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EAN : 9782070429783
216 pages
Gallimard (04/09/2003)
3.51/5   78 notes
Résumé :
Rien de plus varié que les rituels funéraires des planètes habitées. Mais pour la Compagnie Intergalactique de Pompes Funèbres, il n'existe aucun cérémonial, si compliqué soit-il, dont elle ne puisse s'acquitter. Du moins en principe. Et sauf erreur... Comme celle qui consiste à expédier à la mauvaise adresse et sous la mauvaise étiquette un produit destiné à développer autour du cadavre un agglomérat cristallin indestructible.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Brussolo a une imagination infinie (euphémisme), en une dizaine de titres je n'ai jamais lu deux fois la même chose et c'est ce qui me fait revenir régulièrement vers sa riche bibliographie.
Toujours intrigant, toujours original, c'est Brussolo !
Cela-dit il ne s'agit pas là de sa meilleure histoire, pas un très grand cru, loin s'en faut et pourtant ça partait plutôt bien.
Après une introduction plutôt intéressante (je vous laisse lire le résumé si le coeur vous en dit), le scénario proposé était très prometteur, David, employé du C.I.P.F (Pompes funèbres intergalactiques) est missionné par son employeur sur la planète Sumar pour procéder à l'évaluation d'une catastrophe annoncée.
Jusque là tout allait bien, après ma foi (C'est à dire juste après l'atterrissage) tout part un peu "en vrille" et il devient assez vite difficile de se passionner pour cette histoire sans queue ni tête.
Que ce soit l'intrigue ou les personnages, j'ai trouvé l'auteur assez peu inspiré...
Mauvaise pioche pour ce qui me concerne donc, ce qui ne m'empêchera pas de rester fidèle à Brussolo et à son imagination fertile ;)
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Je découvre Serge Brussolo avec ce roman. Mince, quelle imagination !

Il y a de l'absurde là-dedans, de la situation ubuesque, des comportements culturels poussés au bout de leur logique jusqu'à en devenir aberrants. J'ai eu l'impression que Brussolo marchait sur un fil tendu par Jack Vance, en le tissant plus loin encore.

Mettre en scène une compagnie de pompes funèbres intergalactique qui se doit d'adapter ses prestations aux cérémoniaux funéraires abscons de cultures incongrues est déjà génial. Rien que la description de Neemorev, le chef de David – le héros (anti, dirai-je) – m'a fait penser à un croque-mort verdâtre de chez Lucky Luke déposé là part erreur, lol.
Mais l'idée de la bourde à réparer qui en vient à menacer l'existence de la vie humaine sur la planète Sumar est suffocante. J'ai été suffoqué, donc.
Comme si la fin annoncée de la planète ne suffisait pas, David va devoir s'adapter aux postures idéologiques ou religieuses de groupes d'humains qui réagissent chacun à leur manière à ces bouleversements : les Immobilistes, les Canonniers, les Séismophiles. Chaque groupe a ses règles et personne ne songe à y échapper (là on voit qu'on n'est pas dans la vie réelle) tout en considérant les moeurs des autres groupes complètement débiles. Vu depuis son canapé, c'est franchement loufoque mais vu de l'intérieur chaque logique se tient.

Mais quel que soit la tribu, la vie humaine n'y est guère plus importante que celle de la fourmi écrasée par la botte (emprunt à Loki et Nick Fury, merci les gars). Serge Brussolo aurait glissé un message sarcastique sur la société capitaliste que ça ne m'étonnerait pas. On est vautré dans la saleté, la misère ou le sang des infirmeries de campagne. C'est crado.
Cela dit, les « écrasés » par le pouvoir ne sont pas des Cosette qui font pleurer dans les chaumières. Certains sont volontaires, tellement ils sont convaincus de faire les choses justes (ah le pouvoir de la manipulation des foules) ; d'autres sont clairement assez rusés pour profiter aussi de leur « copain de boue » trop naïf. Et puis, une foule, ça peut se révolter…

Je n'ai fait qu'effleurer les trouvailles de ce roman étonnant. Pour l'apprécier, il faut être capable de jeter ses chaussures de plomb et accepter de perdre l'équilibre. A vous de juger.
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Ce récit aurait pu devenir un planet opéra d'envergure avec un peu plus d'investissement. Mais en l'espèce on a plutôt affaire à une maquette prometteuse, à laquelle il manque les arrangements...

David travaille pour la Compagnie Intergalactique de Pompes Funèbres, une entreprise positionnée sur un marché porteur. D'autant que celle-ci peut adapter ses prestations à tous les rites funéraires connus dans la galaxie.

