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4,3

sur 11479 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Classique de la littérature anglaise, Jane Eyre m'a emporté.
La lecture de ce classique est facile et on ne peut lâcher cette histoire avant de savoir ce qu'il va se passer.
J'avoue cependant avoir parfois ressenti un sentiment étrange, un certain malaise face à Jane. Difficile à expliquer par ailleurs.
Jane est jeune, instruite, croyante, pas spécialement jolie mais bonne et gentille, humaine.
Pourtant, par moment, elle m'a exaspérée. J'avais l'impression qu'elle se laissait manipuler sciemment, presque avec joie. Cela m'a dérangé.
J'ai cependant pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, et la fin m'a plu !! (et oui, j'aime les histoires qui finissent bien !!)
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Devenue gouvernante au château de Thornfield, Jane, pauvre orpheline brimée, sera séduite par l'assez austère Mr Rochester.

J'ai trouvé original ce coup de foudre entre deux êtres laids et qui ne se privent pas de se le répéter.

Cependant, malgré les histoires d'esprits, de monstres et d'héritages, le livre m'a paru lourd et aussi drôle qu'un prêche du pasteur anglican Saint-John Rivers
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Jane Eyre fait partie des Clâssiques, ces livres qui restent dans votre bibliothèque des années durant, vers lesquels vous approchez de temps en temps une main tremblante, avant de vous rétracter, persuadé d'être indigne de le lire. En ce qui me concerne, il ne m'aura fallu que deux ans et demie pour tenter l'aventure.

Jane Eyre est donc une orpheline, éduquée par la femme de son oncle décédé. Sa présence n'est pas particulièrement bien vue, et l'ensemble de la maison lui donne systématiquement tord et l'accuse de tous les maux. Aussi l'envoie-t-on dans une pension austère dès que possible. le quotidien n'y est pas joyeux, les administrateurs tenant à garder les dépenses aussi faibles que possible, d'autant que les privations sont l'idéal pour forger les jeunes consciences chrétiennes.

Devenue plus âgée, l'envie lui prend de découvrir le monde. Elle devient institutrice privée pour un châtelain dont elle tombe amoureuse. Cet amour semble sans espoir, tout concorde à les séparer : la condition sociale et l'âge. Mais dans un livre, on laisse toujours une petite chance aux amours impossibles...

Ce livre a attiré mon attention de manière inégale : autant j'ai apprécié l'enfance de Jane Eyre, sa vie au pensionnat et la recherche de son indépendance, autant ses amours avec Rochester m'ont rapidement lassé. Il y aurait pourtant beaucoup à en dire, puisque toutes les convenances de l'époque se retrouvent brisées, mais les romances ne sont décidément pas ma tasse de thé. Les rebondissements de la dernière partie du livre m'ont aussi semblé assez tirés par les cheveux.

Bonne lecture dans l'ensemble, mais avec une pointe de lassitude vers la fin du livre qui vient ternir l'impression générale.
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L'enfance de Jane Eyre n'est pas gai puiqu'après avoir été recueillie par une tante qui ne l'aime pas, elle est envoyée en pension. Elle devient alors institutrice et trouve une place à Thornfield chez Mr Rochester. Là, commence enfin une nouvelle vie...

