AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 279 notes
Quelle histoire que celle que nous conte dans ce livre, Serge Brussolo. J'ai adoré, tout simplement. Et pourtant je ne suis pas un grand fan de cet époque médiévale. Dans ce livre on trouve une très bonne histoire, un excellent suspence, de belles descriptions, des découvertes surprenantes sur les us et coutumes de cet époque, des histoires d'amour, de l'humour... Rien ne manque pour en faire un excellent roman historique. Bravo !
Commenter  J’apprécie          60
Jehan le bûcheron est un serf envoyé par le seigneur Brunoy de Solpierre, auquel il appartient, sur le champ de bataille pour prêter main forte aux chevaliers. Il va s'illustrer par sa vaillance et son courage et son seigneur, sur le point de mourir va le faire chevalier et lui faire don de son épée ainsi que du nom de Montpéril.

Jehan n'ayant aucune fortune est obligé, pour survivre, de devenir chevalier errant, routier. Il va guider et servir d'escorte aux voyageurs. C'est ainsi qu'il va croiser la route du moine Dorius, de la trobairitz (femme troubadour) Irana et d'autres personnages plus ou moins énigmatiques.

Serge Brussolo nous livre ici un roman moyenâgeux très sombre, parsemé, entre autre, de complots, de poisons et de trahisons.

Le récit débute lentement avec la présentation des personnages. Mais très vite des événements tragiques vont survenir et l'histoire, parsemée de cadavres et de morts violentes, ne cessera plus dès lors d'aller de fausses pistes en rebondissements jusqu'à la dernière page.

L'auteur nous décrit très bien la violence et l'obscurantisme de l'époque avec son cortège de superstitions, la puissance du clergé qui s'entête à voir l'intervention du diable dans tout ce qui se passe. Il utilise le langage de l'époque, mais de façon abordable, même pour les « non initiés ».

Jehan est un homme simple, craignant Dieu, mais profondément attaché à des valeurs comme la justice, la vérité. Il va donc tenter de se battre pour les faire triompher en menant une enquête très prenante.

Les personnages ont tous des caractères forts, très marqués.

Le suspens est omniprésent. L'auteur va prendre un malin plaisir à nous donner des indices qui vont nous mener à de fausses hypothèses.

J'ai beaucoup aimé ce polar médiéval, un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          60
Depuis ma lecture de Hurlemort, j'avais très envie de retrouver une atmosphère similaire dans un roman de Serge Brussolo. le Château des Poisons m'a comblé ! J'ai dévoré ce roman, qui m'a fait plaisir jusqu'à la dernière ligne.
J'ai lu avec surprise des retours très négatifs sur ce roman, qui pour moi entre dans la liste de mes " Brussolo préférés ". Je crois que le piège est d'attendre un roman historique, une fresque épique, ou un roman policier : il faut accepter, dès le départ, d'entrer dans un univers qui, s'il s'inspire d'atmosphères et de thèmes "connus", est néanmoins singulier et original. Comme toujours avec Serge Brussolo en fait : il transcende les genres, n'hésite pas à se jouer de ses protagonistes (et du lecteur) jusqu'au bout. Ouvrir un roman de Serge Brussolo, c' est accepter de renoncer à certains codes et " frontières" littéraires, et se laisser porter par le récit.
Commenter  J’apprécie          50
Le château des poisons est le premier livre que j'ai lu de Serge Brussolo.
J'en avais lu une critique positive dans une revue, et le pitch du livre m'avait intrigué.
Alors disons le tout de suite, l'histoire se déroule dans un moyen-âge de carte postale, c'est-à-dire sans repère chronologique réel, ni grosse documentation qui amènerait une foule de détails sur la vie médiévale... Non ici, les paysans et les gueux sont crasseux et puants, les châteaux sont des nids à courants d'air, les chevaliers pas toujours très preux ni romantiques, on trousse la gueuse la tête dans le foin, etc... Vous voyez l'idée.
Mais peu importe, car au final l'histoire nous capture et on a envie de connaitre le fin mot de tous ces mystères. Personnellement j'ai beaucoup aimé ce livre, son ambiance baignée de superstition moyenâgeuse où l'on se demande si il y a bien une explication rationnelle à tous ces évènement. de plus le livre se lit vite et sans ennui, je n'y ai pas trouvé de temps morts ou de passage long qui tourne à vide pour remplir des pages comme dans d'autres thrillers.
Un bon Brussolo, qui permet de découvrir cet auteur à l'imagination fertile.
Commenter  J’apprécie          50
Il s'agit de mon premier Brussolo et je ne suis pas déçue. Sur fond historique d'une époque médiévale visiblement bien maîtrisée, nous sommes invités à vivre le temps du récit au travers d'un héros un peu malgré lui, un chevalier par accident ou grâce à son instinct de survie…