Néanmoins, comme toute multinationale qui se respecte, il lui arrive de commettre des bourdes aux conséquences non seulement funestes, mais également globales, du moins à l'échelle de la planète Sumar. Et ainsi donc, voici notre David embarqué dans une mission d'inspection, afin d'évaluer les dégâts...

C'est le prétexte que trouve Serge Brussolo pour nous faire visiter Sumar et ses différentes factions aux moeurs si étranges, quant bien même elles sont conditionnées par une menace globale. C'est cette étrangeté, qui confine à l'absurde, qui est la grande force de ce récit (et qui traduit, une fois de plus, l'imagination fertile de l'auteur). Mais en 200 pages, difficile d'approfondir les choses, que ce soit l'aspect ethnologique, les dynamiques politiques. ou encore l'écosystème...

Même si l'ensemble est sympathique et divertissant, c'est quand même dommage que Brussolo n'ait pas envisagé ce récit en véritable auteur de SF. D'un autre côté, comment lui en vouloir, lui qui clame haut et fort qu'il n'en est pas un ?

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Pour préserver de saints religieux des outrages de la putréfaction, la Compagnie Intergalactique des Pompes Funèbres a créé un procédé exprès: la dépouille dudit défunt se voit enclose dans une sorte de gainage cristallin d'une résistance à toute épreuve. Très bien... sauf qu'un loupé dans la livraison fait que le procédé se retrouve sur une autre planète, à recouvrir non plus des religieux mais de gigantesques ruminants, parsemant ainsi le paysage de gigantesques masses adamantines. Ce qui n'est pas sans conséquences négatives pour les populations du coin...

L'idée de départ de Ce qui mordait le ciel m'a bien plu, avec en plus une sympathique note humoristique. Mais à partir de l'arrivée de l'employé de la Compagnie sur cette planète pour régler le problème, j'ai déchanté puis décroché. Certes je suis allée jusqu'au bout de ma lecture, sans y prendre de plaisir. Les différentes cités confrontées à la présence de ces cristaux monumentaux tentent soit de s'en débarrasser, soit de vivre avec. J'ai trouvé les façons de faire caricaturales à l'excès. Si le but de Serge Brussolo est de démontrer l'imbécilité de ses personnages et l'absurdité des situations, on peut estimer que c'est réussi. A défaut d'être plaisant à lire.

Concernant cet auteur, je crois que je devrais me contenter de ses romans historiques médiévaux, qui m'ont jusqu'à présent laissé de bons souvenirs.
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Une histoire avec le style typiquement déjanté de Serge Brussolo. L'inventivité est telle que vouloir faire une critique, même restreinte n'apporterait pas d'information constructive. C'est le monde d'une créativité absurde, plutôt vulgaire, avec de courts passages érotiques mais une peu de logique malgré tout présent.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La jeune femme avait prévu deux chevaux de selle et une mule. David n'était guère familiarisé avec ce genre d'animaux qu'on ne trouvait pratiquement plus sur Terre, depuis qu'à une époque une mode stupide avait remplacé les quilles des bowlings par des quadrupèdes auxquels on cassait les articulations à chaque volée de boules...
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Il était statufié, incapable de bouger d'un pas, et Thessa dut le prendre par la main pour l'amener au bas de la masse cristalline.
- Et faites attention aux arêtes du quartz ! lança une dernière fois Mori. N'oubliez jamais qu'elles sont conçues pour...éroder l'érosion !
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Ce fut la morsure d'un rai de soleil tombant d'une meurtrière qui le réveilla au petit matin. Il était couché dans une flaque de vin, la tête sur le ventre d'une femme. Il ne gardait que des souvenirs confus de la veille, des sensations mêlées : plaisir et dégoût, le cocktail habituel des fornications collectives.
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Ta morale terrienne t'interdit d'envoyer un enfant à la mort, mais elle vous autorise - toi et tes maîtres - à laisser crever une planète de la peste du cristal ! Vous nous avez donné un cimetière pour monde, pourquoi t'insurges-tu de nous voir y jouer un jeu mortel ?
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— Sur quoi tirent-ils ? interrogea David dans un souffle. Sur la montagne ?
Söl eut un sourire narquois.
— Pas tout à fait, mon vieux, ricana-t-il, sur les arcs-en-ciel ! Sur les arcs-en-ciel !
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Videos de Serge Brussolo (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Brussolo
ATG#94 : le Retour de Brussolo
Serge Brussolo fut l’un des premiers invités de l’ATG ! Pratiquement 7 ans plus tard, Serge écrit toujours d’excellents romans mais c’est pour une plongée dans un passé plus lointain qu’il est de retour : la Rome antique !
Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !
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