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Walking Dead tome 5 sur 33
EAN : 9782756014685
137 pages
Delcourt (04/06/2008)
4.26/5   649 notes
Résumé :
Cela fait bientôt un an que Rick et les siens vivent derrière les grilles d'un pénitencier abandonné, à l'abri de hordes de zombies. Un matin, un hélicoptère survole les environs et se crashe à quelques kilomètres. Rick, Michonne et Glenn s'arment et partent secourir ses occupants. Sur place, ils découvrent de nombreuses traces de pas qui leur indique la présence d'une autre communauté humaine à proximité...

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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
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Gouverneur. Voilà le seul mot qui restera après la lecture de ce tome. Son seul nom suffit a résumer le volume actuel. La découverte de ce personnage est incroyable. En quelques pages, les auteurs réussissent a créer un monstre cruel, sanguinaire, sadique, mais qu'on adore immédiatement.

Ici on se rend bien compte, plus qu'auparavant que le vrai danger n'est pas dans les rôdeurs, mais bien dans les survivants. L'arrivée du Gouverneur et tout ce qu'il va engendrer va apporter un grand changement dans la communauté de Rick. Jusque-là ils étaient assez gentils, peut-être un peu naïfs, mais le gouverneur va les aider dans le sens ou après le gouverneur, ils ne seront plus jamais les mêmes.

Une fois de plus l'évolution du comportement humain, est le point central de ce tome. Les auteur ont frappé un grand coup avec le personnage du gouverneur, qui, à ce jour reste un personnage des plus emblématique de la série.

Un régal !
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C'est la fête au village avec la découverte de l'armurerie.
Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seul, un hélicoptère vient à passer non loin du pénitencier. Joie, bonheur, félicité, l'occasion tant attendue d'être enfin secourus si tant est que l'on ait déjà vu quelqu'un sauvé par un hélico qui se crashe. le repas entre amis à déguster un sanglier autour d'un bon feu en écoutant brâmer le barde, le soir, au fond des bois, ça attendra.
De gentils colons assiégés par les méchants indiens, ils s'improvisent donc cavalerie.
Ce qu'ils ignoraient encore, c'est que les zombies allaient devenir le cadet de leurs soucis...

Un album dans mon top cinq perso et haut la main ! J'entends déjà les mauvaises langues arguer qu'il s'agit ici du cinquième de la série. Possible, et alors...
L'album en tout cas qui relance la franchise et de quelle manière.
Les bouffeurs de chair fraîche sont ici anecdotiques.
Le gars Glenn prend enfin l'envergure qu'on lui soupçonnait. Gros potentiel le Glenn. Tout comme Michonne toujours partante lorsqu'il s'agit d'aller décapiter du mort-vivant.
Mais à l'applaudimètre, loin devant, un petit nouveau qui se taille ici la part du lion : le Gouverneur !

Monstrueux est sans doute l'album le plus terrifiant car le plus plausible.
Il ramène l'humain à l'état de bête primitive prête à tout pour sauver sa horde.
Délicieusement pervers !

6/5 les doigts dans le naseau !
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Ce tome fait suite à Walking Dead, Tome 4 : Amour et mort (épisodes 19 à 24) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 25 à 30, initialement parus en 2006, écrits par Robert Kirkman, dessinés et encrés par Charlie Adlard, avec des trames grises appliquées par Cliff Rahtburn. Pour pouvoir comprendre les implications pour les différents personnages, il vaut mieux avoir commencé la lecture de la série au premier épisode.

Rick Grimes et Dale sont en train d'inspecter une autre aile de la prison pour s'assurer qu'elle ne recèle plus de zombies et qu'elle est habitable. Ils se retrouvent nez à nez avec Tyreese par surprise, les relations entre lui et Rick restant tendues. Ils sont interpellés par Glenn et Maggie qui ont trouvé la réserve d'armes à feu (essentiellement des fusils à pompe) et des tenues anti-émeutes. Protégés par ces tenues, Rick Grimes et Glenn effectuent une sortie pour aller siphonner de l'essence dans les réservoirs des voitures garées sur le parking afin d'alimenter le générateur de secours de la prison.

Pendant ce temps-là, les plantes semées par Hershel Greene continuent de pousser dans la cour. Carol essaye d'expliquer sa solitude à Lori Grimes, et lui fait une proposition d'un plan à 3. Carl continue d'apprécier la compagnie de Sophia, la fille de Carol. Andrea & Dale proposent un arrangement aux jumeaux Ben & Billy. Tyreese et Axel s'installent devant la clôture pour vieller pendant la nuit, et papotent de choses et d'autres. le jour même un hélicoptère s'est écrasé non loin de la prison. Il a été décidé qu'un groupe de trois se rende sur place en voiture pour voir s'il y a des survivants : Rick Grimes, Glenn et Michonne qui a trouvé le moyen de récupérer son katana. À côté de l'épave de l'hélicoptère les attend une surprise de taille : de multiples traces de pas.

