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EAN : 9782246820451
240 pages
Grasset (25/08/2021)
4.01/5   159 notes
Résumé :
« Dès le pas de la porte franchi, le souffle de la nuit me prit au visage. Le feuillage des arbres alentour bruissait comme un feu sous les rafales de vent. Des formes indistinctes se redressèrent. L’instant d’après, une colonne se forma sans qu’un seul mot soit prononcé ; je me trouvai derrière ce qui me sembla être une fille à la natte très longue… »

Quelque part dans l’ancienne Mésopotamie, deux femmes poursuivent leur rêve de liberté – quel ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Rentrée littéraire 2021 #36

Rachel, une journaliste australienne décide de partir dans le Rojava ( Kurdistan syrien ) sur les traces des combattantes kurdes qui y ont affronté dans Daesh et les milices turques. Dans le cimetière de Kobané, elle découvre une extraordinaire tombe qui renferme deux corps, celui de Tékochine et Gulistan. Elle part sur leurs traces pour découvrir ce qui leur est arrivé.

Contrairement à beaucoup de lecteurs, je n'ai pas aimé le dispositif narratif qui consiste à hacher le récit puisque l'histoire de Tékochine et Gulistan est racontée par bribes à mesure que Rachel rencontre et interroge les différents témoins. Cette discontinuité fait perdre en intensité et bride l'émotion, freinée par les passages consacrées au ressenti de Rachel, archétype attendu de l'Occidentale en Orient. J'ai eu tendance à voir envie de survoler ces passages, attendant avec impatience de retrouver les deux Kurdes et leur folle amitié hors norme née de la guerre et de l'omniprésence de la mort.

Leur histoire est passionnante et rend un vibrant hommage à tous ces combattants kurdes yézidis abandonnés par les Occidentaux puis contraints à l'exil dans les pays voisins comme l'Iraq, triste écho aux événements récents en Afghanistan. Les Yapajas, les combattantes femmes, ont été plus de 36.000 à mourir. Et c'est formidable de voir renaître leurs idéaux de liberté et d'égalité à travers les traits de Tékochine et Gulistan. Avec une sincérité et une authenticité frappantes, Patrice Franceschi tend ainsi un miroir à nous, Occidentaux. Sommes-nous prêts à jouer notre peau pour sauver nos valeurs comme le font ces Yapajas ? C'est une vraie leçon de vie qui défile sous nos yeux.

Si le procédé narratif du roman dans le roman autour de la journaliste Rachel est un peu lourd durant les deux tiers du récit, il a la vertu de faire naître le dialogue entre femmes kurdes et occidentales, ce qui accentue l'effet miroir. En respirant le même air presque mystique que ces combattantes qu'elle côtoie, Rachel connaît une remontée aux sources, vers elle-même, à mesure qu'elle découvre le destin de Tékochine et Gulistan qui ont refusé de vivre au rabais. Elles en sont peut-être mortes, mais elles savaient pourquoi elles vivaient, pourquoi elles souffraient et au final pour quoi elles étaient prête à mourir. Rachel découvre que la grandeur peut naître de l'échec.

Le dernier tiers du roman est superbe, moins haché, plus incarné, plus poignant du coup. Les dernières heures de Tékochine et Gulistan relèvent de la tragédie, révélant toute le pathétique et la dignité que peut revêtir la condition humaine lorsqu'elle est poussée dans ses ultimes retranchements par la guerre. Jusqu'à un épilogue assez inattendu, très convaincant qui donne un autre sens au titre. Cette fois, l'émotion se libère et touche au coeur.
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Le Kurdistan a depuis l'antiquité le tort d'être situé au mauvais endroit : dominant le « centre de la terre », il contrôle les routes qui relient l'Afrique, l'Asie et l'Europe. C'est dans cette région que ce sont affrontés l'empire d'Assyrie et le royaume égyptien, Mèdes et Perses y ont vaincu le royaume de Babylone, les Croisés et les Turcs s'y sont entretués.

C'est à Kobané, ville bâtie le long de la ligne de chemin de fer reliant Berlin à Bagdad par les allemands au début du XX siècle, que nous entraine Patrice Francheschi en compagnie de Rachel Casanova, journaliste québécoise envoyée par un quotidien australien, couvrir la résistance kurde face aux exactions de Daech.

