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3,82

sur 1938 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dieu n'existe que parce qu'un homme à voulu partager sa croyance avec 10 personnes,100 puis 1000 - jusqu'à 1 milliards de personne. le nombre exponentiel de personne qui ont répandu cette croyance divine – lui a donné corps siècle après siècle.
Un corps divin crée par l'Homme - pour qu'en bout de piste, l'Homme dissimule à travers celui-ci…. toutes ses failles et déviances, ainsi que, la peur de sa propre humanité.
Ce que nous sommes…. Des Humains avec cette part d'humanité que l'on s'efforce de cacher derrière ce voile divin ou un autre tour de passe-passe. Au fond, nous somme tous empreint de cette humanité sanguinaire, violente qui se réveille en nous devant les journaux télévisés ( récemment avec les affaires de terrorismes )…. Parfois même dans la littérature. Nous sommes tous pareils – même si différent degré sont à prendre en compte.
Mais lorsqu'un essaim de personne sévit dans une ville : violent des jeunes filles ou des membres de leur propres familles, torturent et tuent chats et chiens…. Nous recherchons qu'une seule chose. La justice ! Alors, nous nous cachons derrière la littérature, que l'on préfère appelé : " fiction " comme d'autres se cachent derrière dieu et son confessionnal. Nous voudrions entrer dans le roman et, faire justice nous-même pour atténuer la haine que nous a renvoyé le prédateur inhumain, qui : " viole, torture et tue "…. pendant tout le long du roman.
Mais au bout du compte, nous nous faisons justice à nous-même ! Nous violons, torturons, tuons notre propre âme pour assouvir notre besoin sanguinolent de justice. Tel est l'humanité depuis plus de 200 000 ans
Ce livre se lit comme si, ‪#‎MaximeChattam‬ décrivait son journal intime… Un petit roman de 430 et quelques pages, mais un roman dès plus spectaculaire que j'aie pu lire. Et cette fin… Cette chute dès plus remarquable qui soit. Bravo Monsieur Chattam. Bravo !
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Voilà ce qu'on appelle un puissant coup de coeur. Non pas un coup de coeur hystérique comme cela m'arrive parfois (qui a dit souvent ? levez la main ! :)), mais un coup de coeur qui vient du fond de mes tripes encore brassées par cette lecture. Et pourtant, ce n'était pas gagné. Durant le premier quart du roman j'étais envahie par un malaise tenace, entourée de remugles malodorants qui me poussaient à reposer ce livre. Mais la puissance du récit, et surtout celle de la plume de l'auteur m'ont ferrée (le soutien des copinautes aussi), et je n'ai plus été capable de m'arrêter. Quel choc, wow !


Ceux qui lisent du Chattam pour retrouver ce qu'il écrit habituellement vont en être pour leur frais. C'est vrai que l'auteur a été rangé dans une catégorie "thriller sanglant, dégoulinant...mais choc", catégorie que j'aime également je précise. Mais ce livre là est différent, c'est un OLNI dans sa production, un virage à 180°. Et d'ailleurs, regardez bien la couverture, c'est un roman de littérature générale, pas étiqueté «thriller». C'est un superbe roman noir que l'on trouve sous cette couv blanche et rouge, mais autant vous prévenir de suite, c'est "du noir de chez noir" !!!

Et là, j'avoue : oui j'aime Chattam, oui j'aime ses thrillers, mais je déclare aujourd'hui que j'aime encore plus le nouveau Chattam. le maître mot qui clignote dans ma tête au sortir de cette lecture c'est PUISSANCE.

La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Je prends enfin le temps de rédiger ce billet qui fait suite à une lecture percutante qui à tous les coups laisse des traces. Je ne serai pas originale. Ne comptez pas sur moi pour enfin rédiger le billet négatif sur ce roman, je rejoins la grande foule de ceux qui sont tombés sous le charme horrifique de la plume surprenante du grand Chattam.

Dès le premier chapitre le ton est donné: le "héro" est méchant, pervers et violent à souhait. Cependant, ce même héro ne transgresse pas les règles de la tradition chattamique: ses actes sont "fins", percutant, et porteurs de sens dans l'histoire (pour la petite anecdote, j'ai ripé en écrivant l'article et avais écrit "porteur de sans" lapsus lapsus ...).

