Qu'on se le dise, le Robocop de ce roman n'est pas celui du film du même nom. Ce n'est même pas un Homme reconstitué car Robocop est juste un surnom.
C'est une machine à tuer, mais sûrement pas à penser.
Juan Alberto García, de son vrai nom, fut sergent dans l'armée du Salvador, dans le bataillon Acahuapa, pendant la guerre civile.
Tel un Rocky qui ne sait que boxer, notre Juan ne sait rien faire d'autre que se battre, tuer et faire la guerre, puisqu'on ne lui a appris rien d'autre que ça. Démobilisé avec une prime de trois mois de salaire, Robocop est une grenade dégoupillée qui va sauter un peu partout.
Je vous passerai le détail de toutes ses exactions, ses crimes, ses assassinats pour zéro pesos… le roman est cru, l'auteur ne prend pas des gants et appelle un chat un chat. C'est sanglant, violent et bien souvent, elle est gratuite, comme assassiner deux petits vieux pour finalement n'arriver à rien leur voler.
Robocop est une machine à tuer qui fait ce qu'on lui dit de faire, qui tire là où on lui dit de tirer et si l'auteur voulait démontrer l'absurdité des guerres et des hommes que l'on forme pour être impitoyable durant celles-ci, le but est atteint.
Par contre, une fois de plus, je ne me suis pas retrouvée dans ce récit violent où aucun personnage n'est attachant car peu développés.
Le récit est sanglant, Robocop travaille avec plusieurs patrons, selon l'endroit où il s'est échoué puisque de toute façon, des tas de factions rivales se font toujours la guerre.
Je l'ai survolé, me demandant dans quel bourbier littéraire j'avais été me foutre et heureusement pour moi, le roman n'était guère épais. J'en suis vite venue à bout, accomplissant, tel un hélicoptère, quelques survols lointains avant de l'envoyer dans un coin, une fois terminé.
À oublier et au suivant, une fois de plus !
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