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3,88

sur 3599 notes
Envie d'un roman sombre qui fait frémir sous le plaid du canapé ? Saisissez-vous de ce bel objet dont les contours noircis vous mettent dans l'ambiance, diffusez la musique conseillée par l'auteur en fond sonore, et c'est parti pour cette expérience de lecture, qui se revendique, par ses épigraphes, à la fois de Lovecraft et de KING.


La famille Spencer vient d'aménager dans un village près de Salem - ça pose l'ambiance. A la recherche de calme et désirant se retirer de la ville, cette vedette de la radio et cet auteur de pièce de théâtre rêvent d'une vie tranquille avec leurs trois enfants. Mais de vie tranquille, ils n'en trouvent pas. Dès leur arrivée dans leur nouvelle maison, des phénomènes étranges se produisent : Leurs garçons sont pourchassés par des épouvantails meurtriers, leur fille est réveillée par des terreurs nocturne, et leur chien se suicide dans un barbecue géant… Y a-t-il une explication rationnelle ? Un tueur dans la nature ? Ou serait-ce le fantôme de la sorcière brûlée vive qui revient se venger ? Et pourquoi maintenant ?


Mais bientôt, c'est la ville toute entière qui connaît une vague de morts toutes plus horribles les unes que les autres. Chacune demeure inexpliquée, et la police est dépassée autant par le nombre d'affaires que par leur violence. Pour ne rien arranger, les communications sont brouillées par d'insupportables cris inhumains, sur lesquels enquêtent d'étranges fédéraux… Et si seuls les enfants étaient capables de croire ce qu'ils voient, et d'agir en conséquences…? Et vous, êtes-vous prêts à voir ce qu'il se passe réellement à Mahingan Falls, et à l'affronter ?


« - Ce que je veux vous faire comprendre, insista Martha en se penchant vers lui par dessus son bureau, le visage altéré par la fumée de l'encens, c'est que l'homme fabrique ses peurs, il façonne ses mythes, et même ses monstres. »


*****

Très bonne histoire ! On ne sait pas tout de suite s'il s'agira d'une fin réaliste ou surnaturelle, mais on s'en fiche : on a envie d'y croire. D'abord, parce que Maxime CHATTAM plante, quoi qu'il en soit, un décor plausible avec des situations et des gens tangibles. Ensuite parce qu'il a su, comme Stephen King, prendre le temps de nous faire entrer dans les lieux et de nous attacher aux personnages. Nous sommes ainsi piégés : On s'y voit, on s'identifie, bref, on le vit carrément.


Je ne sais pas si un roman peut faire vraiment peur mais, quand on réfléchit à cette histoire, c'est assez bien ficelé pour être "effrayant" ! Quant au moment de lecture, si on se met vraiment dans l'ambiance hivernale sans trop de luminosité, sans animation autour de nous pour nous déconcentrer, sans couper trop notre lecture, et en écoutant la playlist recommandée, là, ça peut même devenir angoissant. L'objet en lui-même est très beau : noir et argenté, avec le bord de chaque page noirci comme un grimoire.


En résumé, Maxime CHATTAM nous conte une histoire bien ficelée et crédible, et c'est cela qui la rend efficace. Il faut avoir le coeur bien accroché car on ne compte plus les morts, mais l'auteur a su malgré tout ne pas décimer trop rapidement les gens qui portaient notre intérêt pour l'histoire (sans toujours les épargner non-plus), ce qui fait que le suspense se maintient jusqu'au bout. Je résiste à l'envie de vous recopier la dernière page, dont le texte, particulièrement soigné, racontera tout le livre à qui saura écouter le signal… Alors, de grâce, ne commencez pas par lire la fin !

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Je ne connais pas Maxime Chattam mais quand j'ai vu en librairie son nouveau roman et surtout cette couverture noire avec le titre en surbrillance, je l'ai acheté sur un coup de tête. le résumé m'a attirée même si j'ai trouvé que l'intrigue s'apparentait à une de celle de Stephen King : la ville dans le Maine, un groupe d'adolescents, une présence maléfique et meurtrière, le sentiment qu'une catastrophe approche. On dirait « Ça » mais ce n'est pas tout à fait la même chose car les adultes ne sont pas aveugles et sourds, ils voient eux aussi que le Mal va s'abattre sur eux. L'intrigue est longue, savamment dosée, avec des passages sanglants et terrifiants, notamment la scène avec l'épouvantail ou celle où Chad est mordu. J'avoue que j'ai eu peur. le rythme d'abord lent, le temps d'installer l'atmosphère et de connaître les protagonistes s'accélère jusqu'à une explosion finale apocalyptique il faut bien le dire. Par contre l'explication donnée à ces phénomènes paranormaux m'a semblé tirée par les cheveux. Au final, j'ai passé un bon moment de lecture mais ce n'est pas un coup de coeur. Je préfère Stephen King.
Je mets 4 chats pour l'ambiance paranormale.
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Ce livre pose une question intéressante : quelle est la limite entre plagiat et hommage ?
A partir de quel moment repomper des passages complets sous couvert de l'hommage à des auteurs et à des romans est trop visible pour duper les lecteurs ?