Une jolie histoire, bien écrite. On s'attache facilement à Jane Eyre qui n'a pas une vie très facile dans sa jeunesse. L'histoire manque cependant de relief pendant une longue partie. Si il n'y avait pas eu cet empêchement au mariage, je me serais demandée à quoi rimait cette histoire. En quittant Thornfield après les événements, Jane se retrouve bien démunie. J'ai cru qu'elle ne s'en sortirait pas. Puis, lorsqu'elle retrouve Mr Rochester, j'ai trouvé le dévouement et l'amour de Jane pour l'homme qu'elle aime très beau. Je me suis demandée, si la situation avait été inversée, Mr Rochester si amoureux de sa Jane Eyre, aurait-il toujours voulu d'elle pour femme à ce moment-là? J'ai aimé ce livre sans être pour autant bouleversée, sans doute parce que les relations amoureuses ont bien changées avec le temps.
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Il est difficile de parler de ce livre et de ce que l'on en retire sans faire de révélation sur l'intrigue mais je vais essayer.
Je dois avouer que l'histoire en elle-même ne m'a pas captivée outre mesure. La première raison en est que si dès les premières pages je me suis prise d'affection pour la petite Jane un brin effrontée et emplie d'un esprit de justice j'ai trouvé bien plus austère sa version jeune adulte. Je pressens que l'autrice a voulu incarner en son personnage la version de SON idéal féminin et qu'on n'en partage pas tout à fait la même définition.
Elle est exactement comme la décrira St John dans le roman "docile, active, désintéressée, constante, courageuse". C'est d'ailleurs ce dernier point que j'admire le plus chez elle car du courage, effectivement elle n'en manque pas.
La construction du personnage est en elle-même très intéressante. Jane est une orpheline, rejetée par ses derniers parents; livrée à une institution religieuse austère où elle apprendra à se conduire comme il se doit (avec humilité, docilité, douceur, sans faire trop de bruit surtout) tout en ayant l'instruction nécessaire à la rendre indépendante et vive d'esprit.
Jane n'aura aucun mal à réfréner sa pointe d'esprit "rebelle" dès lors qu'elle remarquera que maîtriser ses pulsions lui amène la reconnaissance de personnages qu'elle aime et estime. Et c'est comme cela que Jane fonctionnera le plus souvent tout au long du roman. Elle cherche l'affection dont elle a manqué et s'attache à se comporter de manière à en être digne.
Elle rêve d'un repère familial et il ne m'apparaît pas étrange du tout qu'elle tombe en pâmoison devant le premier homme à lui tenir la main avec un peu de chaleur, d'autant plus que de 20 ans son aîné et de part son ascendant hiérarchique il a toute les qualités de la figure paternelle qui lui a fait défaut.
En revanche impossible pour la lectrice que je suis de m'attendrir face à cette histoire d'amour. Mr Rochester pour lequel nôtre vaillant oisillon n'a de cesse de se languir d'amour n'est à mes yeux qu'un manipulateur, menteur, fourbe et sournois personnage, confondant amour et possessivité et qui se joue des gens tout en s'apitoyant sur lui-même. Me concernant, je préfère réserver ma pitié à un autre personnage présenté comme un démon et dont le destin tragique ne semble émouvoir personne.
Pour le chef d'oeuvre du romantisme je repasserai, désolée... pas pour moi.
Là où j'ai trouvé le roman très intéressant par contre c'est dans le rapport qu'il instaure entre les personnages et la religion. Je ne sais ce qu'en pensait Charlotte Brontë et je ne souscris absolument pas aux analyse de Jane Eyre néanmoins j'ai trouve fabuleux la manière dont est dépeinte l'instrumentalisation de la religion. Que ce soit à des fins de domination, de chantage, où pour se donner bonne image, certains personnages semblent agir selon les dogmes, effectuer des bonnes actions, non pas parce que c'est par là que leur coeur les dirige, de manière désintéressée, mais bien afin de plaire à Dieu (et de s'assurer le repos de leur âme) comme si il constituait un distributeur de bon points qu'ils s'enorgueillissent de récolter.
La construction même du roman a quelque chose du chemin de croix. Charlotte Brontë en déesse romancière pave la route de son héroïne de maintes épreuves. Mais, en juste divinité, elle n'oublie jamais de la gratifier de soudaines et miraculeuses récompenses , lorsque celle-ci triomphe des épreuves ou fait preuve d'esprit de sacrifice pour ne pas se trouver en contradiction avec ses valeurs. Honorable certes mais peu fantaisiste.
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C'est un des premiers (vrais) romans que j'ai lu (il y a fort longtemps) et, il y a quelques mois, j'ai eu le plaisir de voir le film où le personnage de Jane était interprété par Charlotte Gainsbourg. Elle incarnait ce rôle à la perfection et c'est vraiment ainsi que je m'imaginais Jane.
Et oui, Jane Eyre fait partie de ces incontournables qui, à un moment où à un autre, arrive entre les mains d'une jeune fille.
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IL y a bien longtemps que ce titre traîne dans ma bibliothèque, sans que je n'aie le courage de le sortir. C'est chose faite. Je passe l'histoire de ce récit, puisque bon nombre de fois elle a été racontée dans d'autres avis. Je dirai simplement que j'ai trouvé cette lecture intéressante, et j'avais hâte d'en connaître la fin. Cependant, je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Jane. J'ai trouvé sa naïveté exaspérante. Bien qu'elle n'ait pas eu une vie facile, et ce, depuis l'enfance, il n'en demeure pas moins que quelques fois, j'ai levé les yeux au ciel, ayant le goût de la secouer un peu, et lui dire : réveille-toi. Bref, une lecture que je suis contente d'avoir faite, mais que je n'ai surement pas apprécié à sa juste valeur.
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Si Dickens et la comtesse de Ségur avaient eu un enfant, je suis persuadée qu'il se serait appelé Jane, Jane Eyre… Ce petit classique anglo-saxon fut un délice de gourmet. Étonnant pour quelqu'un qui, comme moi, se révulse à la vue de la moindre guimauve dégoulinante de bons sentiments !

