Flavia Bujor avait treize ans quand elle l'a publié : un court roman mêlant fantasy (75%), fantastique (20%) et science-fiction (5%), le tout dans un monde certes cohérent, mais pauvre, farfelu et facile à créer.
Pourtant, s'il y avait quelque chose dans son worldbuilding à retenir, c'était l'absence de créatures récurrentes, elfes, nains, orcs, remplacés par une pléthore de créatures totalement inventées. Simplement certaines ne tiennent pas la route. Je ne demandais pas de la hard-SF, mais pourquoi diable les Dorlusyens sont-ils obligés de flotter à vingt centimètres au-dessus du sol ? Et que dire de la race mystérieuse ressemblant bien trop aux elfes classiques ? Sans même parler de la Mort, anthropomorphisée ici de manière originale mais nécessitant une suspension d'incrédulité, le Conte de Fées est loin d'égaler la richesse du Pays Fantastique, et cette Histoire-là aura bien une Fin. Et que dire du magicbuilding totalement absent ? Il y a des fioles, des sortilèges, des mages en pagaille et on ne nous explique rien. Cela dit, quand j'avais son âge... *regarde ce qu'il a écrit à 13 ans, vomit un bon coup et se hisse péniblement à la hauteur des touches de clavier* Bon, voilà, tout ça pour vous dire : restons indulgents.
Parce que "La prophétie des pierres" a des qualités, en dépit de ses personnages vite oubliables, ses dialogues assez rudimentaires, ses péripéties assez faciles, une plume souvent trop dramatique ou poétique au point qu'elle esquinte souvent les scènes qu'elle décrit au lieu de les sublimer. Certes, l'histoire d'une personne à l'hôpital qui se retrouve dans un monde de fantasy a été vu et revu un nombre incalculable de fois, mais ce coup-ci, ce n'est pas utilisé comme un moyen d'évasion ou pour vaincre une maladie, mais pour finalement accepter son sort sans regret. La prophétie est bien sûr mal interprétée et laisse place à des interprétations complexes, et au final l'aventure est bien présente, quoique laissant transparaître de grosses facilités (comme la grève de la Mort).
"La prophétie des pierres", qu'est-ce que c'est, finalement ? Un roman Wattpad qui a été imprimé. Une histoire d'auteure novice, qui a encore beaucoup à apprendre, qui ressent la pulsion d'écrire du merveilleux mais ne sait pas encore complètement s'y prendre. Il aurait fallu continuer, et peut-être qu'avant 20 ans Flavia Bujor aurait pu écrire un roman quatre-étoiles. Mais il s'agit du seul ouvrage qu'elle ait jamais publié. Dommage, dommage, fallait pas s'arrêter en chemin.
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Dans un monde où le conseil des Douze prive les habitants de leurs liberté.C'est l'histoire de trois filles totalement différentes,mais qui portent toutes les trois un nom de pierre :Jade,Opale, et Ambre,qui sont issues de milieux différents:La noblesse,de la bourgeoisie et du peuple et qui pourtant toutes les trois sont nées le même jour.Quand vient leur quatorzième anniversaire,elles apprennent qu'en réalité elles ont été adoptées et qu'une prophétie les obligeaient à quitter leurs familles pour accomplir leur mission.Elles partent avec seulement une pierre chacune qui correspond à leurs prénoms.Pour réussir leur mission,elle vont devoir se faire confiance.Elles partent pour un long voyages jusqu'à Oonagh ,un oracle qui deviendra leur guide.Elles devront ce battre contre le mal.Nous allons aussi suivre une jeunes fille du nom de Joa,qui vit en 2002 à Paris,malheureusement malade,qui lutte lutte contre le mort à quatorze ans et qui a abandonné l'espoir de vivre,mais rêve d'un monde féerique où les trois héroïnes mènent un combat.Ce qui pourrait bien lui redonner l'envie de vivre de se battre. Mais quel est cette chose qui va lui sauver la vie?le livre m'a plu car il a beaucoup de scène émouvantes et on peut facilement s'identifier aux personnage principaux mais certains passages sont difficiles à suivre.Je le recommande pour ceux qui aiment l'aventure et la fantaisie.
Emma
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Cette lecture remonte à longtemps. de ce que je me souviens j'avais apprécié la lire étant ado même s'il y avait quelques longueurs. Je ne pense pas que je re-tenterai l'expérience, j'ai autres envies littéraires.
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Une lecture qui remonte un peu.
Une histoire qui globalement tient la route et a ses charme, mais on sent la jeunesse de l'auteur dans un plume parfois faible et un optimisme un peu trop débordant.
Mais cet optimiste maladroit fait partie intégrante du charme de l'oeuvre, et étant donné le message finale de l'histoire, on peut le pardonner.
En revanche je le déconseille aux lecteurs plus âgé justement pour ses faiblesses qui passent mieux pour un lectorat jeune.
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Paris 2002
Je me reveillai . Pour la premiere fois depuis longtemps j'entendais mon coeur battre , je me sentais vivante et heureuse de l'être . Je distinguais, à peine visible , une lueur au bout de ce gouffre noir de douleur , cette obscurité quotidienne , sans espoir . Je ne pouvais pas ignorer que la mort me guettais et qu'elle s'emparerait de moi sans pitié . J'avais peur . J'avais froid . Ma vie n'avait pas de sens ; j'étais deja morte sans l'être .
Les jour se ressemblaient tous, desesperés , inutiles et remplis de souffrance . Ma maladie me rongeait . je n'en pouvait plus . j'avais epuiser mes larmes , mon courage . Il ne me restait plus rien . Tous s'était revelé vain . Au fond , mon existence était reduite à neant ; je n'avais même plus la force de resentir le desespoir comme une injustice .
"Vous me craignez tous, dit-elle d'une voix claire, entrecoupée de sanglots. Vous me maudissez, me suppliez jour et nuit de ne pas venir.." La mort