Un récit d'ambiance misant sur le glauque qui inévitablement éveille en vous un sentiment de malaise captivant, voilà ce que j'avais entre les mains. Après avoir frémis d'effroi, j'ai ressenti le dégoût. Alors que je ressentais dans mon dos le souffle chaud et poisseux de la "bête", je fondais de compassion pour ses victimes. Alors que j'étais prise dans une chaleur étouffante, je ressentais pourtant ces frissons qui font froids dans le dos. Oui j'étais là, à Carson Mills, tantôt sur le perron d'une maison, tantôt contre la carrosserie d'une voiture, mais toujours aux premières loges pour voir les agissements de Petersen.

Chattam nous livre ici un roman différent. Son personnage bestial et diabolique est finement travaillé et d'une précision sans pareille. L'ambiance quant à elle est palpable et arrivera à provoquer chez vous le sentiment de malaise, oui oui la bête est proche. Et pourtant? Et pourtant le sang ne gicle pas dans tous les coins, la recherche n'est pas axée sur le concours de l'acte le plus odieux, mais bien sur le travail de tous ces détails qui font la différence, un peu comme le ferait le grand King.

Ce Chattam là je l'ai adoré et j'en redemande.

Ce Chattam là m'a conquise et surprise.

Ce Chattal là est la preuve que l'humanité dans ce qu'elle a de plus repoussante peut pourtant se révéler captivante.
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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Chattam nous plonge dans un roman noir facon RJ Ellory.
c est avec plaisir que l on retrouve un Maxime chattam a la hauteur de la trilogie du mal,nous sommes le temoin direct de cette histoire sombre,du monstre aux coquelicots, de la descente aux enfer de ces victimes.
Heureusement il y a Jarvis pour nous rappeler que l homme peut etre bon,même a Carson mills.il nous livre une fin dont vous etes le temoin,un roman assez noir que je vous conseil, un grand Chattam.
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Que l'année 2015 commence bien ! Première lecture et premier coup de coeur ! Il faut dire qu'avec un Maxime Chattam, je ne prenais pas grand risque, puisque c'est mon auteur préféré.

Mais en même temps, ce dernier Chattam est différent, il nous avait prévenu, plus qu'un polar ou un thriller, il s'agit plutôt ici d'un roman d'atmosphère. On y retrouve malgré tout, le « Mal » avec un grand M, tellement cher à M. Chattam, donc je pense que les fans y trouveront leur compte.

Point de grand suspense ici, mais tout de même des scènes assez glauques. Tout est dans l'ambiance, et l'écriture, mais surtout dans un personnage. Mais quel Personnage ! Jon Petersen, une véritable horreur que cet homme, qui n'a pas grand chose d'humain, mis à part l'apparence peut-être.

Avec Que ta volonté soit faite, nous plongeons dans une petite bourgade Américaine. L'histoire s'étale des années soixante aux années quatre-vingt. Bienvenue à Carson Mils. J'ai adoré l'ambiance de cette petite ville qui est très bien décrite dans ce roman. Un endroit ou il ferait peut-être bon vivre, s'il n'y avait pas la famille Petersen, et en particulier Jon.

Dès le premier chapitre nous faisons connaissance avec l'affreux personnage, et nous comprenons de suite à qui nous avons à faire. Un être dénué de sentiment humain, n'ayant aucune compassion, et surtout se délectant de la souffrance d'autrui, même de ses proches. Mais ce n'est que le début.

En fait, ce premier chapitre, nous montre le Jon, trentenaire. Mais après quelques explications d'un mystérieux narrateur, nous replongeons dans le passé, au moment de la naissance de Jon, et nous allons alors suivre son parcours depuis sa plus tendre enfance.

Dès son enfance, Jon est un solitaire, il ne comprend pas les autres qui le lui rendent bien. Mais surtout, il sent en lui des pulsions de violence, voir des pulsions sanguinaires qu'il a de plus en plus de mal à contrôler. Il trouvera alors le moyen de les assouvir, discrètement, je ne vous dis pas comment, pour ne pas gâcher votre lecture. Mais à douze ans, déjà, lors d'une bagarre avec un camarade, Jon ira beaucoup trop loin, pourtant, il s'en sortira avec une simple mise en garde.

Nous allons voir grandir Jon, il va quitter l'enfance, passer par l'adolescence, devenir un homme, se marier et devenir un père. Il a presque une vie qu'on pourrait qualifier d'ordinaire quand j'y pense, mais tout cela est une façade. Derrière le chemin classique de n'importe quel être humain, Jon cache une face sombre, ses actes deviendront de plus en plus glauques, violents.