Le tome précédent avait marqué un palier significatif. Les différents membres de la communauté avaient enfin pu se poser plusieurs jours durant, et avaient eu le temps de penser à autre chose que la survie immédiate. En l'absence de danger grave et imminent, la tension s'était relâchée pour plusieurs personnages de manière diverse et variée, avec des conséquences plus ou moins heureuses. Parmi elle, Rick Grimes avait fini par accepter un mode de prise de décisions différent et il avait exprimé à haute et intelligible voix le sens que donne Robert Kirkman au titre de la série, à savoir qui sont ces marcheurs morts. Pourtant le lecteur découvre un début de tome paisible : les tensions sous-jacentes ne s'expriment pas et tout le monde dispose d'un espace vital suffisant. Les velléités des uns et des autres de se livrer à leurs propres occupations ne semblent plus menacer la cohésion du groupe. le lecteur est épargné d'avoir à assister à une réunion de comité de décision. L'exploration et le nettoyage de la prison arrivent à leur terme et les lieux sont sécurisés, débarrassés de tout marcheur pourrissant. le scénariste a le temps de s'occuper de quelques-uns de ses personnages.

Robert Kirkman continue de montrer les tensions entre Lori et Rick du fait des responsabilités de ce dernier. le lecteur se retrouve emporté aux côtés de Rick, voyant en lui un héros courageux, l'épine dorsale et la tête pensante de la communauté, l'individu qui prend les bonnes décisions, qui pense à quelques jours en avance, et sait organiser les choses. Il ressent de l'amitié pour cet homme brave qui prend les choses à bras le corps, avec un sens du service de la communauté, et de l'intérêt général. Pourtant le ressentiment de Lori à son encontre ne la rend pas antipathique, mais permet de relativiser la position de héros, de donner un point de vue différent sur cet homme qui ne peut pas cumuler toutes les fonctions. Il donne du temps pour la communauté, temps qu'il ne peut pas consacrer à sa famille. le scénariste prend également du temps pour montrer que la relation entre Maggie et Glenn ne se limite pas aux relations sexuelles. Il évoque la tension entre Rick et Tyreese par le biais d'une tierce personne, montrant ainsi que Rick et Tyreese se comportent en adultes qui doivent coexister et collaborer même s'il reste des non-dits entre eux. Il montre la frustration de Carl par petites touches, en particulier quand il essaye de prendre la place du père en rassurant sa mère.

Pendant ces moments de calme, Robert Kirkman trouve un plus juste équilibre entre la nécessité de dramatiser pour conserver l'attention du lecteur avec une dose suffisante de divertissement et une narration plus en nuance pour certains aspects psychologiques. le lecteur sourit et grimace en même temps en voyant Andrea & Dale prendre en charge les jumeaux. Il sourit devant leur maladresse, il grimace d'empathie en voyant la détresse de Ben & Billy. Cette page rappelle que cette génération d'enfants grandit en voyant des zombies tous les jours, en côtoyant ces morts vivants chaque journée, ces cadavres en décomposition qui les regardent, les vivants étant regardés quotidiennement par les morts. Il n'y a plus le filtre des adultes pour tenir la présence de la mort à l'écart. La normalité de la société est un souvenir qui s'efface pour cette génération qui grandit face à la mort en marche.

Alors que ce n'est que le troisième tome illustré par Charlie Adlard, le lecteur éprouve déjà la sensation de retrouver les caractéristiques de ses dessins, à la fois confortables, à la fois limitées. Il y a ces gros aplats de noir qui ne sont pas forcément cohérents avec les sources lumineuses, mais plus pour donner du poids à la case, l'assombrir, marquer l'aspect sinistre ou macabre d'une séquence. Il y a ces simplifications un peu plus importantes dans certaines cases ou pour certains éléments comme les modèles de voiture sur le parking qui ne sont pas reconnaissables, les murs des cellules et les barreaux plus schématiques que réalistes, ou encore la carcasse de l'hélicoptère dont le lecteur se demande bien comment il a pu finir dans une telle position. Il y a enfin ces gros plans réguliers sur les visages, mais moins systématiques que dans le tome précédent.