Oui, c'est dur. Mais entre les clins d'oeil (ça se passe en Nouvelle-Angleterre, gros clin d'oeil à Lovecraft. Sans oublier la présence des tentacules et des langages étranges), et les repompages complets de scène (le chapitre de poursuite dans le mais avec l'épouvantail est déjà vu, merci Stephen King), le lecteur commence rapidement à se demander de qui se moque l'auteur. Sans oublier les références à Stranger Thing (jusque dans les saignements de nez, les archétypes des personnages...), et aux années 70/80. Trop c'est trop et on passe l'ouvrage à se demander jusqu'où ira l'auteur. Jusqu'à une conclusion qui, loin de faire peur, est de plus en plus grotesque, avec des ficelles trop visibles.
N'oublions pas, pour clore le tout de cette caricature (pas si mal écrite dans le fond et c'est bien dommage), les fins de chapitre tirés par les cheveux en mode "et il sut" mais le lecteur n'en saura plus que trois chapitres plus loin. Ca crée un suspense factice, où le lecteur sent que l'auteur planque des infos pour tenter un suspense artificiel.

Pour finir, n'oublions pas que le roman est censé se passer de nos jours. Oui, mais entre l'absence de téléphone portable et de réseaux sociaux (chez des jeunes de 13 à 16 ans, ils n'en parlent jamais), des ingérences administratives dignes des années 70, et surtout une obscure histoire de "cuvette" qui isolerait le village du reste du monde... Moui. Vaguement crédible pour cette communauté coincée dans les années 80 sauf sur la fin (parce qu'il faut tenter de la justifier, justement cette fin tirée par les cheveux).

Alors où commencent l'hommage et où s'arrête le "repompage de référence pour faire genre c'est nouveau avec une histoire déjà éculée" ? le mystère reste entier.

(Lisez Stephen King à la place)
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Les Spencers, purs citadins New Yorkais, ont décidé de tout plaquer et de changer de vie, afin de se recentrer sur ce qu'il y a d'essentiel à leurs yeux : la famille. Ils déménagent donc dans une petite ville de Nouvelle Angleterre où ils ont eu un véritable coup de coeur pour une magnifique maison ceinturée de foret et respirant le grand air et la tranquillité. Mais ce cadre idyllique va vite se transformer en un cauchemar indescriptible car la Ferme où ils ont élus domicile a elle aussi son passé.

Des personnages attachants, une petite famille à laquelle on peut s'identifier, et une tension grandissante, associée à un rythme effréné et voilà c'est parti... Si vous aimez avoir peur et serrer les dents, ce roman est fais pour vous .
J'ai vraiment bien aimé ce roman qui dormait depuis sa sortie dans ma PAL, et que j'aurai dû commencer plus tôt, mais de toute façon avec cet auteur, on plonge vite dans le grand bain, et on est rarement déçu.
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Le cru 2018 de Maxime Chattam est une lecture toute indiquée pour se mettre dans l'ambiance d'Halloween.

L'auteur spécialisé dans les tueurs en série et de manière générale, dans la criminologie, nous offre une plongée dans ce qui est en fait un véritable film d'horreur.

Nous suivons une famille qui va s'installer dans une maison au passé incertain dans la ville de Mahingan Falls. Tout s'y déroule d'abord à merveille avant que les choses ne se gâtent et que les crimes se multiplient. de ce côté-là, nous sommes servis avec une grande variété de crimes et délits (généralement violents, sanglants et originaux) en tous genres ! Et bien entendu, la ville ainsi que la maison offrent un sacré potentiel !

Le roman est un véritable pavé, qui se laisse lire avec un grand plaisir. le style de l'auteur, sa manière d'écrire y est pour beaucoup, mais surtout sa manière de jouer avec le lecteur, de l'emmener sur une fausse piste, dans d'autres réalités. Nuits blanches garanties !

