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EAN : 9782711843176
240 pages
Réunion des Musées Nationaux (23/09/2001)
5/5   1 notes
Résumé :

Célébrée par les écrivains pour sa côte intacte et sa beauté luxuriante, la Méditerranée devient, pendant la seconde moitié du XIXe siècle, un lieu privilégié pour les peintres. La découverte de ce littoral contrasté favorise leurs recherches sur la lumière et la couleur. Elle laisse émerger de nouvelles mythologies, loin de l'académisme du traditionnel voyage en Italie, ou du pittoresque de l'orientalisme. De Courbet à Picasso, en passant par Monet, Signac ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un très lumineux catalogue d'exposition à la thématique des plus réjouissantes en cette fin de vacances... pour beaucoup d'entre nous ! le titre de cette exposition , ayant eu lieu au Grand Palais, entre septembre 2000 et janvier 2001, résume fort bien le contenu très large et varié de cette manifestation ancienne, "Méditerranée de Courbet à Matisse"...


De plus la sélection des oeuvres s'est élargie à des créations d'artistes issus de différents pays européens...en plus des peintres français, souvent originaires du Nord de l'hexagone..., ceci sur une période de près soixante-dix ans !

Célébrée par les écrivains , la Méditerranée devient,pendant la seconde moitié du XIXe siècle, un lieu qui fascine les peintres.La découverte de ce littoral contrasté favorise leurs recherches sur la lumière et la couleur.

N'ayant pas pu voir l'exposition, je me suis délectée avec la lecture du catalogue, en savourant l'éclectisme des oeuvres choisies...

"Le premier grand artistes à découvrir la mer Méditerranée, à la peindre sans personnages, sans accessoires, sans allusion antique, sans portique ou arbre pour caler le paysage, bref sans référence à l'Italie, à Poussin ou à Vernet, le premier enfin à montrer la mer et le ciel dans leur simple grandeur, c'est au cours de l'été 1854, Gustave Courbet" ... "La mer lui donnait les mêmes émotions que l'amour"...( Françoise Cachin , "C'est l'Eden retrouvé", p. 21)


Des très belles découvertes d'artistes qui m'étaient inconnus : Louis-Auguste Aiguier, Paul Guigou, Joaquin Sorolla [ découvert depuis dans une exposition, à Giverny, il y a 2 ou 3 ans ...], Emile Loubon ... d'autres connus mais de façon moindre, comme Henri Manguin, Louis Valtat, Kupka...

Quelques préférences qui se détachent de l'ensemble comme Félix Vallotton , "Mimosa en fleurs à Cagnes, 1921 ", Henri-Edmond Cross, " Jardin de roses à Monaco, 1884", d'étonnantes marines , très épurées de Picasso (dans les années 1896), Henri Martin, déjeuner
champêtre, 1911; L'Aube ou l'Enfance et le Midi ou La Force de l'âge, 1904 [pour le triptyque -Le travail-], Emile Loubon ("Père de l'école provençale"), Vue de Marseille, prise des Aygalades un jour de marché, 1853, etc.

je me suis attardée sur des noms moins célèbres... le choix majeur des oeuvres comporte un très grand nombre de tableaux de Picasso, Matisse, Bonnard, Claude Monet, André Derain, Dufy, Maurice Denis, Cézanne, etc.

En fin de catalogue , précieuses informations apportées par des mini-biographies des artistes ainsi que des notices des oeuvres, ajout d'une bibliographie et deux index des personnes et des noms des lieux...

Un pur régal pour les yeux... et la joie de découvrir des artistes de talent, moins familiers...
Obligée de me défaire de cette publication et d'autres...[Tris drastiques obligés ,par période, mon "antre" n'étant pas extensible... ] Alors je laisse ces quelques lignes en souvenir de ce plaisir de lecture et de fête des couleurs, de lumière!!... Tout cela, des plus bienvenus en ce début
d'automne !!!...