Néanmoins le lecteur se souvient que l'artiste l'avait également fortement impressionné lors de quelques séquences du tome précédent, malgré la dramatisation sans nuance des images. Ici, l'utilisation de noir rend très bien compte des ténèbres des couloirs de la prison dès qu'il n'y a plus de fenêtre, installant immédiatement un climat tendu du fait qu'un zombie peut surgir à tout moment. Les zombies qui regardent les vivants de l'autre côté du grillage sont toujours aussi sinistres et morbides, rappelant la scène saisissante du tome précédent. le langage corporel va en s'améliorant lors des moments intimes. Il subsiste un nombre conséquent de gros plans sur les visages matraquant au lecteur le malaise des personnages, mais leurs gestes viennent compléter ces visages pour raconter plus que des expressions ahuries ou affligées. Il reste l'apparence trop aventurière de Michonne avec sa cape et son katana, mais on peut supposer qu'il s'agit d'une prescription imposée par le scénariste.

Arrivé au quatrième épisode, le lecteur fait connaissance avec Philip Blake, surnommé le Gouverneur, à Woodbury. Adlard ne peut pas s'empêcher de se reposer sur un dessin pleine page en contreplongée pour indiquer tout le magnétisme du personnage, son aura et son charisme. À nouveau, il s'agit d'un dessin qui dramatise à outrance, pour être sûr que le lecteur en ait bien compris l'importance, comme si le dessinateur avait peur de s'adresser à des individus pas assez futés. le dessinateur ava être amené à user à nouveau d'effets dramatiques à plusieurs reprises dans ce tome du fait des événements catastrophiques, soudains et brutaux qui surviennent. Alors que ces effets donnent l'impression d'une mise en scène trop appuyé pendant les moments du quotidien, ils s'avèrent ici d'une efficacité redoutable et d'une terrible pertinence pour ces instants. le scénario de Robert Kirkman n'y va pas avec le dos de la cuillère, et les dessins ne doivent laisser planer aucun doute quant à l'anormalité de certains comportements. L'exagération dramatique contraint le lecteur à prendre ces actes barbares au premier degré, sans échappatoire possible, sans rationalisation possible, sans discussion. Pour le coup, la franchise des dessins et la mise en scène appuyée sont nécessaires pour transcrire le caractère immonde de ces actes. Dans le dernier épisode, les 2 auteurs sont visiblement parfaitement en phase pour faire tourner le lecteur en bourrique. Glenn et Maggie ont donc trouvé des tenues anti-émeutes, avec casque à visière fumée, qui fournissent une excellente protection contre toute morsure de zombie, et qui masquent complètement l'identité de celui qui la porte. Ils jouent habilement de cette caractéristique en menant le lecteur par le bout du nez, avec une adresse remarquable, et inattendue au vu de leur propension à appuyer leurs effets narratifs.

Malgré la conclusion très pessimiste du tome précédent (la sentence terrible de Rick Grimes concernant le sens de l'expression Wlaking Dead), le lecteur voyait avec plaisir la petite communauté s'organiser dans l'abri de la prison, penser à plus de 24 heures à l'avance, et retrouver quelques éléments de la civilisation, à commencer par le plaisir de la lecture. Il apprécie donc de voir ces mêmes individus continuer à faire des projets et à regagner quelques marches sur l'échelle de la civilisation. Mais Robert Kirkman n'en a pas fini avec l'autopsie de la civilisation et de ce qui a été perdu. Il frappe donc un grand coup, maltraitant plusieurs de ses personnages. Dans un premier temps, le lecteur grimace vaguement en retrouvant la propension de l'auteur à ne pas faire les choses à moitié, et à toujours préférer le plus violent, le plus spectaculaire, le plus primaire en termes de surprise. Il se souvient quand même que cette brutalité présente une cohérence thématique avec le fait que les barrières protectrices et les facilités de la vie ont disparu avec l'effondrement de la civilisation. Il est donc d'une certaine manière légitime que beaucoup de choses tenues pour acquises doivent être reconstruites à partir de zéro, et que beaucoup d'évidences doivent être réexaminées.

Le scénariste commence en douceur avec le comportement de Carol. Déjà dans les tomes précédents, il avait fortement insisté sur un comportement atavique qu'il attribue aux femmes, et que le lecteur peut ou non accepter : se mettre sous la protection d'un mâle vigoureux capable d'assurer sa défense, de combler le besoin de sécurité. Ici il continue de filer ce thème, mais avec une proposition inattendue de Carol, inattendue parce qu'elle sort des canons sociaux jugés comme acceptables. Cela reste très cohérent avec l'importance de la cellule familiale, reconsidérée à l'aune de la mort qui rôde sous forme de zombies. Puis, dans le cadre des atrocités qui s'abattent sur une poignée de membres de la communauté, le lecteur assiste à une scène de viol. Pour le coup, il reconnaît que l'hypocrisie des comics relative à la nudité a ceci de bon que la séquence ne fait pas de lui un voyeur. La mise en scène dramatisée d'Adlard génère une empathie terrifiante quant à la souffrance de la femme concernée, battue en plus. Elle redevient une victime de la force masculine, victime de sa violence pour assouvir une pulsion sadique pathologique.

