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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un grand plaisir de lire les enquêtes du commissaire Montalbano dans la Sicile natale de l'auteur bien traduite par Serge Quadrupanni.
On y retrouve la gouaille et les expressions locales (que j'ai connu de ma grand-mère).
En fait l'histoire a peu d'importance mais le style et l'écriture nous fait passer un moment de fraicheur et d'insouciance.
Merci Monsieur Camilleri .
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Ce livre rassemble 3 courts romans policiers, ou longues nouvelles, sans effusion de sang (sauf celui d'un poisson, d'un chien, d'un âne et de quelques autres).
On y rencontre un policier oscillant entre bougon et odieux. Il est gourmand (on salive avec la description des plats italiens) et jemenfoutiste : il laisse son intuition - ou le hasard - le guider dans la résolution des enquêtes.
L'écriture est pittoresque grâce au traducteur, pour qui la difficulté était la traduction de la langue sicilienne familière. Une grande réussite.
Cela donne un très bon moment de lecture.
Prévoir tout de même papier et crayon pour noter les noms de la 3eme nouvelle.
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Première rencontre avec le commissaire Montalbano, qui a su apporter un peu de soleil italien à mon hiver belge. J'ai beaucoup aimé le parti pris du traducteur de mélanger dialectes sicilien et du sud de la France. Cela donne immédiatement plus de cachet et d'authenticité à l'ouvrage.
Ce roman réunit 3 nouvelles, et c'est clairement la 1re qui a mes préférences. En effet, l'histoire est loufoque et originale, contrairement aux 2 autres, beaucoup plus classiques. Même si la manière de faire du commissaire fait tout le charme des histoires.
Bref, à découvrir pour ses personnages hauts en couleur, son phrasé typique et ses enquêtes policières.
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j'avais presque tout lu camilleri et je n'avais pas lu la première enquête! celle qui ne se passe pas à montelusa et où Livia n'est pas encore en scène! incroyable ! voilà donc 3 récits policiers mais sans meurtre ! ça nous change de ces romans noirs ( rouge sang) si noirs et de plus en plus nombreux ! le commissaire brille à son habitude et nous , nous jubilons !
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Un policier italien qui contourne la loi pour arriver à ses fins dans un décor qui prête au voyage touristique.. Au-delà il y a un homme qui veut le bien quitte à sembler moins professionnel que ne voudrait le système.
Ce premier volume de cette série incite à en lire davantage.
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N°1592 - Octobre 2021

La première enquête de MontalbanoAndrea Camilleri – Fleuve noir
Traduit de l'italien par Serge Quadruppani et Maruzza Loria.

C'est un recueil de trois nouvelles policières écrites à des moments différents dont la deuxième donne son titre à l'ensemble. Elles ne comportent pas de sang, ce qui est exceptionnel.
Dans « Sept lundis », il s'agit d'une série de meurtres étranges puisqu'ils sont perpétrés non sur des hommes mais sur des animaux et accompagnés d'étranges messages. Pour enquêter Montalbano devra se référer à la Kabbale et à la Bible qui ne sont pas vraiment sa tasse de thé.
Dans la deuxième, nous rencontrons Montalbano qui fait ses premiers pas dans la vie, son entrée dans le monde du travail, c'est à dire de la police, sa nomination à Vigàta, sa ville natale, en qualité de commissaire, son adaptation rapide aux coutumes locales, son côté gourmet et, évidemment sa première enquête un peu compliquée où il croise l'incontournable mafia. Dans cette ville qu'il connaît déjà il se sent bien au point de constituer l'embryon de ce qui sera sa fine équipe de policiers et de se forger des amitiés durables qui l'aideront dans sa future tâche de commissaire. Il se révèle déjà bluffeur et, quand il le faut, peu regardant sur les procédures, mais toujours au service de la justice.
Dans la troisième nouvelle, son équipe est déjà opérationnelle depuis longtemps, il a vieilli et ses querelles avec Livia, son éternelle fiancée génoise, sont toujours aussi orageuses. Dans une ambiance de fêtes de Pâques, une petite fille a disparu puis est retrouvée mais il y a suspicion d'enlèvement. Ses méthodes peu orthodoxes au regard du code de procédure permettront de déjouer les manoeuvres de deux familles mafieuses en lutte l'une contre l'autre.
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Lire une enquête du commissaire Montalbano, c'est prendre des vacances, retrouver un vieil ami épicurien, bien manger en faisant le tour de toutes les trattorias du coin, faire des balades digestives sur la plage et aller piano.

Montalbano, c'est le commissaire Maigret en version sicilienne ! On ne court pas et on prend la peine de manger des bons petits plats. Sauf qu'il n'y a pas de madame Montalbano et qu'avec sa Livia, c'est pas toujours simple.

Ce roman est en fait un recueil de trois enquêtes, la deuxième étant la "prima" du commissaire dans la petite bourgade de Vigatà.

Le point commun de ses trois enquêtes, c'est qu'il n'y a pas de sang, pas de crimes, pas de cadavres ! Donc, si vous avez une copine qui aimerait lire des polars mais sans violences et bien, fourrez-lui ce roman dans les mains, il est fait pour elle !

Sauf si le fait de tuer, d'une balle dans la tête, un poisson, un poulet, un chien, un âne est considéré comme de la violence… Mais ce seront les seules et vous n'entendrez pas les animaux souffrir.

