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Marc Chénetier (Traducteur)
EAN : 9782869305533
101 pages
Payot et Rivages (01/09/1992)
3.48/5   21 notes
Résumé :

Je rencontrai Myra Henshawe pour la première fois lorsque j'avais quinze ans, mais, aussi loin que remontent mes souvenirs, j'avais toujours entendu parler d'elle." Ainsi Nellie raconte-t-elle l'histoire de l'éblouissante Myra Henshawe. Naturellement élégante, étonnamment douée, douilletement élevée dans une petite ville du Missouri, Myra avait été charmée par Oswald Henshawe et l'avait suivi à N... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
La narratrice rencontre Myra Henshawe, une amie de sa tante qu'elle a rencontré à plusieurs moments de sa vie. Myra a renoncé au riche héritage de son oncle pour se marier avec son fiancé. Willa Cather décrit avec beaucoup de détails la personnalité de cette Myra, très attachée aux conditions de vie, la sienne mais aussi celle d'autrui. L'auteur n'hésite pas à montrer ses côtés plus obscures : sa relation assez particulière avec l'argent, son entourage... Un portrait de femme sur quelques années, sans beaucoup d'actions et d'entrain.
Le style est assez agréable dans l'ensemble, je lirai un de ses autres romans, Pionniers.
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Que voilà un bien étrange roman.

Publié en 1927 , l'histoire qui nous est contée débute dans les années 1880 . C'est à cette époque que Nellie, la narratrice , rencontre Myra Henshawe et son époux Oswald, de passage à Parthia, dans le sud de l'Illinois. Myra, née Driscoll, a fui la ville pour épouser Oswald , depuis ils vivent à NewYork dans le quartier de Madison, c'est là que Nellie et sa tante Lydia passent des fêtes de fin d'année inoubliables même si elles assisteront à une violente dispute dans le couple..Qui est réellement Myra?

Dix ans plus tard, Nellie a vingt-cinq ans et vit très modestement sur la côte Ouest. Pour subvenir à ses besoins, elle enseigne dans un collège et a trouvé un tout petit logement ...ô surprise elle y retrouve les Henshawe désargentés; Myra est malade et aigrie ..

Ce court roman m'a , je l'avoue, fort déconcertée. Si j'y ai retrouvé la qualité de la plume de Willa Cather, la description précise de ses personnages, physique et psychologique, je n'ai pas retrouvé le plaisir pris à la lecture de Pionniers.
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C'est une première lecture pour moi de la romancière américaine Willa Cather que je découvre grâce au challenge Solidaire de Babelio.
Avec ce court roman intitulé "Mon ennemi mortel" j'ai pu apprécier ses talents de conteuse, beaucoup moins son héroïne, Myra Henshawe et son histoire d'amour avec l'homme qu'elle a épousé. J'ai eu peu d'empathie pour cette femme trop sûre d'elle pour être sincère.

Pourtant cela commençait bien avec Nellie la narratrice de quinze ans, subjuguée lors de sa première rencontre avec l'amie de sa mère et de sa tante Lydia. Elles sont originaires de Parthia dans le Mississipi et se souviennent toutes de la fugue de Myra avec Oswald à New-York, tenant tête à son richissime oncle et tuteur. Elle choisit l'amour contre l'héritage.
Pour les fêtes de Noël et du jour de l'an, Nellie est enchantée d'accompagner sa tante chez Myra et Oswald à New-York où ils vivent chichement et fréquentent beaucoup d'artistes. D'ailleurs, ils en profitent pour aller voir Sarah Bernard jouer dans Hamlet.
Pourtant, les apparences de bonne entente sont trompeuses entre le couple Henshawe en raison de la jalousie de Myra. Pour autant, on ne sait pas si elle est justifiée.

Et puis, on se retrouve dix ans plus tard sur la côte ouest et une rencontre inattendue entre Nellie devenue enseignante et le couple tombé en déchéance. Myra est atteinte d'une grave maladie et reste désagréable avec son mari toujours dévoué et bienveillant.
La jeune femme va rester prêt d'eux pour tenter de mieux comprendre les blessures de Myra.

