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3,96

sur 7376 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voilà un archi-classique de la littérature jeunesse, oeuvre considérée comme majeure à plus d'un titre, oeuvre révérée par beaucoup depuis un siècle et demi, multi-adaptée, multi-imitée, multi-prolongée, multi-inspiratrice. Bref, une pierre angulaire de la littérature…

Malgré mon âge avancé, jamais encore je n'avais tenté d'aiguiser la lame épaisse de mon entendement sur cette pierre angulaire. C'est désormais chose faite et j'ai sollicité tout exprès l'aide de ma fille de dix ans afin d'éclairer d'une lumière non ridée l'autre côté de ce gros caillou.

Aurons-nous le courage d'avouer que nous nous sommes ennuyées ferme l'une comme l'autre quasiment de bout en bout ? Ma fille a carrément jeté l'éponge après six ou sept chapitres, bâillant dangereusement dès la fin du premier, interrompant ou me demandant d'interrompre la lecture extrêmement fréquemment (car j'ai même cherché à la motiver en lui lisant moi-même l'histoire, chose que je ne fais plus avec elle depuis déjà un bout de temps car c'est d'ordinaire une lectrice efficace et tenace).

Quel ennui ! Quelle déception ! Le non sens porté jusqu'au leitmotiv. Non sens, c'est gentil comme désignation, ni queue ni tête serait peut-être plus précis et aussi plus juste. Des chapitres entiers dont je sonde encore en vain l'intérêt : prenons par exemple le Quadrille des Homards ou L'Histoire de la Tortue Toc ou bien encore Porc et poivre. Du bla-bla blablatant blablatifiant blablatroupifiant qui vous bourre le mou comme j'ai peine à le décrire.

Je ne serais pas surprise d'apprendre que Lewis Carroll ait fait des adeptes dans la littérature dite " adulte ", avec des salmigondis comme peuvent l'être l'Ulysse de James Joyce, par exemple. Mais parmi toute cette mélasse dont je suis bien contente d'être sortie, je vois tout de même une belle passerelle intéressante : le procès.

En effet, la scène finale du procès d'Alice n'est pas sans m'évoquer grandement le fameux Procès de Franz Kafka. Si ce livre de non sens a permis à cette autre oeuvre de voir le jour, alors, elle aura eu du sens, et alors elle aura le droit à ma petite parcelle d'estime, d'où cette seconde étoile consentie presque à contre coeur.

Pour le reste, je me dépêcherai de vite oublier cette lecture qui ne m'a procuré, littérairement parlant, aucun plaisir. Et je laisse à d'autres le soin d'analyser toutes les allégories, tous les symboles, tous les clins d'oeil de l'auteur, bref, tout le SENS qui pourrait être contenu et se dissimuler derrière le non sens. Bien entendu, ce n'est là qu'un avis (un et demi, disons, car ma fille en a tout de même lu la moitié) c'est-à-dire un grand non sens…

P. S. : J'aurais vraiment aimé m'enthousiasmer pour cette œuvre, j'ai l'impression d'affectionner l'humour et les jeux de mots, celle-ci semblait écrite pour moi et finalement, non. Au demeurant, Lewis Carroll n'a pas grand-chose à craindre du non sens de cet avis car Alice, au pays d'Elmer, veille (comme Simone d'ailleurs, bien que je ne sois pas exactement certaine qu'elle demeure à présent au Pays d'Elmer… c'est à creuser de toute urgence car c'est important pour le devenir de l'humanité bien qu'il faille constamment se méfier des éléphants multicolores toujours prêts à tromper quiconque lorsqu'on aborde ce registre-là).
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Je connais l'histoire d'Alice au pays des merveilles depuis longtemps à travers Disney, le film de Tim Burton, etc... mais je n'ai jamais aimé aucune version. L'histoire en elle même ne m'a jamais plu.

Mais cela fait quelques temps que je vois à travers divers romans des petits appels à ce livre et à Lewis Carroll. du coup, ma curiosité a été piquée et je me suis dit que je devais passer à côté de quelque chose. Il faut reconnaître que Disney à l'art d'édulcorer ses adaptations.

Mais malheureusement rien n'y fait, même avec l'original c'est un flop total. Je n'aime toujours pas cette histoire que je trouve ennuyeuse, et sans doute trop absurde pour moi. Je n'ai absolument rien trouvé d'intéressant dans ce roman. Je peux comprendre qu'il plaise à certains, mais pour moi aucun voyage, aucune sympathie pour les personnages.

