Un avion sans elle

Un airbus venant d'Istanbul vers Paris s'écrase dans une colline du Jura.
Un seul survivant, un nourrisson de trois mois, une petite fille . Les grands-parents de milieux très différents vont s'affronter pour obtenir la garde.
Après trois mois, c'est chose faite.
Un détective privé va être payé par la famille des plus riches pour établir en toute discrétion la véritable identité de la fillette.
A 18 ans, celle-ci disparaît en laissant un mot bizarre à son frère, pas frère...?
Très mystérieux, bien écrit mais tiré en longueur. Un peu d'action ferait du bien.
C'est plutôt un livre pour passer le temps en vacances, dans le bruit, au bord d'une piscine.

Bof, bof...Bussi, on ne m'y reprendra plus! C'est le deuxième et ce sera le dernier..Nymphéas noirs était nettement plus travaillé, surtout côté peinture.

.Ici,tout est en série, pas seulement les meurtres!

D'abord les personnages, tout droit sortis d'un catalogue de prêt--à-porter -du personnage-de-polar (P.A.P.P.P), si téléphonés et stéréotypés, si peu attachants -à part Malvina, la psycho-pas- tellement- pathe, anorexique et mausérisée, que j'ai trouvée pour ma part rafraîchissante dans ce monde de clichés ambulants ...

Ensuite l'intrigue: même les livres pour enfants regorgent de crash-accidents de train- d'autocar- de tramway ,de poussette , et j'en passe, à l'occasion desquels deux malheureux bébés échangent d'identité-

Musso...euh pardon, Bussi! a juste un peu chargé la carlingue, si vous me passez l' expression!

Enfin le suspense: même moi qui suis une brêle intégrale pour deviner la fin d'un polar, -je ne cherche pas, d'ailleurs, cela gâcherait le plaisir et torturerait inutilement mes rares neurones - j'avais trouvé le "truc" vraiment gros comme une "une" de journal...enfin presque: il me manquait quelques soudures ou plutôt quelques maillons ADN...

Enfin j'ai trouvé , même si cela se lisait sans peine et sans déplaisir, que c'était écrit avec les pieds..sans le moindre style.

N'est pas Vargas qui veut....

J'ai aimé deux choses quand même: Malvina comme je l'ai dit plus haut, et le coin de Normandie où grandissent et s'aiment Marc et Lylie : Varengeville et son cimetière marin avec la tombe de Braque, le sentier côtier , et Dieppe bien sûr. Et le camion à frites de Nicole...

Roman policier de fantaisie. Thriller de distraction. Rien de plus. Pas une seule citation que je voudrais retenir. Un vide. Levy, Bussi, la grande consommation prolifique. Je me sens comme si je sortais du MC Donalds en me jurant qu'on m'y prendra plus. C'est comme s'il avait pris des épices: "Tiens là je leur mets un meurtre, là une histoire d'amour (forcément, faut toujours une histoire d'amour, sinon le lecteur lambda s'ennuie), là un méchant qui n'a pas l'air méchant au début et une méchante qui devient gentille. Je secoue tout ça, et ils seront bien contents de le lire." Eh ben non, pas moi. Je me sens humiliée dans une société où on donne des prix "Roman de la presse" (raison pour laquelle je l'avais acheté) à ce genre de livre.
Mais comme je le dis toujours, il faut de tout pour faire un monde ;)

J'ai dévoré ce livre, mon premier Michel Bussi, mais sûrement pas le dernier. La construction de ce roman est vraiment très bien faite, puisque l'histoire démarre lorsque Lilye atteint sa majorité, ce qui implique que le travail de Crédule Grand-Duc, notre détective privé chargé d'enquêter par la famille de Carville est terminé. En effet, une des deux familles (la riche) décide d'engager un détective privé et de le rémunérer jusqu'au 18 ans de Lilye pour qu'il enquête sur le grand mystère (à quelle famille appartient ce bébé) et quel que soit le résultat, il touchera sa rémunération, donc il n'est pas influencé par l'appât du gain. le livre est donc entrecoupé de chapitre alternant entre le présent et la lecture des notes prises par le détective pendant ces 18 ans.
Le livre est prenant dès le début, on suit toutes les indications données, on prend connaissance des personnages, on se fait une idée globale de l'histoire et arrivé au milieu du livre, on a une conviction, on est sûr d'avoir découvert la vérité, on se dit qu'il faut vite le terminer pour pouvoir dire, j'ai battu l'auteur, je savais, trop facile, c'était sur. Et là, désillusion, je me suis trompée sur toute la ligne, le final est vraiment surprenant, si vous aimez être mener en bateau par un auteur, foncez, je n'ai plus qu'une hâte, découvrir les autres livres de Michel Bussi qui j'en suis convaincue, va encore me surprendre.
Merci Stokely pour cette magnifique découverte.

