Une mère, psychologue, découvre que sa fille se drogue. Elle va essayer de la soutenir et de comprendre, mais dans ce combat contre la drogue on y laisse des plumes beaucoup de plumes. Elsa bourrée de certitudes, verra revenir son passé à grands pas comme un accusateur.
Un roman noir, simple et facile à lire. On n'a pas le temps de s'ennuyer, les événements s'enchaînent à un rythme effréné.
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J'ai trouvé ce roman par hasard en passant l'index sur la tranches des livres de ma biliothèque. Je ne connaissais pas cette auteure. C'est un récit sur la descente aux enfers d'une mère et de sa fille qui se drogue à l'héroïne à la fin des années 70. La première partie est prenante, boulversante et assez dure. On plonge directement dans le quotidien des ces deux femmes et ça fait vraiment frémir. La seconde partie se perd dans des circonvolutions sur la vie affective et sexuelle de la mère notamment, et ce n'est pas aussi intéressant, loin s'en faut. Beaucoup de longueurs inutiles. L'écriture est belle, précise, concise et c'est agréable à lire. Je n'y reviendrai pas.
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Ce livre sur une mère bourgeoise qui découvre que sa fille est héroïnomane m'a intéressée. Outre les allers-retours de la mère entre son expertise en psychologie, qui fait d'elle une clinicienne remarquée, et l'inexpérience face à la problématique d'addictologie de sa fille, on remarque le dévouement incroyable de la mère pour sa fille, durant trois longues années. Entre souvenirs du passé et souffrance du présent, le livre navigue. Je dirais que le livre m'a plu, même s'il a pu être un peu attendu et cliché par moments.
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Une histoire qui semble si vraie à moi qui a bien connu le problème, mais surtout cette femme qui semble "en place" bien enfermée dans ses certitudes et sa subordination au savoir livresque qui va basculer et prendre conscience grâce à sa fille de ce qui elle est vraiment.
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Elle est là, elle est là enfin sa petite, son amour !
Elle est là, enfin là, dans l'encadrement de la porte. Maigre, vivante, belle, tellement belle ! La beauté de sa fille a toujours bouleversé Elsa. Laure a des pupilles luisantes qu'elle ne lui connaît pas et une pâleur nouvelle avec des grisés sous les yeux qui la rendent encore plus troublante.
Elsa pivote sur elle-même au centre de la pièce et, sur les carreaux de faïence blanche, entre le lavabo et la baignoire, elle remarque plusieurs giclées de goutellettes noires, de fines giclées drues et séches. Elle se raidit, elle repousse des images d'hôpitaux, et le mot "sang" circule.
La lecture est une action très privée. Les gens ne lisent que ce qu'ils ont envie de lire, pratiquement, ils ne lisent que ce qui est déjà écrit en eux.
S'étant toujours senti déplacé, il se disait que le bonheur devait consister à avoir une place et à s'y tenir
Jacqueline Duhême Une vie (extraits) conversation avec Jacqueline Duhême à la Maison des artistes de Nogent-sur-Marne le 8 février 2020 et où il est notamment question d'une mère libraire à Neuilly, de Jacques Prévert et de Henri Matisse, de Paul Eluard et de Grain d'aile, de Maurice Girodias et d'Henri Miller, de Maurice Druon et de Miguel-Angel Asturias, de dessins, de reportages dessinés et de crobards, d'Hélène Lazareff et du journal Elle, de Jacqueline Laurent et de Jacqueline Kennedy, de Marie Cardinale et de Lucien Bodard, de Charles de Gaulle et du voyage du pape en Terre Sainte, de "Tistou les pouces verts" et de "Ma vie en crobards", de Pierre Marchand et des éditions Gallimard, d'amour et de rencontres -
"Ce que j'avais à faire, je l'ai fait de mon mieux. le reste est peu de chose." (Henri Matisse ).
"Je ne sais en quel temps c'était, je confonds toujours l'enfance et l'Eden – comme je mêle la mort à la vie – un pont de douceur les relie." (Miguel Angel Asturias)
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