Ce roman restera pour moi un vide sidéral.
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Bienvenue pour un voyage en Absurdie !
Tout le monde connait plus ou moins les aventures d'Alice, ne serait ce que par le dessin animé de Disney. Mais je n'avais jamais lu le livre à l'origine de tant d'adaptations, voilà qui est fait. Malheureusement, je pense que je l'ai fait trop tard car je suis complètement passée à coté.
Par contre, je comprends que les plus jeunes soient conquis par le monde décrit et les rencontres loufoques.
Mais avec moi, ça ne l'a pas fait... Pourquoi ? J'ai trouvé l'histoire trop décousue, les dialogues inintéressants et je n'ai jamais ressenti d'empathie pour les personnages.
A priori, Lewis Carroll aurait écrit ce roman suite à des crises de migraine qui lui donnait une vision déformée de notre monde. Je ne peux que le plaindre car je suis migraineuse et je connais cette douleur. Malgré cela, je ne l'ai jamais rejoint dans son délire.
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Si j'en connaissais des extraits en texte, film ou dessin animé, je n'avais jamais lu cette oeuvre en entier. C'est chose faite !
Je dois avouer que ce livre me laisse plutôt perplexe. Si j'ai beaucoup aimé le début des aventures d'Alice dans un style qui nous plonge en enfance, puis en plein mystère car on se demande comment elle va sortir du terrier et retrouver sa taille normale, ensuite les dialogues absurdes et illogiques m'ont un peu lassée. J'ai dû reposer le livre pour le reprendre plus tard car j'avais une impression de tourner en rond ou de lire des pages inutiles. La multitude de créatures rencontrées contribue à créer un monde illogique et perturbant.
En fin de compte, je pense que chacun peut y voir ce qu'il veut : rêve ou cauchemar c'est selon le ressenti du lecteur. le récit permet de se confronter au paradoxe, à l'absurde, à la bizarrerie des choses ou des êtres. Une chose est certaine : Alice tente de comprendre, fait expérience de tout ce qui se présente et en appelle toujours à ce qu'elle sait déjà. Elle se montre curieuse, polie, mais également intrépide voire imprudente. La communication est cependant souvent difficile, elle ne dit pas toujours ce qu'il convient et fâche les créatures autour d'elle, souffrant ensuite d'une grande solitude faisant écho à son ennui profond du début.
Ce texte écrit en 1865 fait appel à de nombreux codes de l'époque et reste ainsi très marqué.

Bilan empreint de déception pour ce classique enfin lu.
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Quand j'étais enfant, « Alice au Pays des Merveilles » était sans doute le dessin animé de Disney qui me plaisait le moins, non pas à cause des dessins, ni à cause de la musique mais parce que l'histoire n'avait pour moi ni queue ni tête. J'ai longtemps repoussé la lecture du roman, me disant « à quoi bon... ». Puis je me suis dit que tout de même, « il faudrait, peut-être, que... »

le style de Lewis Caroll n'est pas particulièrement transcendant et l'« intrigue » (si l'on peut dire) est de fait beaucoup trop absurde à mon gôut. Je vois bien le côté onirique mais l'ensemble s'apparente beaucoup trop à un de mes propres rêves qui pourraient sans contexte rivaliser avec le roman de Lewis Caroll pour ce qui est de remporter la palme de l'absurde et du ni queue ni tête... J'ai depuis longtemps rendu les armes quant à l'analyse de mes propres rêves alors, il y a sans doute tout un tas de choses à analyser dans « Alice aux Pays des Merveilles », une morale à en tirer (peut-être...) mais c'est franchement beaucoup trop capillotracté pour que j'ai envie d'en chercher le sens profond.

En fait, parfois on devrait faire confiance à son instinct et cesser de s'imposer à soi-même une chose que l'on sait d'avance ennuyeuse...
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208ème critique d'Alice au Pays des Merveilles.
Dans mon enfance je n'avais pas aimé cette histoire, je la jugeais trop invraisemblable.
J'ai voulu retenter l'aventure, avec le temps qui passe les goûts évoluent.
Et bien non pas dans ce cas pour moi! Tant pis, je n'ai pas apprécié, et qu'on ne me crie pas " Qu'on lui coupe la tête!" . Très important? Peu important ? Peu important, très important.. Mais cela ne fait absolument rien.
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Pour la petite anecdote, Alice aux pays des merveilles est une histoire créée par le britannique Charles Lutwidge Dodgson qui voulait amuser trois petites filles (dont une s'appelait Alice Lidell) lors d'une promenade. Il l'a publié plus tard sous le pseudonyme de Lewis Carroll.

Comme beaucoup, je n'avais jamais lu l'oeuvre originale et m'étais contentée du film de Disney. Grâce au film, nous étions transportés dans un monde magique où les fleurs chantent, les chats sourient et les chenilles fument le narguilé.. Je me rappelle qu'étant petite, j'en prenais plein les yeux et plein l'imagination. C'était comme se retrouver dans un rêve..