Rachel va s'intéresser au destin de deux femmes extraordinaires la Commandante Tékochine et sa garde du corps Gulistan dont nous suivons la tragédie en trois actes : Kobané, Raqua et Sérikani. Batailles sanglantes, séries de crimes contre l'humanité ou mieux vaut ne pas tomber vivant entre les mains des islamistes. Chaque combattant conserve près du coeur une dernière cartouche … au cas où.

Des observateurs de l'ONU sont sur place et parmi eux des français commandés par le Colonel Bonnaventure (que j'imagine fort bien être sous les ordres du Général Gerfaut, le héros du roman « Article 36 »).

Trahis par les dirigeants occidentaux (songeons à l'Afghanistan), les kurdes sont abandonnés à la soldatesque turque et nos deux héroïnes tombent glorieusement face à l'ennemi.

Leur destin convertit Rachel, qui « volait vers l'Orient compliqué, avec des idées simples » aurait dit le Général de Gaulle et découvre progressivement «les vérités qu'il faut aller chercher au péril de sa vie pour pouvoir les transmettre avec force».

Magnifique hommage aux femmes kurdes en lutte contre la barbarie, ce roman est incontournable en cette rentrée marquée par l'asservissement de leurs soeurs afghanes.

PS : mon analyse du roman "Article 36" qui débute au Kurdistan.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Envoyée en Syrie par le groupe de presse australien qui l'emploie, la journaliste québécoise Rachel Casanova y cherche le sujet d'un grand reportage, et pourquoi pas, de son premier livre. Elle se lance sur les traces de deux soeurs d'armes kurdes, Tékochine et Gulistan, qui, tuées dans de terribles mais mystérieuses circonstances alors qu'elles combattaient au sein d'un bataillon féminin, alimentent une véritable légende quant à leur courage et à leur engagement pour la liberté. Bien décidée à retracer leur destin, la reporter occidentale devra se confronter à la réalité du terrain kurde : une expérience dont elle n'imaginait pas qu'elle la transformerait autant…


A travers l'enquête de Rachel, c'est la dernière décennie de leur histoire qui nous parvient du point de vue des Kurdes eux-mêmes : des années de combat éperdu contre la haine islamiste, dans un affrontement inégal, fatalement jusqu'au-boutiste puisque toute défaite ou abandon entraînerait leur destruction, atroce et acharnée. Hommes et femmes luttent pied-à-pied, avec le courage et la détermination de ceux qui mènent un combat existentiel, et qui n'ont d'autre choix que le sacrifice pour tenter de repousser l'innommable. Trahis en 2019 par le retrait de la coalition internationale qui les soutenaient depuis cinq ans contre Daesh, les Kurdes continuent seuls le combat, désespéré pot de terre contre barbare pot de fer…


Le parcours de baroudeur et l'engagement humanitaire de l'auteur en zones de guerre ne sont sans doute pas pour rien dans le réalisme de sa restitution de la guérilla et des batailles décisives en Syrie, qu'il s'agisse du Stalingrad Kurde de Kobané en 2014 ou de la prise de Raqqa en 2017. Et si, par ailleurs, la construction du roman peut paraître artificielle dans son souci de maintenir jusqu'au bout un suspense somme toute superflu, nombreux sont les passages forts du récit. En particulier ceux qui mettent en avant l'engagement lucide et sans haine des femmes kurdes, souvent très jeunes, condamnées à attaquer sans cesse et à ne jamais reculer, sûres de rencontrer tôt ou tard la mort au combat puisqu'elles se sacrifieront plutôt que de tomber aux mains de ceux qui les démantèleraient vivantes.


Patrice Franceschi a choisi de confronter deux femmes kurdes et une Occidentale, dans une rencontre posthume symboliquement destinée à nous rappeler la valeur de cette liberté autrefois chèrement conquise, et que, dans notre confort, nous laissons peu à peu s'éroder par peur d'en payer le prix. « Vivre libre ou se reposer, il faut choisir. » Et si, à force de préférer notre sécurité matérielle à la défense de nos idéaux, nous étions en train de devenir « des sortes d'animaux domestiques » ?

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Voilà un livre coup de poing.
Coup de poing dans l'estomac, dans nos vies occidentales bien ouatées.
Tékochine et Gulistan : retenez bien ces deux noms.

Elles sont deux « soeurs d'armes », combattantes kurdes pour la liberté. du style résistantes à tout – y compris à la peur de mourir. de vraies soldates engagées de tout leur être dans la lutte contre Daech.
Alors quand Rachel Casanova, journaliste australienne, vient enquêter à Kobané, et qu'elle tombe sur les photos côte à côte elle sent qu'elle tient là un récit hors du commun. Elle n'aura de cesse de comprendre ce qui leur est arrivé.