Les personnages sont ici nombreux et attachants ou repoussants. Il est franchement impossible de résister à un tel condensé de bonnes idées. le programme est tellement riche, qu'il est difficile ne serait-ce que de survoler tout ce que l'auteur nous propose !

Les adeptes ne seront pas déçus. Même si le parallèle avec le Cinquième règne est facile et pas tout à fait adapté, nous voici dans une ambiance qui rappellera des souvenirs et peut se concevoir comme un hommage appuyé à Stephen King qui trouve ici un concurrent de poids.

Quelques déceptions peuvent être notées, notamment le titre particulièrement mal choisi et le dénouement qui vire au massacre généralisé ! Mais tout cela est bien vite pardonné, tant le roman est réussi. Et l'éditeur a bien fait les choses en proposant un tirage au grand format de grande qualité !

Voici un livre impossible à lâcher et qui saura vous faire oublier votre quotidien ! Une réussite ! Une porte ouverte sur un autre monde !
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Il n'y a qu'un mot pour résumer cette lecture « Wahou ! ». Ce roman m'a tout simplement captivé du début à la fin tellement il s'y passe de chose et ça dès les premières pages.

J'ai acheté ce livre après avoir vu différentes vidéos de booktubeuses le présentant. Principalement, celle de « Moody take a book » qui m'a décidé à sauter le pas et à acheter ce roman lors d'une sortie à la Fnac.

Je n'ai franchement pas été déçue, le frisson est au rendez-vous et comme je lisais principalement ce livre à la lumière de ma lampe de chevet le soir il m'est arrivé souvent de m'endormir en ne me sentant pas totalement à l'aise après ce que je venais de lire.

Maxime Chattam est très doué dans ses descriptions surtout pour celles des cadavres. Il arrive également à tenir ses lecteurs en haleine du début à la fin du livre. Et le plus important, le lecteur ne se doute absolument pas du dénouement final de l'histoire avant les dernières pages.

Dès que j'ai commencé ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser à Stephen King à travers le style d'écriture de l'auteur et du changement fréquent de narrateur au fil des chapitres.

Durant ma lecture, je suis passée par une multitude d'émotions surtout de la peur, du dégoût et de l'espoir.

Je recommande vivement ce livre aux lecteurs amateurs de frissons, vous allez entrer dans un mélange de thriller, de policier et de science-fiction.

La taille de ce beau pavé peut dissuader au premier coup d'oeil (740 pages au total) mais ce livre en vaut vraiment la peine et les pages se tournent extrêmement vite. Je pense que j'aurai dévoré ce roman en quelques jours si je n'avais pas mon travail de diplôme à réaliser à côté ;)

J'ai obtenu ce que je recherchais dans ce roman c'est-à-dire des frissons et du suspens qui ont débouché sur un coup de coeur
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Dire que je suis déçu par ce roman est peu dire tant l'on m'avait vanté cet auteur comme le Stephen King français.
J'ai poursuivi ma lecture jusqu'à la fin pour être certain de n'avoir pas loupé l'essentiel.
L'histoire est simple. Un couple de New Yorkais - Thomas et Olivia - lui auteur de théâtre, elle une présentatrice TV avec leur chien Smaug et leurs trois enfants - Chad Owen et Zoey - quittent la ville pour s'exiler dans la petite ville de Mahingan Falls non loin de Salem - celui des sorcières - et de Boston.
Parallèlement de drôles d'événements - plutôt sanglants - se déroulent dans la petite ville et aux alentours, dont on peut penser qu'ils vont plus ou moins inter agir dans l'histoire du couple.
La curiosité naturelle des couple de citadins, mais aussi celle de leurs deux adolescents les conduira à s'intéresser au passé de la petite ville "Massacres d'indiens, sorcières, bootleggers, tueurs en série et j'en passe !" mais aussi à celui de leur propre maison isolée loin du centre de la petite bourgade.
Le récit est long et lent, passant en revue chaque événement, bondissant de l'un à l'autre, menant le lecteur à pressentir ce qui pourrait advenir aux personnages de l'histoire...
Il faut reconnaitre que chaque histoire prise séparément peut présenter un intérêt, mais la mayonnaise peine à prendre.
Ma découverte de Maxime Chattam s'arrêtera au Signal.