Jane Eyre, c'est, déjà, tout une ambiance, à mi-chemin entre le gothique, le victorien et le réalisme… drôle de tambouille me direz-vous, mais le mélange est doux et sucré, ses saveurs tendres et boisées, son arôme souffle à la fois le chaud et le froid.

Et puis, Jane Eyre, c'est la naissance de la pensée féministe, la soif d'indépendance d'une femme qui doit son salut à son instruction, qui a la force de choisir elle-même son destin et d'assumer les conséquences de ses actes, sans toutefois violer les conventions de l'époque, ce qui lui donne un charme désuet qui m'a profondément émue.

Enfin, Jane Eyre, c'est la plus belle histoire d'amour que j'aie jamais lue, une énorme fraise Tagada dont le sucre un peu trop généreux coule aux commissures des lèvres sans jamais entacher le joli chemisier blanc que l'on porte…

Et si, d'aventure, vous croisez cette couverture trompeuse choisie pour illustrer la collection Jeunes Adultes des Livres de Poche, ne vous y fiez pas ! Est-elle une simple erreur de casting ou un leurre destiné à piéger les jeunes filles assoiffées de littérature Young Adult ? Je n'en sais fichtrement rien ! Mais elle a eu l'effet de laisser mariner cette pépite bien trop longtemps sur mes étagères poussiéreuses !
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Peut on encore lire Jane Eyre au XXIeme ?

Ce grand classique anglais sur le thème de la pooooovre orpheline, cher aux Anglais (Harry Potter en est le dernier rejeton), maltraitée par sa tante et ses rejetons, qui va trouver refuge dans une institution épouvantable où elle crève de faim, de froid et survit au typhus, peut encore enthousiasmer les foules, mais la morale puritaine, le thème du bon maître, la rencontre de la pauvre gouvernante et du riche châtelain, les rapports homme femme, les fantômes et quelques passages gnangnan, l'impression générale que l'auteur a tout tiré de son imagination sans connaître grand chose de la vraie vie m'ont paru un peu dépassés .

Pour autant l'écriture vive et imagée vous entraînent (presque) sans ennui jusqu'à la dernière page et, même avec un sourire narquois au coin de la bouche devant plusieurs pages absolument insupportables de gnangnanteries, on peut prendre encore grand plaisir à tout ingurgiter.
C'est le principe du classique mythique, même si, dans le cas de Jane Eyre, sa réputation me paraît un peu surfaite : il n'arrive pas à la cheville de « David Copperfield »
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Ma première impression a été mitigée. Encore une de ces histoires romantiques dont on sait que la fin sera "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Pourtant quand on va au delà de la simple histoire et qu'on se laisse imprégner par l'Angleterre du XIXème siècle, on apprend plein de choses. La littérature classique britannique de cette époque est bien différente de la littérature française et ce livre fut finalement un bon bain d'exotisme...enfin si on peut dire cela de l'Angleterre :).
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