensuite, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, la fuite de Jane. Comment peut-on délibérément quitter un homme qu'on aime et qui nous aime passionnément ? Tout ça pour une question de dignité ou d'honneur ?
Alors oui je sais, c'est à replacer dans le contexte et la mentalité de l'époque mais vraiment j'ai haï Jane d'avoir fait ça. Et le pire c'est qu'à aucun moment elle regrette d'avoir agi ainsi ! Elle a brisé un homme et elle ne se sent même pas coupable ! Il y a un passage vers la fin qui m'a franchement choquée où c'est limite si elle ne le traite pas de vieux débris, mais où est l'amour là-dedans ? Tout ce que Charlotte Brontë a pu ajouter de mièvrerie ensuite n'a pas effacé pour moi ce passage-là. Et personne ne lui en veut, personne ne lui reproche rien. Je pensais que les domestiques allaient l'accueillir froidement mais non … rien ! Pour moi, c'est incompréhensible !
Bon et ensuite que de coïncidences ! Jane recueillie comme par hasard par ses cousins … Et le coup de l'oncle, je l'avais vu venir bien longtemps avant. le comble lorsque Charlotte Brontë estime nécessaire d'expliquer le tout à son « Lecteur » parce que oui le lecteur est un demeuré il n'avait pas compris tout seul !
Autre chose qui m'a choquée : l'attitude de Rochester à l'égard de sa première femme. Elle est folle d'accord mais c'est une maladie, elle n'y est pour rien la pauvre femme ! Cela illustre bien la place qui était accordée aux aliénés mentaux au XIXème siècle !
Quant au personnage de Saint-John, en voilà un qui m'a laissée perplexe. Tout comme Jane je n'ai pas compris son obstination à vouloir se marier surtout s'il n'était pas amoureux et que le mariage n'était vraiment pas indispensable.
Donc voilà, c'est dommage car j'avais bien aimé le fait que ce roman se situe à la frontière entre le gothique et le romantique. Les éléments fantastiques qu'on y trouve donnent du piment au récit sans être trop farfelus. L'atmosphère de mystère créée autour de Grace Poole et de Berthe Mason est intelligemment travaillée.
Mais sinon, je suis complètement passée à côté de ce roman. J'avais adoré Les Hauts de Hurlevent que j'avais trouvé extrêmement fort et juste au niveau du rendu des sentiments et des émotions mais ça n'a pas du tout été le cas ici.
Je note quand même que j'ai été agréablement surprise par le ton et le style légers de Charlotte Brontë, ce qui étonne toujours quand on lit un classique.

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La lecture d'un classique, cela faisait bien longtemps que je ne m'y étais pas remise. Mais ayant reçu par le livre de Poche, 3 romans des soeurs Bronté , il eut été inconvenant de m'y soustraire.
Ni une , ni deux, mon choix s'est porté sur Jane Eyre.
Les premières pages furent un délice. le roman anglais possède des charmes qui lui sont propres et qui ont le don d'emmener le lecteur dans un univers où la délicatesse côtoie la rudesse des épreuves.
La petite Jane m'est tout de suite apparue comme une petite Cendrillon, haïe par sa marâtre et détestée de ses frères et soeurs. J'ai eu bien de la peine pour elle. Puis je l'ai suivi dans ses premiers pas en pension. J'ai alors assisté à sa transformation. Il faut dire que Jane est bien singulière. Elle possède un tempérament de feu et je me suis surprise à espérer qu'elle ne le dompte pas au point de l'oublier. Sur ce point-là, je fus un peu moins convaincue. S'il est vrai qu'elle conservera tout le long du roman un relatif franc-parler vu l'époque, elle n'en épousera pas moins la cause religieuse en appliquant tous les préceptes de la bienséance.
Au fur et à mesure du livre, Jane a réussi à provoquer chez moi quelques pointes d'agacement à moins que ce ne soit l'emphase de Charlotte Bronté qui m'ait un peu lassée. Que de digressions parfois pour dire ce qui tiendrait en une ligne ou trois mots. Mais restons indulgente, c'est un roman d'époque et je n'y suis plus habituée.
La suite des aventures de Jane, son histoire d'amour avec Monsieur Rochester n'ont pas provoqué l'émotion décrite par tant de lecteurs. Mais il s'agit encore certainement là d'une difficulté pour moi à replacer ce roman dans son époque et son contexte.
Et que dire de la fin ? Rapide, contrairement à des passages très longs du livre et empreinte d'un grand romantisme. Malheureusement, peu d'effets sur moi si ce n'est un certain contentement à être allée jusqu'au bout et d'avoir retenté l'aventure du "classique".

Jane Eyre est orpheline. Élevée par la femme de son oncle, elle est mal aimée, maltraitée par son exécrable cousin, dédaignée par ses cousines plus jolies qu'elles.
Envoyée dans une pension, elle finit par devenir institutrice et elle répond à une annonce : elle ira s'occuper de la petite Adèle, à Thornfield-Hall, le domaine de Mr Rochester qu'elle rencontre dans un bois, lors d'un accident de cheval. Elle trouve cet homme plutôt laid et, finalement, elle tombe sous son charme. Mais il n'est pas du même monde...

Je ne m'attendais pas à ce que le personnage de Jane Eyre m'agace ainsi : la petite orpheline, plus que morale, qui renonce à l'amour au nom d'on ne sait quelles valeurs, qui se retrouve seule et misérable et que des concours de circonstances vont récompenser en la rendant riche. Laide et pleine de bons sentiments, elle n'est pas très attachante. On a envie de la secouer et de lui dire d'arrêter ses manières humbles. Elle n'a pas éveillé la pitié, j'avais plutôt tendance à me dire que c'était bien fait pour elle.

Le passage où, sur je ne sais combien de pages, St John insiste pour que Jane Eyre accepte le mariage était pénible. On a envie de se dire : "on a compris". En revanche, les retrouvailles avec Rochester sont très émouvantes.

C'est tout de même un roman à lire, pour la qualité de l'écriture, des descriptions, même si les hasards et le destin agissent de façon quelque peu grossière. Mais c'est le genre qui veut cela.
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