«Presque un soupir. Un bruissement de coeur, sans larme, sans tremblement, mais avec toute la substance des peines véritables.» C'est une citation qui chavire mon coeur comme cette courte nouvelle m'a basculée au coeur de la terre. C'est une nouvelle de 20 pages, elle se parcourt vite mais elle est intense, magnifique. Je suis émerveillée par sa poésie !!!
Pour ceux qui connaissent
Maxime Chattam, on sait que l'environnement est important pour lui. Ici, c'est sa signature ! Je découvre alors une écriture splendide, de la musique qui murmure, des ombres qui se cachent. C'est une plume différente, que je découvre. Je suis surprise et conquise !
Je ne peux pas en dire plus car 20 pages, c'est petit et je ne veux rien dévoiler.
Je finis donc, ma critique, sur un extrait qui reflète bien «
Le messager» :
«Les hommes foulent ses continents, et s'en sont appropriés la destinée, le devenir, sans échange possible.»
Lisez-le, c'est un bon moment de détente, signé à la
Maxime Chattam !
Et pour moi, personnellement, je rajoute cette belle citation qui touche mon coeur : «Le garçon aux cheveux de jais voulut se relever, sauter du rocher, dévaler la colline en roulant, en volant, peu importe, pourvu qu'il rejoigne l'abri du village, des adultes. Alors les cieux cognèrent la peau tendue de la terre et le martèlement du tonnerre fit trembler la roche. le vent fit jouer ses cordes sifflantes et vibrantes et repoussa l'enfant sur le rocher. Assis ! Au loin d'immenses vagues s'entrechoquèrent brutalement comme des cymbales magnifiques. Assis !»