Pour cela il faudra rencontrer une série de personnages : Bérivan Kobané - « la femme qui ne sourit jamais « - qui les a bien connu et qui lui dévoilera une partie de l'histoire autour d'un verre de whisky, puis le Général Qaraman qu'il faudra aller chercher dans les montagnes de Qandil et enfin Tulin Clara, qu'elle devra aller rencontrer clandestinement, au mépris du danger, cette Générale qui lui racontera dans quelles circonstances ces deux femmes ont péri.

Je l'avoue, je n'étais pas jusqu'ici fan de Patrice Franceschi. Mais avec « s'il n'en reste qu'une », il réussit ici un récit poignant, où « la tragédie côtoie le romanesque ».
On se remémore en effet l'abandon qu'on connut ces combattants kurdes, et notamment les femmes, prises en étau entre les sanguinaires de Daech, d'une part, et les forces turques d'autre part. Au péril de leurs vies, ces femmes dotées d'un courage exceptionnel ont réussi l'exploit notamment de permettre à des familles Yézidies de s'enfuir et d'échapper aux massacres horribles que leur réservaient les islamistes.

Il y a de très beaux personnages secondaires, comme ce Mohamed, au départ chauffeur de Rachel, mais dont la vie va être bouleversée par l'arrivée de la journaliste.

Et quel courage de la part de Tékochine et Gulistan, deux femmes exigeantes qui ne mettent rien au-dessus de la liberté ! L'une ayant vingt ans de plus que l'autre, l'une veillant sur l'autre dans une sorte de fraternité ou de sororité comme seule la guerre peut en connaître.

Elles forcent le respect et nous couvrent de honte à l'idée que nous, Occidentaux, n'avons pas réussi à les soutenir dans leur guerre contre Daech. Elles nous donnent une véritable leçon de vie, à nous qui sommes confortablement installés dans nos vies occidentales, avec cet hymne à la liberté qu'elle proclame quel qu'en soit le prix.

Un beau récit donc, saisissant, dont je suis ressortie bouleversée à l'idée de la cruauté qu'avait pu subir la dernière survivante livrée aux forces du mal.
Tous mes remerciements donc à Patrice Franceschi d'avoir donné vie à ces deux héroïnes qui forcent le respect. Chapeau bas devant ces combattantes kurdes dont je me souviendrai encore longtemps, sans aucun doute.
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Merci à NetGalley et aux éditions Grasset pour cette lecture
Grand Reporter à Sydney Match, Rachel se voit proposer une mission : partir en Syrie pour retrouver les femmes kurdes qui ont combattu et découvrir ce qu'elles sont devenues.
C'est de Kobané que la grande reporter de Sydney Match va rayonner pour en apprendre plus. L'auteur décrit le quotidien des combattants et leurs luttes.
Si j'ai aimé l'hommage rendu aux combattantes kurdes, j'ai aussi malheureusement trouvé l'intrigue artificielle et le personnage principal, Rachel, difficile à appréhender.
Un livre néanmoins à lire pour que ces combattantes ne tombent pas dans l'oubli.

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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
«L'essentiel de la population fut évacué vers les zones kurdes de Turquie, et bientôt commença ce que la presse mondiale allait appeler "le Stalingrad kurde". Car cette bataille, nous allions finir par la gagner - après 135 Jours de siège et beaucoup de sacrifices. Moi qui les ai vécus, je peux vous assurer que ce furent 135 jours d'horreur et de malheur, de fureur et d'épouvante, de bruits et de désordres. Jusqu'à la fin, nous ne pouvions être certains de gagner - mais ce furent 135 jours qui ont renversé le cours de notre histoire.

«Comme tous nos autres bataillons, celui de Tékochine fit des miracles et subit de lourdes pertes ; au début de la bataille, Tékochine fut chargée de retarder l’avance ennemie dans le secteur sud de la ville. C'était encore le moment où Daech avançait comme un rouleau compresseur avec ses chars, ses blindés et ses milliers de combattants - de vrais barbares, hurlant sans cesse et vociférant à la moindre occasion ; les entendre et les voir ne serait-œ que cinq minutes, c'était comprendre en une seule fois ce que peut être la sauvagerie humaine : il y avait là des Tchétchènes arrivés en masse de Russie, des Ouïghours venus de Chine, des Saoudiens, des Pakistanais, toutes sortes d'Européens et je ne sais quoi d'autres encore...