Personnellement je n'ai rien compris à son désespoir et quand elle dit qu'elle meurt seule face à son ennemi mortel comme le titre l'indique je n'ai pas compris de quoi il s'agissait.
Il est impossible que ce soit Oswald dont la bienveillance amoureuse lui permet de vivre selon sa volonté, sans aller à l'hospice. D'ailleurs, elle admet qu'elle l'aime même si elle est souvent dure avec lui.
Bref, un court roman mystérieux que je n'ai pas réussi à décrypter avec des propos racistes (écrire "ce vieux négro" a du mal à passer même si ce devait être courant au début du 20ème siècle) et une chute qui me laisse interrogative.


Challenge Riquiqui 2023
Challenge Solidaire 2023
Challenge Coeur d'artichaut 2023
Challenge Plumes féminines 2023
Challenge XXème siècle 2023
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D'entrée de jeu, je vais être honnête Mon ennemi mortel est devenu durant ma lecture, mon ennui mortel. A peine une centaine de pages, j'y ai tout de même concentré 2 jours de ma vie tentant jusqu'au bout la compréhension de la vie de Mrs Henshawe.

Et oui car Myra Henshawe est un sacré personnage virevoltant, sûre d'elle, au-dessus de tout et se permettant tout. 15 ans plus tard, elle vit totalement dans la déchéance avec son mari bienveillant dans un hôtel miteux et atteinte d'une maladie grave, en plus d'être aigrie.

Willa Cather écrit bien mais ce texte ne m'a pas conquise. Qui est l'ennemi mortel ? Son mari ? Sa jalousie ? Sa propre condition ? Trop de mystères pour un roman si court. Lu rien que pour le challenge solidaire.
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Un bref roman du début du vingtième siècle avec une écriture qui daterait bien du siècle d'avant. Ecriture un peu passéiste donc et histoire quelque peu désuète. Une jeune fille est subjuguée par la personnalité d'une cousine qui a fugué et fuit son riche oncle tuteur pour suivre à la grande ville son amoureux désargenté. La vie ne sourit pas toujours à ce genre d'audacieux comme l'auteure nous le rappelle.

Ce n'est pas mal, mais il y a beaucoup mieux dans le même genre.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Je rencontrai Mira Henshawe pour la première fois lorsque j'avais 15 ans, mais, aussi loin que remontent mes souvenirs, j'avais toujours entendu parler d'elle. Elle, sa fugue et son mariage constituaient le thème des histoires les plus intéressantes, et à dire vrai, des seules histoires intéressantes que l'on racontât dans ma famille, les jours de fête ou lors des repas familiaux. Ma mère et mes tantes continuaient de recevoir des nouvelles de Mira Driscoll, ainsi qu'elles l'appelaient, et Tante Lydia allait de temps à autre à New York lui rendre visite. Elle avait été la personnalité la plus brillante et la plus attirante du groupe de leurs amies lorsqu'elles étaient petites filles, et sa vie avait été aussi passionnante et varié que la nôtre avait été monotone.
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C'est bien beau de nous dire qu'il faut pardonner à nos ennemis, nos ennemis ne sont jamais en mesure de nous faire grand mal. Mais que faire, que faire lorsqu'il s'agit d'amis?
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Ici, me dis-je, l'hiver n'apportait pas la désolation; c'était un hiver domestiqué, pareil à un ours polaire tenu en laisse par une dame d'une grande beauté.
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Les gens parlent toujours des joies de la jeunesse - mais cette jeunesse, oh comme elle peut souffrir!
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La vie lui est impossible, mais l'énergie de son désespoir soutiendrait un régiment.
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Video de Willa Cather (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Willa Cather

Mathieu Lindon "Ce qu'aimer veut dire"
Mathieu Lindon "Ce qu'aimer veut dire" - Où il est question notamment de Michel Foucault et d'Hervé Guibert, de Jérôme Lindon, de Samuel Beckett, Marguerite du ras, Alain Robbe-Grillet, Claude Simon, Robert Pinget, Pierre Bourdieu et de Gilles Deleuze, d'un père et d'un fils et de filiation, d'amitié et d'amour, de littérature, de la rue de Vaugirad et de LSD et d'opium, d'impudeur et d'indiscrétion,de rencontres, de Willa Cather et de Caroline Flaubert, , et aussi des larmes aux yeux, à l'occasion de la parution de "Ce qu'aimer veut dire" de Mathieu Lindon aux éditions POL, à Paris le 13 janvier 2011
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