Si j'ai trouvé cette lecture plutôt intéressante sur le fond, j'ai parfois été perdue par la forme. En effet, j'ai noté un certain manque de cohérence dans la succession des chapitres. de la même manière, au sein d'une même partie, j'ai eu un peu de mal avec les allées et venues entre le regard historique et le regard plus actuel, ou encore entre les données expérimentales et les observations plus cliniques. L'ensemble constitue quelque chose d'assez brouillon, bien qu'il y ait tout de même certains points intéressants à retenir.
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Imaginé, l'enfant est supposé tout accomplir, tout réparer, tout combler : deuils, solitude, destin, sentiment de perte. Il est le lieu de passage d'un désir absolu. L'enfant imaginé est l'objet par excellence,
Corps non représentable, corps non réel - ce que la femme grosse entoure de ses bras, c'est un ventre, non un enfant, un ventre porteur de tous les mystères au-delà de l'expérience qui lui enseigne que ce n'est qu'un enfant au visage encore inconnu.
Le désir, et tout particulièrement celui d'un enfant, n'est jamais un sentiment pur, il est au contraire toujours teinté d'ambivalence.