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A la découverte de Maxime Chattam.
Après une mise en bouche avec Carnages, j'ai très rapidement eu l'envie de poursuivre sur ce roman à l'esthétique soignée et attirante. Tout de noir et d'argent, le liseré des pages couleur de suie, ce livre est une promesse en soi de moments sombres et haletants…

Bienvenue à Mahingan Falls ! aurait pu dire Roy McDermott à ses nouveaux voisins, les Spencer, lors de leur emménagement dans leur nouvelle demeure, « la Ferme ». de nature réservée, il avait plutôt accueilli avec circonspection ce couple de nouveaux arrivants new-yorkais, leurs trois enfants et leur chien. Très rapidement pourtant, la petite famille s'intègre à la société de la petite ville. Tom travaille à sa future pièce de théâtre tandis que sa femme Olivia revient à ses premières amours professionnelles en intégrant l'équipe de la radio locale… Les deux adolescents quant à eux, par l'entremise de leur baby-sitter qui s'occupe de la petite dernière âgée de deux ans, développent rapidement des liens d'amitié sur place. Une vie paradisiaque s'annonce…
Si n'est que d'étranges évènements s'enchaînent, à la maison comme en dehors, et viennent troubler cette douce quiétude.

« On se fait tort à soi-même quand on promet trop ».
Ce fut une agréable lecture, sans conteste, mais sans frisson et sans magie.
L'écriture de Maxime Chattam est très agréable, mais le charme n'a pas agi. Faute à trop de références à Stephen King certainement, dont je suis fan absolue, mais n'est pas le Maître qui veut.
Tant pis...
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Un bon gros roman noir, alliant horreur et fantastique avec brio.
On suit nos différents personnages dans la ville de Mahingan Falls, où des choses étranges se produisent, et même des meurtres immondes.
La fin du bouquin prend un virage pour avoir une cohérence crédible et ca marche.
une belle découverte.
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La 4 de couverture ne dit pas grand chose.
Tout est à l'intérieur, entre les pages bordées de noir. On dirait des faire-part de décès empilés les uns sur les autres. Ils symbolisent sans doute toutes les morts violentes en attente de lecteur. L'illustration de couverture donne le ton: le noir, le sombre, la nuit seront omniprésents ...

"Le signal" est mon premier Chattam lu. J'en sors enchanté comme d'un long voyage qui a tenu, presque, toutes ses promesses. L'écrivain semble avoir ses aficionados qui lui reviennent fidèles à chaque nouvelle parution. J'ai voulu comprendre. Je ne regrette pas...

La peur promise par la 4 de couverture est au rendez-vous. Elle surgit de temps en temps, à point nommé, à la conclusion d'instants clés de l'intrigue. Un Fantastique sauce gore est alors à l'oeuvre, violent et définitif. En préalable, savamment dosée et montée en graine, l'angoisse monte peu à peu à la faveur d'un Fantastique soft plus classique. le mal-être atteint son apex via une accélération progressive de l'action ou brutalement aux détours d'un clame trompeur. Les vieilles recettes, les vieilles ficelles sont à l'oeuvre mais très efficacement utilisées. La méthode est rodée, le rendu est intense, certaines descriptions et situations sont dantesques. Les lecteurs sensibles iront chercher la tête sous le livre ouvert une protection illusoire. J'ai lu certains chapitres en milieu de nuit: l'imagination travaille alors au-delà du raisonnable, noue réalité et cauchemar. Les craquements auxquels j'étais d'ordinaire habitué devinrent "autres choses" comme extirpées des pages lues, posées sur la réalité.

"Le Signal" se revendique en exergue, des influences conjointes de Stephen King et de Lovecraft. le "à la manière de" issu du premier est plus prégnant. On y sent le papa de "çà" à plein nez. Son empreinte typique marque certains ingrédients au menu: des noms de lieux connus du King-addict, l'écrivain en mal d'inspiration (le père de famille), le regard tout particulier posé par la jeunesse sur l'irrationnel, le chien qui sent derrière le réel avant ses maîtres, la famille qui dans l'union trouve sa force. Ne manquent au roman, du moins à mon sens, que les longues digressions en ponctuations tranquilles qu'affectionne Stephen King. Apartés que j'ai toujours appréciés chez l'auteur comme instants de littérature blanche au coeur d'un roman catalogué "mauvais genres". Chattam passe rapidement d'une horreur à l'autre, marque peu de respirations, décoche des rafales fantastiques en tirs successifs serrés.

Le long épilogue, de surcroît apocalyptique, est très science-fictif de fond.

En conclusion, un long et excellent moment de lecture.

Lien : https://laconvergenceparalle..
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