Néanmoins ce sadisme pathologique et ce besoin de faire souffrir s'exprime également à l'encontre d'individus mâles. du coup, le lecteur ne peut pas accuser l'auteur de complaisance vis-à-vis du viol, ou de misogynie car le comportement de l'agresseur relève d'un sadisme à l'égard de plusieurs individus quel que soit leur sexe. le lecteur peut toujours se demander s'il était nécessaire d'inclure un tel niveau de violence sadique dans le récit, mais il reconnaît rapidement qu'il sert le récit et qu'il s'y intègre de manière organique. À nouveau, l'effondrement de la civilisation remet sur le tapis la question de la forme de la gouvernance, de la loi du plus fort et de la morale judéo-chrétienne, à commencer par quelques-uns des 10 commandements. Tu ne tueras point. Tu ne déroberas point. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. Quelques membres de la communauté voient tous les acquis chèrement retrouvés, anéantis en l'espace d'une heure, alors qu'ils sont soumis à la volonté d'un autre chef abusant de son autorité, ayant instauré d'autres règles iniques, et donnant à ses sujets du pain et des jeux. Ce qui peut passer pour des rebondissements gratuits et malsains, constituent également le constat que la démocratie n'a pas été instaurée en un jour et qu'elle est aussi fragile que la civilisation. Certains sont prêts à se comporter en mouton pour pouvoir jouir d'une forme de sécurité et de paix sociale, et à laisser d'autres payer le prix de ces bienfaits.

Décidément, Robert Kirkman et Charlie Adlard persistent et signent dans leur mode narratif brutal et sans beaucoup de nuances. Mais derrière des apparences racoleuses et putassières, il est également possible d'y voir une cohérence avec un retour à un état plus sauvage. Cette deuxième façon de voir les choses trouve une justification dans les thèmes complexes qui sont abordés avec plus de finesse qu'il n'y paraît. Dès le premier épisode, le lecteur en a l'intuition quand Rick Grimes avoue à Dale qu'il ne se souvient déjà plus du prénom du fils de Morgan, le voisin qu'il avait rencontré dans le tome 1, illustrant la fragilité de la mémoire, l'importance du ici et maintenant, de vivre l'instant présent car demain sera peut-être la fin. Robert Kirkman ose parler de l'inéluctabilité de la mort à brève échéance, les zombies devenant la matérialisation de la mort qui nous attend tous, tout le temps sous les yeux des personnages. le lecteur grimace également un sourire sinistre en repensant à la proposition de gestion du groupe, par des décisions prises en comité, une résolution qui n'aura même pas eu le temps d'être appliquée, balayée par les nécessités du présent.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'avec ce cinquième album de la série « Walking Dead », il vaut mieux avoir le coeur bien accroché! Kirkman nous épate encore une fois avec une nouvelle intrigue extrêmement bien pensée et surtout affreusement prenante. Après un quatrième volume un peu plus calme dans lequel on assistait à l'installation de Rick et des autres survivants dans un pénitencier désaffecté, l'action revient de plus belle à mesure que de nouveaux acteurs et de nouvelles menaces se révèlent. Pour la première fois, certains éléments se retrouvent coupés du groupe et vont faire la rencontre d'une autre communauté de survivants installés dans la ville de Woodbury, à proximité de la prison. Là, Rick et les autres vont faire la connaissance d'un certain Philip Blake, plus communément connu sous le nom de « Gouverneur », personnage désormais emblématique de la série et probablement l'un des plus monstrueux et des plus complexes.

Au fil des tomes, le lecteur en vient peu à peu à réaliser que les zombies, qui représentaient jusque là le plus gros motif d'inquiétude des survivants, ne sont peut-être pas la plus grande menace à affronter, et c'est avec ce « Monstrueux » que l'on en prend véritablement conscience : ce sont les vivants qu'il faut désormais craindre davantage que les morts. « Fight the dead, fear the living » (« Combattez les morts, craignez les vivants ») nous dit la promo de la troisième saison de la série télé, et il faut bien reconnaître que la formule est accrocheuse et pertinente. C'est surtout en cela que, selon moi, « Walking Dead » se distingue des autres histoires de zombies et est parvenu à séduire et fasciner autant de lecteurs de part le monde. Jamais jusqu'à présent les personnages n'avaient eu affaire à de telles atrocités et à une telle cruauté gratuite qui donnent lieu à des scènes particulièrement atroces laissant le lecteur pantelant.