23 décembre 1980 l'avion Istambul-Paris. de Turkish Airlines s'écrase sur les flancs du Mont Terrible à la frontière franco-suisse .169 passagers, 168 morts .Seule rescapée une petite fille de 3 mois sort indemne de l'accident .Mais voilà qui est elle ? Lyse-Rose ou Emilie ? Famille très riche ou famille très modeste? Carville ou Vitrac?
Commence alors un combat sans merci entre les grands parents chacun réclamant la garde de cette enfant miraculée.
18 ans ont passé .Crédule Grand-Duc détective privé au service des Carville termine la rédaction d'un cahier qu'il s'apprête à donner à Emilie pour ses 18 ans. Ce soir son contrat avec Mme Carville s'achève , le seul échec de sa carrière de détective ! Il n'en supportera pas d'avantage , il a décidé de tirer le rideau définitivement ......
Mais voilà qu'un dernier élément lui saute aux yeux juste avant d'appuyer sur la détente .....
Michel Bussi nous livre ici un récit palpitant , de main de maître il nous entraîne dans cet imbroglio familial , jusqu'à la dernière.ligne il nous tient en haleine .Bref vous êtes happés dans un tourbillon qui ne prend fin que la dernière page tournée .Même si un petit bémol à la fin , une pirouette invraisemblable m'ont un peu laissée songeuse ., j'ai .pris beaucoup de plaisir à cette lecture .

Un avion sans elle, Michel Bussi (presses de la cité, 2017) est le deuxième roman que je lis de l'auteur.  Plus précisément que j'écoute, ce qui est également fort agréable, avec modération toutefois. Mais ... il s'agit d'un autre débat.
 
Un avion sans elle est un roman policier qui raconte l'histoire d'un bébé de trois mois, seul survivant d'un crash d'avion dans le Jura. Deux familles, les Vitral et les de Carville, se disputent la paternité de l'enfant, surnommé "Libellule" par les médias.

Dix-huit ans plus tard, un détective privé affirme avoir découvert la vérité sur son identité, mais il est assassiné avant de la révéler. Son journal intime, confié à Marc Vitral, le frère adoptif de "Libellule", contient les indices de son enquête. Marc va alors plonger dans le passé et découvrir des secrets de famille bouleversants. le roman se termine par un coup de théâtre inattendu, qui remet en question tout ce que l'on croyait savoir sur "Libellule" et sa véritable oriorigine.

À propos de la littérature dite populaire, Michel Bussi n'a rien à envier à ses collègues à l'instar des Franck Thilliez, Virginie Grimaldi,  Marc Levy, Guillaume Musso, ou encore de l'inénarrable Joël Dicker etc, etc.

Michel Bussi est doté d'un véritable talent scénaristique, raconte une histoire avec beaucoup de talent, sans jamais se perdre dans la facilité et la démagogie ou l'air ambiant et le wokisme littéraires. L'auteur dispose d'un réel souci du détail du scénario,  qui sert toujours le récit, manigancé avec rigueur, densité et intelligence. En plus son style d'écriture est impeccable.

Évidemment, l'auteur n'a que pour unique objectif de divertir, mais il le fait parfaitement bien. Nonobstant, sinon des incohérences, du moins quelques bizarreries dans l'histoire, parfois … On le pardonne amplement.

Une fois encore, je recommande vivement Michel Bussi, ce roman en l'occurrence, c'est est la garantie d'un excellent moment de lecture divertissant et extrêmement addictif.

Bonne lecture.

Michel.


Lien : https://fureur-de-lire.blogs..

Mon avis : Après le crash d'un avion dans le Jura, un bébé est retrouvé. Deux bébés étaient à bord de l'avion, lequel a survécu ? Deux familles se disputent le nourrisson survivant, s'agit-il de Lily-Rose ou d'Émilie ? La justice va trancher et elle sera élevée dans la famille Vitral.