Montpéril est un anti-héros, il ne brille pas par son intelligence ni par son talent au combat, pas même par son titre qui lui est tombé dessus plus qu'autre chose… Montpéril est un survivant ayant des aptitudes de routier qui au milieu d'une époque où la violence est banalité, reste encore à certains égards un innocent par manque de duplicité…

C'est intéressant de vivre ce livre à travers ces yeux, loin des habituels super héros chevaleresques, la crédibilité du récit n'en est que plus grande, le récit n'en est que plus sombre. Nous sommes donc happé parce cet univers médiéval obscurci de superstitions, où la loi du plus fort dessine les trames. le style de l'auteur louvoie habilement entre un vocabulaire d'époque et un style pourtant simple qui reste accessible à tout lecteur… le rythme est lent, parfois étouffant, comme le récit, l'action n'en est que davantage mise en valeur allant chercher chez le lecteur des recoins inexplorés et inavoués sur les plans émotionnels et psychologiques.

L'auteur s'amuse tout au long du récit, cette intrigue est un labyrinthe et nous sommes le cobaye. Nous ne connaissons le dénouement et le nom des intrigants qu'à la toute fin, le lecteur est récompensé d'avoir achevé la lecture comme le cobaye qui trouve la sortie du labyrinthe. J'ai aimé ce côté un peu machiavélique de l'auteur qui fait s'amuse avec ses lecteurs.

Cependant, je ne suis pas une adepte des enquêtes, des intrigues, des complots, ce qui fait que mon plaisir n'a pas été aussi grand que pour un bon Terreur mais je salue l'exercice de style de l'auteur qui indubitablement m'a donné envie d'en lire davantage de lui.
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
Commenter  J’apprécie          40
J'ai beaucoup aimé, le moyen-âge est bien dépeint et l'intrigue est bien ficelée et nous balade dans tous les sens ! Un très bon livre !
Commenter  J’apprécie          41
Péril en la demeure

Recruté pour prêter main forte aux chevaliers, Jehan Montpéril ne s'attendait certainement pas à être reconnu pour son courage par le seigneur de Solpierre et adoubé (on m'a soufflé le terme, chuut) chevalier dans la foulée. Peu après, armé de ce seul titre, Jehan acceptera d'escorter le moine Dorius, porteur de reliques sacrées, jusqu'au château d'Ornan de Guy où doit être célébré le mariage du baron. Rejoints par Irana la troubadour, Montpéril qui déjà succombe aux charmes de la belle, se voit dans l'obligation de tenir tête à Dorius qui voudrait bien s'en débarrasser. Arrivés au château, les festivités du mariage se voient rapidement gâchées par un affreux empoisonnement. Et alors que suspicion, malédiction et fausses croyances se propagent dans les esprits aussi vite que le poison se répand sur la ville, Jehan va à nouveau s'opposer à Dorius et partir en quête du véritable meurtrier. L'enquête ne sera pas sans péril et surprises...

Première incursion dans le monde de monsieur Brussolo ! Je la dois au thème "poison" de la dernière rencontre du club de lecture de Lyon et au prêt consenti par Abracadabra. POuf ni une ni deux dans mes mains ^^ Dois-je ajouter que ce livre aurait dû être lu pour cette rencontre? J'ai abordé cette lecture en mode escargot mais ce qu'il faut retenir c'est que j'ai fini par dévorer ce petit roman de fantasy "policière".

Il paraît que ce Château des poisons n'est pas le meilleur de l'auteur. Eh bien il m'a bien plu, bien plus que ce que présageait les premières pages en fait. Elle est bien pensée l'intrigue et surtout elle se tient jusqu'au bout ! Je dois le reconnaître, je n'ai pas vu venir la révélation finale de cette "enquête" et son épilogue. Bernée j'ai été comme notre Jehan (enfin je l'ai été à moitié on va dire).

Parlons un peu de notre narrateur. le tout beau, tout neuf chevalier Jehan de Montpéril. Ce sont les circonstances qui font de cet homme ordinaire le type même du héros décalé. Certes il est courageux et combatif mais il est surtout un chevalier inexpérimenté et pas du style à mettre la donzelle dans son lit au premier coup d'oeil. A part ça, j'ai bien aimé suivre le cheminement de ses idées et spéculations quant au potentiel meurtrier du Baron Ornan de Guy. Au plus près de ses pensées, on finit par s'attacher à ce grand gaillard et mon petit coeur de midinette aurait bien aimé le voir conclure avec Irana la trobairitz. Jehan de Montpéril est un homme mature, humain, peut-être même un tantinet trop brave. Il est honnête et plus futé qu'on pourrait le penser -je vous dis pas où il a caché l'objet qui lui permettra de se sortir d'un trèèèèès mauvais pas... Coincé entre le paganisme et le catholicisme de son époque, peu crédule face à Dorius, il ne prend pas ses dires pour paroles d'évangile et ça, je dois dire que ça m'a bien plu. Sus au moine!