Trois enquêtes qui ne se ressemblent pas, trois enquêtes totalement différentes mais où le talent de Camilleri prend vie, une fois de plus et où, grâce à sa plume, nous partons en Sicile sans bouger un doigt de pieds de notre canapé.

Dommage que nous ne puissions pas déguster les bons petits plats que le commissaire s'enfile derrière la cravate… Oui, c'est un gros bémol, ça ! Surtout quand on apprécie bien manger et découvrir les cuisines du monde.

Lire Montalbano, c'est découvrir la Sicile d'une autre manière qui n'est pas celle des tour-opérateurs mais qui montre l'envers du décor et les gens tels qu'ils sont, avec leur parler qui sent bon le Sud et ce, grâce au talent du traducteur, Serge Quadruppani.

Anybref, si vous avez envie d'évasion sans devoir faire des tests ou des quarantaines, Montalbano est fait pour vous, à condition de ne pas être à la recherche de courses-poursuites en tout genre car avec notre commissaire, je vous l'ai déjà dit, on va piano, donc on va sano !

Cette lenteur n'est jamais ennuyeuse car l'auteur a réussi à faire entrer la Sicile dans ses romans et ses personnages sont toujours bien décrits, bien typés, recherchés et l'équipe de Montalbano, ce sont des amis que l'on retrouve avec plaisir.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Saperlipopette ! des nouvelles !
En général j'évite, c'est stupide je sais.
D'autant plus que mes dernières involontaires expériences dans ce domaine ont été d'agréables surprises.

J'ai déjà rencontré Montalbano par le passé, mes réminiscences sont vagues mais positives.
Je n'avais par contre pas souvenir de ce style particulier que l'on doit en grande partie à la volonté délibérée du traducteur qui s'en explique d'ailleurs dans l'avant propos.
Cette manière ne m'a pas gêné, elle m'a même amusé, les personnages s'exprimant parfois un peu comme maître Yoda. La Sicile serait-elle le repère des fameux Jedi?

Plaisanterie mise à part, ces trois nouvelles truculentes et très orientées gastronomie sont une fenêtre ouverte sur la Sicile et les Siciliens, elles m'ont enchanté.


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Je ne connais pas de meilleur remède contre un petit accès de mélancolie que la lecture d'un Camilleri. le personnage de Montalbano est à lui seul un hommage à la vie simple, un culte à la gourmandise et une révérence à l'intelligence mâtinée d'un brin de ruse. Par ailleurs, le style Camilleri, c'est ce télescopage entre l'italien, le dialecte sicilien et les tournures locales qui fait chanter le texte de façon jubilatoire. Serge Quadruppani restitue merveilleusement le « jus » linguistique de la prose camillérienne.
Si ce roman comprend la première enquête du commissaire Montalbano, muté pour sa plus grande joie à Vigàta après avoir été en poste à la montagne (un purgatoire pour ce tempérament océanique), il se compose aussi de deux autres longues nouvelles – ou brefs romans – Sept lundis et Retour aux origines.
À tous ceux qui n'en peuvent plus des serial killers, je recommande Sept lundis où sévit un tueur en série d'animaux. L'histoire est hilarante et nous offre une énigme qui se dénoue non pas dans le sang versé, mais dans la révélation d'un deuil impossible.
La première enquête de Montalbano est un sommet de délicatesse : elle nous dévoile la nature profonde de Salvo Montalbano, sondeur imparable de la détresse humaine et fieffé bonimenteur. Camilleri traite de façon poignante l'histoire d'une jeunesse saccagée.
Quant à Retour aux origines, qui met très classiquement en scène les agissements de la mafia, l'auteur parvient à nous surprendre sur la manière imparable du commissaire de déjouer les entreprises mafieuses.
Aujourd'hui, la littérature policière a tendance à faire surenchère de violence et d'horreur pour appâter les lecteurs (CF le dernier livre de Saviano). Seuls les virtuoses du récit savent que ces recettes ne remplacent jamais la force des personnages, leur complexité et une bonne histoire. Camilleri est un maître.
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Premier contact pour moi avec Montalbano , puisque je ne l'avais lu ni vu à la télé.
Ici, de l'aveu même de l'auteur , les trois petites énigmes ont été choisies pour leur absence d'hémoglobine . Lezs trois histoires ne se situent pas aux mêmes périodes.Il y a la première affaire de Montalbano dans son rôle de commissaire et deux autres histoires postérieures.
Les trois intrigues sont bien menées , avec des histoires simples mais avec des rebondissements subtils.
L'intérêt majeur d'un policier est souvent double : le fond et la forme . Si vous avez une intrigue bien miteuse , avec de grosses ficelles , c'est foutu . ici , ce n'est pas le cas. ce qui va derrière différencier les livres , ce sont les contextes.
Ici, on est gâté : La langue sicilienne , même traduite, garde tout son charme et le personnage principal , véritable épicurien , nous fait voyager à chacun de ses repas. le style de bouquin qui met un peu de soleil au coeur d'un pale hiver.
C'est une belle découverte donc. je regrette le côté non chronologique car où est passé la chérie de la première intrigue dans les autres histoires ? Moi, ça me dérange. Un héros récurrent, si on le prend n'importe où , autant ne pas se taper la série ! Mais pour un avant goût du personnage , ce roman est idoine.
Bonnes fêtes à tous !
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