Autre point fort de ce roman, la présence d'un narrateur mystérieux. Il intervient de temps en temps dans notre lecture, pour nous éclairer sur certains points. On aurait pu croire que c'était Maxime Chattam qui intervenait, mais dès le départ, il est très clair, il ne s'agit pas de lui. Alors pendant ma lecture, je me suis demandais plusieurs fois de qui il pouvait s'agir, puis tout s'éclaire à la fin, et je suis ravie de cette idée, qui m'a complètement convaincue.

L'écriture de Maxime Chattam est toujours aussi efficace et précise. Je suis toujours autant fan.

D'après ce que j'ai pu lire à gauche à droite, ce roman a tout de l'ambiance d'un roman de Stephen King, auteur que je dois encore découvrir, mais si c'est le cas, nul doute que j'apprécierai vraiment.

Avec Que ta volonté soit faite, nous assistons ni plus ni moins qu'à la naissance d'un psychopathe en puissance. Un homme qui manipule autrui, qui profite de la faiblesse des autres. Ce roman à l'atmosphère plus intimiste reprend le thème cher à l'Auteur, à savoir le Mal, qu'on a l'habitude de découvrir dans ses thrillers. Si l'absence de suspense dérangera peut-être certains lecteurs, pour moi ce fut un régal.

Coup de coeur !!!

Ce roman est disponible depuis janvier 2015 aux Editions Albin Michel.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Ce roman 📒 nous plonge dans une ambiance pesante, dérangeante, aux personnages énigmatiques et sombres 👨👮👨

D'une écriture ✒ subtile et juste, Maxime Chattam joue à fond sur le côté psychologique 🧠 et nous propulse dans les bas-fonds de la noirceur et de la perversité.

La tension &#xNaN et la violence montent crescendo pour terminer sur une fin grandiose et inattendue !!

Un roman cérébral 🤯 que j'ai adoré et que vous n'êtes pas prêts d'oublier !! ⚠ Âmes sensibles s'abstenir ⚠
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Premier livre que je lis de Maxime Chattam et je ne suis pas déçue car, je trouve le genre original aussi bien dans la narration que dans l'intrigue. Effectivement, j'ai beaucoup apprécié que l'auteur, à travers un « guide » , s'adresse à nous directement en nous décrivant le personnage monstrueux qu'est Jon Petersen.
Au début du livre, j'ai eu un peu peur que ça soit un peur trop dur dans le sujet à travers les actes commis par Jon mais, finalement la plume de l'auteur adoucit quelque peu les passages horribles.
J'ai eu beaucoup de compassion pour Riley et sa mère, fils et femme de Jon Petersen. Tellement la peur qu'ils ressentent envers ce dernier, qu'ils vivent à ses côtés sans penser à réagir mais, juste à obéir pour ne pas subir sa colère.
Autre personnage que j'ai beaucoup apprécié aussi c'est le shérif Jarvis qui va essayer d'élucider les drames qui se passent dans sa bourgade. On ressent ses émotions lors de ces découvertes sur l'enquête et sur ce que vivent les habitants.
Pour conclure, j'ai passé un très bon moment avec ce livre qui pour moi peut-être aussi bien qualifier de thriller que de policier… c'est un roman qui est hors du commun. Bref, il est certain que je lise d'autres oeuvres de cet auteur.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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Pouvons nous naître mauvais, infiniment mauvais ? C'est la grande question de Maxime Chattam dans ce roman. Dans son récit, il m'a entraîné à la rencontre du mal. Et je n'en suis pas ressortie indemne. Théorie du chaos, exploration du mal en personne, tout est fait pour que le lecteur passe un moment intense.

Avec son écriture envoûtante, l'auteur m'a tout de suite captivé. Il nous intrigue dès le début avec ce narrateur dont nous ne savons rien - enfin presque - et qui nous promet une fin spéciale. C'est chose faite, je n'ai rien vu venir ; cette fin elle est … inimaginable. Et pourtant après avoir fini le roman, j'ai déduit qu'aucune autre explication n'aurait pu convenir. Je suis restée clouée sur place. Il faut le dire, ici, Chattam n'aurait pas pu faire mieux. C'est sûrement pourquoi il s'agit incontestablement de mon auteur français préféré. Son imagination, son écriture me surprendront toujours.
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Stupéfiant !