Mais l'intrigue du Château des poisons ne serait rien sans les autres personnages.
A commencer par le moine Dorius. Arriviste qu'il n'en peut plus, en voilà un qui a su se faire détester d'emblée. Entre ces propos misogynes -ok, c'est l'époque qui veut ça, mais quand même!- et sa manie de tout diaboliser -ok, c'est sa fonction qui veut ça, mais quand même! bis repetita- Pour un homme d'église, bah il ne m'a pas du tout inspiré confiance le type. Moi perso je ne me serais jamais confessée à un type pareil. Roux en plus! Ouais faut toujours se méfier des roux, encore plus quand ils sont moines! (it's a joke, je n'ai rien contre les roux... :D ). Mais je dis ça, je dis rien hein, n'empêche il pue le Dorius...
Vient ensuite Irana la charmante et charmeuse trobairitz. Qui est-elle vraiment? Que sait-on d'elle réellement si ce n'est sa compétence aux chants mélancoliques des amours déçus? Rien à vrai dire. Elle est mystérieuse et semble en savoir bien plus qu'elle n'en dit... Elle serait pas rousse elle aussi? Dorius ne peut pas l'encadrer. Je ne vous raconte pas les propos qu'il tient à son sujet... Non mais allo, t'es un homme d'église et tu hais ta prochaine comme ça toi? pfft les cathos n'étaient déjà plus ce qu'ils étaient.
En tout cas, notre Irana s'est mise "easy" Jehan dans le corset (oui parce que la poche pour une nana à cette époque je trouve que ça l'fait pas) ^^.
Y a aussi Aude et Robert et quelques autres pélos.

Bref, il est tard, ça fait 2 jours que je m'endors sur mon article alors vous me pardonnerez si j'abrège. Mais ne vous y trompez pas j'ai passé un VRAI bon moment avec cette histoire et, s'il venait à vous tomber entre les mains, vous m'en direz tant sur cette fin à moult rebondissements.
Le langage d'époque, l'état d'esprit des gens, leur crédulité, l'ambiance moyenâgeuse sont fort bien rendus. Certains propos valent leur cargaison d'or (c'est la fête dans cet article, les dictons sont revus à la sauce Quel bookan!).
Lien : http://quel-bookan.hautetfor..
Commenter  J’apprécie          40
Chevalier incertain...
Poison qui coule à flots...
Enquête à résoudre...
Langue coupée...
Poison partout!

Comment s'en sortir? et qui est enfin derrière tout cette machination diabolique???

A lire!!! ^^ suspence et chute inattendue!^^
Commenter  J’apprécie          40
C'est du très bon Brussolo, et dès que l'on ouvre la première page de ce livre, on ne peut plus le lâcher tellement on est happé par l'intrigue et par la magie du lieu et de l'époque. Je trouve que c'est dans ses récits moyenâgeux que Serge Brussolo excelle le plus. Une fois de plus il nous transporte dans une château fort lugubre où des événements mystérieux vous se dérouler : malédiction, sorcellerie, intrigue politique ? Que se passe-t-il dans ce château ? Notre héros devra enquêter, avec les seuls moyens de l'époque, et découvrir la vérité qui n'est pas du tout celle à laquelle on s'attend. Tout bonnement génial. Je vous conseil dans la même veine « l'armure de la vengeance » de même auteur, où vous retrouverez notre héros dans une nouvelle aventure tout aussi passionnante et palpitante.
Un régal !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          30
Une incursion à l'époque du moyen-âge alliée à une écriture réaliste rendent forte agréable la lecture de ce roman pour les amoureux de fictions médiévales.
Le personnage du routier est très attachant. Impression confirmée lors de la lecture de la 2ème aventure le mettant en scène (L'armure de vengeance).
Dommage que Brussolo n'ait pas continué avec ce personnage.
Je n'ai pas décerné les cinq étoiles en raison d'une faiblesse scénaristique en raison de la volonté de l'auteur de justifier le rôle de tous les protagonistes (et il y en a un paquet).
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (712) Voir plus



Quiz Voir plus

Peggy Sue et les fantômes

Quel est le nom de famille de Peggy Sue ?

Fairway
Trueway
Fairpath
Farewell

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Peggy Sue et les Fantômes, tome 1 : Le Jour du chien bleu de Serge BrussoloCréer un quiz sur ce livre

{* *}