Je remercie les auteurs pour ce livre intelligent et qui fait réfléchir. Plusieurs sujets y sont abordés sous forme de discussion entre P. Franceschi et G. Chaliand animée par S. Mousset à savoir les dangers d'un monde numérique omniprésent (notamment, entre autres, les méfaits du livre numérique menaçant les métiers du monde du livre), la surveillance électronique, le post-héroïsme, la liberté et la prise de risque dans nos sociétés.
Parce qu'on a toujours le choix de garder ou de jeter ce que la société parfois semble vouloir nous imposer tout en gardant ses valeurs.
Le plus: une liste d'ouvrages pour approfondir leur réflexion ...à commander chez son libraire bien sûr ;-) !
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Ce qui me frappe dans nombre de jugements, c’est l’anachronisme. En vouloir à Platon parce qu’il ne fait pas à la femme la place qu’elle mériterait dans la cité ? Ou à Aristote parce qu’il n’a pas condamné l’esclavage ? Aujourd’hui, tout le monde, ou presque, est anti-esclavagiste. C’est très bien, mais ce qui importe c’est qui l’était, en France, à l’époque de l’esclavage ? Condorcet, Brissot, Olympe de Gouges et quelques autres. Dans l’Antiquité, le vaincu était réduit en esclavage. C’était la norme.
Plus nos sociétés deviennent matérialistes au sens marchand du terme, plus elles dématérialisent les objets qui les ont fondées intellectuellement et spirituellement...
Au total, après avoir annoncé l’apocalypse au lendemain du 11 septembre 2001, Al-Qaïda et ses émules, en une douzaine d’années, n’ont réussi que deux ou trois attentats en Occident : Madrid en 2004, Londres en 2005, Boston en 2013, et quelques assassinats : l’affaire Merah en 2012, un soldat en Grande-Bretagne en 2013 et un autre en France. S’il s’agissait d’une entreprise commerciale, ces gens-là seraient licenciés pour incompétence et manque de rendement …
Car pourquoi apprendre encore à se servir d’une carte ou d’une boussole – sans parler d’un sextant –, si l’on peut s’en passer ? La question est légitime mais peut parfaitement se régler en faisant appel à l’effort plutôt qu’au consentement à l’ignorance. La réponse, alors, est d’apprendre quand même à se diriger sans GPS. Et de n’utiliser celui-ci qu’après l’acquisition de ce savoir.
Intelligemment écrit. Aborde de surface beaucoup de thématiques différentes qui donnent des clés pour des approndissements.
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Invités :
Patrick Fiori et Jean-Charles Papi, musicien
Mireille Dumas
Patrice Franceschi, écrivain et aventurier
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