Carson Mills, petite ville américaine, milieu des années 50 voit naître Jon Petersen, fils d'un jeune suédois qui vient d'emménager aux Etats-Unis avec son père et ses soeurs.
Très vite, la tranquillité de Carson Mills se verra troublée par des actes de cruautés et de violences auxquels Jon Petersen n'est pas étranger.
Pendant une trentaine ou une quarantaine d'années nous allons suivre la vie de Jon, nous rendant témoins impuissants de ses crimes. Tel un véritable psychopathe il va faire vivre l'enfer à quiconque aura le malheur de croiser son chemin.

Les actes décrits par le narrateur (qui n'est pas Maxime Chattam, comme il le précise dès le départ) sont d'une violence inouïe, mais surtout d'une gratuité telle que cela nous retourne l'estomac.
Nous assistons à la naissance d'un psychopathe, et à une escalade incontrôlée de sa cruauté tout au long du roman, en nous demandant jusqu'où Jon peut aller, va aller. C'en est terrifiant.

La fin est magistrale, inattendue même si je m'en suis un peu doutée en lisant quelques chroniques couplées au résumé de l'auteur. Mais cela n'a pas gâché mon plaisir pour autant, tant elle est bien ficelée.

La religion est très présente et j'ai beaucoup aimé son opposition à la justice, très intelligemment fait. Jamais ne j'ai eu l'impression que le narrateur essayait de me convaincre ou d'imposer ses idées, notre libre arbitre était totalement respecté.

Les personnages, outre Jon Peterson, sont très attachant, comme par exemple le Shérif et sa femme, RIP ou encore les soeurs de Jon, pour ne citer qu'eux.

Il s'agit d'un livre noir dans lequel coulent beaucoup de sang et de larmes.
Addictif !
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Ce roman retrace la vie particulièrement malfaisante de Jon Peterson dans la « paisible » bourgade de Carson Mills situé dans le Midwest américain. Sa naissance a été matinée de sang, car son père et ses grands-parents maternels se sont entretués le jour même de sa naissance car ils n'appartenaient pas à la même Église (Luthérien pour les uns, Méthodiste pour les autres). Sa mère est morte peu de temps après l'accouchement d'une hémorragie. Il a donc été confié à son grand-père paternel Ingmar. Est-ce de là que vient tout le Mal qui l'habite ou de l'éducation particulièrement dure de son grand-père ? Ce qui est sûr c'est qu'il y a énormément de violence chez lui et que celle-ci ne va faire que grandir durant son enfance pour atteindre son apogée pendant son adolescence sans jamais retomber : massacre d'animaux, bagarres avec ses copains d'école (il en défigurera un) et viols. Malgré une période de « calme » au début de son mariage avec Joyce et la naissance de son fils Riley, il continuera dans ce sens jusqu'à la fin.
Je suis fan des romans de Maxime Chattam pour leur noirceur, parce que ce sont des romans policiers bien construits de telle sorte que jamais je ne trouve qui est à l'origine des meurtres et parce qu'il écrit extrêmement bien. Les personnages y sont à chaque fois vraiment crédibles et il n'y a aucun temps mort, on ne peut se reposer un instant. C'est aussi le cas de ce roman même si son éditeur, Albin Michel, a pris le parti de le sortir dans la catégorie littérature générale. le Mal y est présent, un meurtre a eu lieu ainsi que trois viols dont deux de jeunes filles. L'ambiance est aussi pesante que dans ses autres romans notamment lors de la scène de la mort du petit chien de Riley ainsi que du premier viol commis par Jon.
La description de Carson Mills y est si parfaite que je me suis retrouvée à certains moments en train de me balader dans ses rues, à y côtoyer sa population, vivre à son rythme. Ses habitants sont le reflet de cette Amérique profonde des années 60 avec ses codes et ses travers, le fait que l'on ferme les yeux sur certaines choses pour ne pas s'occuper de ce qui se passe chez son voisin… Mais n'est-ce pas ce qui se passe encore de nos jours ??
Si l'on peut observer un changement par rapport à ses autres romans, c'est la présence d'un narrateur. Celui-ci nous accompagne tout au long de l'histoire mais sans être omniprésent et pesant. Nous ne saurons jamais qui il est vraiment, à chacun de se faire sa propre opinion en fonction de son ressenti et de son vécu. le vocabulaire est plus imagé et descriptif, avec beaucoup de comparaisons. C'est certes différent des précédents romans de Maxime Chattam et on peut être perplexe quant à ce changement de style mais cela ne m'a pas dérangée et j'ai même beaucoup apprécié ce nouveau virage.
En revanche, je ne suis pas certaine d'apprécier au printemps la floraison des coquelicots..

Lien : http://saveursetlectures.com..
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