Malheureusement, je ne suis pas parvenue à retrouver cette sensation grâce au bouquin..

Tout d'abord, j'ai trouvé l'histoire plutôt fouillis et l'enchainement des rencontres trop rapide. L'abondance des personnages m'a un peu gênée dans la compréhension du texte. Plus Alice fait de nouvelles rencontres, moins on comprend où l'auteur veut en venir. Il s'agit vraisemblablement d'un parcours initiatique pour la petite Alice mais je n'en ai compris ni l'objet, ni la morale (ce qui est assez embêtant pour un conte).
Ainsi, nous parcourons le pays des merveilles avec Alice pour guide et assistons à la transformation d'Alice passant du stade d'enfant à celui de jeune fille.

Je ne me suis donc pas sentie au pays des rêves ou des merveilles mais plutôt au pays.. du brouillard (normal me direz-vous, l'histoire se déroule en Angleterre !)

Ensuite, je n'ai pas beaucoup aimé le personnage d'Alice qui a un petit côté « enfant gâtée » et capricieuse (une vraie tête à claques) et qui, mais cela reste entre nous, n'a pas vraiment inventé l'eau chaude.

Le style anglais du XIXème ne m'a pas gênée outre mesure et je regrette même de ne pas l'avoir lu dans sa langue originale. En effet, le texte original est truffé de petits jeux de mots et de notes d'humour de l'auteur: heureusement que les éditions du livre de poche ont inséré des notes de bas de page pour les signaler et les expliquer !

Au final, Alice au pays des merveilles reste tout de même un joli conte mais la magie n'a pas pris cette fois-ci. Peut-être ai-je grandi après tout..

Lien : http://mademoisellechristell..
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D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu du mal avec ce conte qu'on ne présente plus. Il y a des idées plaisantes, des personnages hauts en couleur et j'entrevois quelque peu la morale de l'histoire, l'imagination de l'auteur est sans conteste incroyable mais tout est trop chaotique ! Rien n'a de sens, pas de temps mort. Trop influencée par les nombreuses adaptations, l'oeuvre originale, si différente, est peu savoureuse. J'ai beau le lire encore et encore, j'ai toujours le même sentiment malheureusement. Heureusement, les illustrations de cette collection RBA sont absolument délicieuses et l'objet-livre lui-même des plus joli et agréable.
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J'avais lu Alice au pays des merveilles il y a longtemps, sous les recommandations d'amis super fans de l'univers, des adaptations diverses et de la plume de Lewis. Je me souviens avoir éprouvé un ennui mortel ainsi qu'un désintérêt profond juste après les premières pages. Je me demandais l'intérêt de déblatérer autant de choses dépourvues de sens. À l'époque, je n'avais pas publié de critique car je ne connaissais pas encore Babelio. Aujourd'hui, je relis ce livre en version électronique et je me rends compte qu'il est minuscule. À peine 120 pages qui m'avaient semblé faire la longueur d'une série de 10 tomes. Encouragée par la petitesse du livre, je (re)commence ma lecture.

Au final, c'était pas si pire. Certes, même les animaux n'ont ni queue ni tête, mais disons que c'était pas si désagréable. J'avais lu Histoires pour les filles, que j'avais adoré et un extrait d'Alice y est présent. Je m'étais dit alors que je n'y couperais pas, je devais le relire. Disons que ce n'est pas mon préféré dans la sélection de ce recueil pour vieilles adultes nostalgiques, mais ça passe. Je suis contente d'avoir surpassé mon dégoût.
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Je l'avoue : je n'aime toujours pas ! . Ce livre lu (il ya longtemps !) m'avait laissé un sentiment de malaise profond (texte ? illustrations ?). Cela n'a guère changé, alors même que j'apprécie les univers fantastiques, surréalistes ou ubuesques.

Certes j'ai savouré plusieurs des situations abracadabrantes qui parsèment le livre. On peut aussi y voir quelques invitations à réfléchir sur les incohérences de la logique poussée à son extrême, ou plutôt aux impasses auxquelles elle peut mener. Mais peut on imaginer que cela ne soit guère perçu par des enfants, destinataires de ce livre ?

En fait je crois qui ce qui me dérange le plus c'est l'impossibilité d'Alice d'agir sur quoi que ce soit : elle est complètement ballotée par les évènements, et n'a aucune possibilité d'en changer le cours : juste angoissant ! Enfin, la rigidité ou plutôt l'hyper rationalité d'Alice, une forme d'égocentrisme ne la rendent pas sympathique, très victorienne: pas de soleil, pas d'humanité dans ce monde de cartes à jouer, de lapins myxomatosés… !

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