Un cinquième tome remarquable, probablement le meilleur jusqu'à présent, dans lequel Robert Kirkman ne ménage ni ses personnages ni ses lecteurs. On en ressort secoué mais avec une seule envie : se jeter sur le volume suivant et découvrir ce que le sort réserve à Rick et aux autres.
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Comme le titre est admirablement bien trouvé ! le tome 5 de la série de comics Walking Dead est tout simplement monstrueux ! MON-STRU-EUX !
Pour rapidement résumer, après les coups de gueule de la fin du tome 4, ce tome-ci voit la vie des survivants dans leur prison se perfectionner, on en oublierait presque la menace alentour, autant le dire tout de suite les attaques se font plus rares ici et comme le disait Rick en fin du tome 4 "C'est nous, les morts-vivants !". le tome 5 illustre parfaitement cette constatation. D'abord, la "chasse" s'organise pour lutter contre les rôdeurs autour de la prison et surtout, à la suite d'un événement dont je passe ici la teneur pour éviter davantage de spoiler, on découvre avec horreur ce à quoi nos survivants favoris n'avaient pas encore été opposés : la monstruosité humaine, bien vivante. le personnage du Gouverneur, tant attendu, fait enfin son apparition et on en a pour son pesant d'or. On passe par toutes les émotions : peur, horreur, incompréhension, etc. Robert Kirkman nous fait passer par toutes les émotions avec un soupçon de sadisme envers ses lecteurs qu'on retrouve facilement dans Marvel Zombies par exemple. du très très grand art ! Les dessins de Charlie Adlard nous offre notamment certaines planches cruciales où j'avoue le temps se fige, mon cerveau bugge et mon sang se glace ! Je n'en dévoile pas plus, même si c'est tentant. Dans tous les cas, un tome énormissime ici qui pose toujours beaucoup de questions pour la suite ! du lourd en perspective, même si à force on a à la fois peur et envie de découvrir la suite !
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Tyreese : C’est un monde nouveau, mec. Imagine ce que ça nous fait de vivre dans une prison… en appelant ça « chez nous ». On dort dans des chambres avec des barreaux en guise de murs. Toute la journée, on ne voit que ça. Barrières, grilles… Et on n’a jamais été aussi heureux depuis le début de cette merde.
Axel : J’ai jamais été dehors. Jamais en danger, ni chassé par ces trucs. J’étais là-dedans avant qu’ils commencent à tuer des gens… et j’y étais après. Alors, ouais… c’est un monde nouveau. Et Dieu me pardonne… mais c’est celui que je préfère.

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- Bon, c'est la dernière. Je vais descendre en chercher d'autres. C'est important de garder la forme... Au cas où on aurait besoin de moucher du monde depuis ici... Au cas où on serait attaqués.
- Attaqués ? Comment ça "attaqués"? Qui nous attaquerait? Je me doute qu'on aura toujours un bon arrivage de zombies contre les grillages... Mais je n'appellerais pas ça une attaque.
- Je ne parle pas des zombies, Dale. Tu te souviens à quoi ressemble cet endroit, vu de l'extérieur ? Comme on était contents quand on l'a trouvé ? Tu crois qu'on est les seuls ? Les seuls survivants ? Ça m'étonnerait.
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On pourrait se marier. Je veux dire... Pas juste toi... Mais toi et Rick. Avec moi. Ecoute... C'est pas aussi dingue que ça en a l'air. J'ai réfléchi à ce que Rick a dit. Que les choses ne seront plus jamais pareilles. Qu'il faut qu'on s'invente une nouvelle vie. Pour moi, ça coule de source. Je vous aime tous les deux. On pourrait élever Carl, Sophia et le nouveau bébé, tous ensemble. Je sais que ça a l'air bizarre, là, mais on n'est plus obligés de suivre les anciennes règles, on peut en créer de nouvelles. On serait heureux ensemble.
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Rick : Quelqu'un a vu Glenn ? Qu’est-ce qu’il fout ? C’était son idée.
Axel : Il doit être quelque part avec la petite maigrichonne, là… Comment, déjà…Maggie, c’est ça ? C’est pas moi qui le lui reprocherais… ‘Voyez ce que je veux dire ?
Hershel : Maggie est ma fille, Axel.
Axel : Ah. Exact. Désolé, mec.

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Je ne pleure pas pour moi…Je pleure pour toi. Je pense à toutes ces choses que je vais te faire. Ca me fait pleurer, ça me fait peur.
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