«Je me trouvais au nord de Kobané, près de l'hôpital principal de la ville, à la lisière de la frontière turque; nous avions installé le noyau principal de notre direction politique dans les caves d'un grand bâtiment, organisant de notre mieux les aspects civils de la bataille ; autour de nous, la ville n était plus qu'un monceau de ruines et ces ruines fumaient comme des cheminées de volcans au milieu d'incendies qui s'éteignaient d'eux-mêmes après avoir consume tout ce qui pouvait l'être.
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Vous commencez à comprendre un peu mieux qui était Tékochine, madame Casanova ?

- De mieux en mieux, Bérivan. Je crois qu'elle va bien me plaire...

En tout cas, elle a rejoint très jeune notre révolution. Elle aimait défendre sa patrie, la démocratie, notre égalité avec les hommes, toutes ces choses, mais surtout, elle ne plaçait rien au-dessus de la liberté. Rien, vous comprenez ?

Je dis un peu bêtement : « Rien au-dessus de la liberté, bien sûr, c'est logique, c'est la révolution...» Bérivan secoua la tête de consternation en me regardant presque sévèrement : «Sauf votre respect, madame Casanova, vous ne connaissez rien à ces choses-là. Comment pourriez-vous, d'ailleurs ? Chez vous en Occident les libertés disparaissent petit à petit mais ce n'est pas par la force d'un destin contraire comme chez nous ; c'est seulement parce qu'il y a en vous une érosion de la volonté de vivre libre. Cela ne ferait-il pas de vous des sortes d'animaux domestiques ? Disons que Tékochine était un animal sauvage ; Je crois savoir qu'il y en avait beaucoup chez vous autrefois. »
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Je voulus interrompre mon boss, mais il était lancé: «On fera un feuilleton en plusieurs parties parce que cette histoire, pour moi, c'est une sorte de tragédie grecque en trois actes...» Il s'arrêta, attendant visiblement ma réaction, mais comme je me contentai d'un «Ah?» prudent, il reprit, vaguement vexé : «J'appellerai le premier de ces actes : "Kobané - le sursaut" puisque ça a été le tournant de la guerre. C'est parfait comme titre, non ? Vous ne dites rien ? Bon, très bien... En tout cas, j'intitulerai le deuxième acte: "Raqqa - la victoire", avec la prise de la capitale de l'État islamique deux ans plus tard. Pour le troisième acte, je ne sais pas comment vous sentez les choses, mais je ne vois qu'un titre possible: "Sérikani - la trahison" puisque cette bataille a été provoquée par notre abandon des Kurdes. Vous en pensez quoi de tout ça, Rachel ? »

Je fis attendre un peu mon boss, puis répondis, faussement mutine : «Jim, vous avez raté votre vocation ; vous auriez dû écrire des pièces de théâtre. »
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Entre les rêves et les cauchemars ayant hanté cette nuit quasiment initiatique, j’avais aussi échafaudé toutes sortes d’hypothèses sur ce qui pouvait arriver à une femme de mon âge jetée en pâture au destin. Car quoi : je m’apprêtais à partir pour des montagnes rebelles à toute autorité, sans cesse menacées par la guerre, des montagnes fermées à la plupart des étrangers et peuplées de maquisards irrédentistes dont plus personne n’avait idée ; tout cela était empli de mystère et sans doute de périls. J’entrais dans l’inconnu.
Dans l’escalier menant à la réception, il me revint à l’esprit une phrase lue dans les Mémoires de je ne sais plus quel écrivain qui assurait qu’il existait un lien consubstantiel entre existence et puissance : « Qu’il m’arrive n’importe quoi plutôt que rien », avait-il écrit quelque part.
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Je ne m'étais pas embarquée dans cette aventure parce que j'étais abreuvée de considérations géopolitiques ou idéologiques - et encore moins pour savoir ce qu'était la guerre, la vraie, celle qui se fait à hauteur d'homme. J'étais juste venue découvrir ce qu'avait pu être le destin de deux femmes remarquables dont je voulais raconter l'histoire - deux femmes qui déteignaient dangereusement sur ma vie. Je comprenais mieux maintenant ce qu'avait voulu dire Qaraman avec «les vérités qu'il faut aller chercher au péril de sa vie pour pouvoir les transmettre avec force». Cette phrase possédait plusieurs sens.
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