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le premier grand artistes à découvrir la mer Méditerranée, à la peindre sans personnages, sans accessoires, sans allusion antique, sans portique ou arbre pour caler le paysage, bref sans référence à l'Italie, à Poussin ou à Vernet, le premier enfin à montrer la mer et le ciel dans leur simple grandeur, c'est au cours de l'été 1854, Gustave Courbet" ... "La mer lui donnait les mêmes émotions que l'amour...( Françoise Cachin , "C'est l'Eden retrouvé", p. 21)
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Video de Françoise Cachin (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Françoise Cachin
Édouard Manet (1832-1883) : Nuits magnétiques par Jean Daive (1983 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 8 juin 1983. Peinture : Édouard Manet, "Autoportrait à la palette", 1879. Par Jean Daive. Réalisation Pamela Doussaud. Avec Philippe Lacoue-Labarthe (critique, philosophe, écrivain), Dominique Fourcade (écrivain), Marcelin Pleynet (écrivain, critique d'art), Jean-Pierre Bertrand (artiste peintre), Joerg Ortner (graveur, peintre), Jean-Michel Alberola (artiste), Constantin Byzantios (peintre), Isabelle Monod-Fontaine (conservatrice au musée Georges Pompidou) et Françoise Cachin (conservatrice au musée d'Orsay). Lectures de Jean Daive. Édouard Manet, né le 23 janvier 1832 à Paris et mort le 30 avril 1883 dans la même ville, est un peintre et graveur français majeur de la fin du XIXe siècle. Précurseur de la peinture moderne qu'il affranchit de l'académisme, Édouard Manet est à tort considéré comme l'un des pères de l'impressionnisme : il s'en distingue en effet par une facture soucieuse du réel qui n'utilise pas (ou peu) les nouvelles techniques de la couleur et le traitement particulier de la lumière. Il s'en rapproche cependant par certains thèmes récurrents comme les portraits, les paysages marins, la vie parisienne ou encore les natures mortes, tout en peignant de façon personnelle, dans une première période, des scènes de genre : sujets espagnols notamment d'après Vélasquez et odalisques d'après Le Titien. Il refuse de suivre des études de droit et il échoue à la carrière d'officier de marine militaire. Le jeune Manet entre en 1850 à l'atelier du peintre Thomas Couture où il effectue sa formation de peintre, le quittant en 1856. En 1860, il présente ses premières toiles, parmi lesquelles le "Portrait de M. et Mme Auguste Manet". Ses tableaux suivants, "Lola de Valence", "La Femme veuve", "Combat de taureau", "Le Déjeuner sur l'herbe" ou "Olympia", font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles, et joue un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Henri Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Charles Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait : "Portrait d'Émile Zola". Zola a pris activement la défense du peintre au moment où la presse et les critiques s'acharnaient sur "Olympia". À cette époque, il peint "Le Joueur de fifre" (1866), le sujet historique de "L'Exécution de Maximilien" (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya. Son œuvre comprend des marines comme "Clair de lune sur le port de Boulogne" (1869) ou des courses : "Les Courses à Longchamp" en 1864 qui valent au peintre un début de reconnaissance. Après la guerre franco-allemande de 1870 à laquelle il participe, Manet soutient les impressionnistes parmi lesquels il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-sœur et dont sera remarqué le célèbre portrait, parmi ceux qu'il fera d'elle, "Berthe Morisot au bouquet de violettes" (1872). À leur contact, il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison. Sa palette s'éclaircit comme en témoigne "Argenteuil" de 1874. Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et soucieuse du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisirs comme "Au Café" (1878), "La Serveuse de Bocks" (1879) et sa dernière grande toile, "Un bar aux Folies Bergère" (1881-1882), mais aussi le monde des humbles avec "Paveurs de la Rue Mosnier" ou des autoportraits ("Autoportrait à la palette", 1879). Manet parvient à donner des lettres de noblesse aux natures mortes, genre qui occupait jusque-là dans la peinture une place décorative, secondaire. Vers la fin de sa vie (1880-1883) il s'attache à représenter fleurs, fruits et légumes en leur appliquant des accords de couleur dissonants, à l'époque où la couleur pure mourait, ce qu'André Malraux est un des premiers à souligner dans "Les Voix du silence". Le plus représentatif de cette évolution est "L'Asperge" qui témoigne de sa faculté à dépasser toutes les conventions. Manet multiplie aussi les portraits de femmes ("Nana", "La Blonde aux seins nus", "Berthe Morisot") ou d'hommes qui font partie de son entourage (Stéphane Mallarmé, Théodore Duret, Georges Clemenceau, Marcellin Desboutin, Émile Zola, Henri Rochefort).
Sources : France Culture et Wikipédia
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