Ensuite, le jour de ses dix-huit ans, sa mère lui offre un carnet recensant les investigations d'un détective qui a enquêté sur l'affaire…

Michel BUSSI vous nous trimballer d'une famille à l'autre, et l'enquête va se poursuivre jusqu'à essayer de découvrir qui est vraiment Émilie. Des révélations assez surprenantes.


Autant l'avouer, c'est un petit roman pour se vider la tête, les pieds en éventail sur le sable d'une plage, sinon rien d'exceptionnel. Certes, il y a des rebondissements, mais tout paraît très improbable, pour y croire il faut être comme l'enquêteur, Crédule…


À lire installé(e) dans un transat, sous un parasol, avec un mojito et des noix de cajou.

Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu ce type de livre, roman à suspense, auteur populaire qui sait y faire. Michel Bussi mène très bien son histoire de bout en bout, idee de base originale, alternance des récits, personnages attachants pour certains et beaucoup moins pour d'autres même si j'ai trouvé qu'il n'y avait pas de véritable méchant.
Bref, un bon cocktail conçu pour nous égarer. Pas tout à fait dans mon cas puisque j'avais deviné un des éléments principaux même si je n'avais pas tout les détails.
Si vous aimez ce genre de livre, allez y les yeux fermés, vous ne serez pas déçu.

Lylie, qui es-tu ? Lyse-Rose de Carville ou Emilie Vitral ? Quel bébé a survécu au crash d'un avion en provenance de Turquie dix-huit années plus tôt ? Les deux familles potentielles s'interrogent et s'entre-déchirent. Un détective privé qui y travaille depuis le début s'arrache les cheveux. Pourtant il a cherché méticuleusement, passant tout au crible, au tamis même, de la Turquie à la Franche-Comté, pendant toutes ces années... le jour des dix-huit ans de Lylie, l'énigme n'est toujours pas résolue, ni pour lui, ni pour personne.

Chapeau au travail de l'auteur, parti de la célèbre chanson (presque) éponyme de Charlélie Couture qui cartonnait en 1980, date du début de "l'affaire" ici présente. Quelques références subtiles à ce texte à plusieurs reprises (gageons d'ailleurs que l'air et les paroles vous accompagneront tout au long de cette lecture, voire les jours suivants)... L'intrigue est vraiment habile, brillamment construite, très logique. le lecteur est promené d'une piste à l'autre, il croit entrevoir la solution, le gros malin - eh non !
Quelques rappels sur l'époque contribuent à nous ancrer dans les années 80 et 90 : l'élection de Mitterrand, les "tubes", les émissions TV...
Bref, ce thriller est indubitablement l'oeuvre d'un perfectionniste. Après, tout dépend des goûts, mais j'avoue ne pas aimer cette manière dont le suspense est artificiellement et excessivement entretenu. Qu'on me brandisse une promesse de réponse pour les pages suivantes pour la retirer aussitôt, façon : "tu l'auras (l'info capitale), tu l'auras pas, tu l'auras, tu l'auras pas...". Cela peut agacer et décourager, au lieu de donner envie d'avancer rapidement.

Un très bon moment de lecture malgré tout, qui m'a rappelé 'mes' Bernard Werber préférés, et surtout 'Un long dimanche de fiançailles' de Sébastien Japrisot. Grâce à ce roman, je redécouvre la chanson de Charlélie Couture, différemment, tout émue en pensant à deux personnages du récit.

J'ai ce livre depuis un moment, j'en ai souvent entendu parler, et je me suis enfin décidée à le lire. Je découvre en même temps l'auteur, Michel Bussi.
Quelle découverte! Je ne sais pas si tous ses livres sont de la même trempe, mais celui-ci m'a énormément plu!
L'histoire est bien ficelée et évidemment l'auteur a pensé à tous les détails car comme beaucoup sans doute, ma première réaction en découvrant la thématique a été de me demander pourquoi ils ne faisaient pas un test ADN pour savoir qui était l'enfant rescapé...
Taratata! le recours aux tests ADN n'est pas vieux et de ce fait pas d'actualité au moment de l'histoire!
L'alternance entre la lecture du cahier de Crédule Grand-Duc et l'enquête de Marc fonctionne bien.
Les personnages, particulièrement Malvina que j'ai adorée, sont bien campés.
Plus j'avançais dans l'histoire plus j'avais du mal à poser le livre, je l'ai dévoré!
Une lecture bien sympathique, distrayante et haletante!